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Sartori in Bourg-Trésor
de Kibouille

                   



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La folle et trépidante histoire de mes lapins — Épisode 3 :
Revoilà Kibouille pour l'épisode 3 des lapins. Oui, il est omniprésent et ne parle que de ça, il sait. Mais vous aimez ça, non ?
Allez, attrapez les victuailles et avachissez-vous dans le lieu de votre choix. On commence :

Nous reprenons en l'an de grâce 2009. Berlingot l'increvable est bien vivante, Noisette Ier également et quant aux jumeaux Caramel III et Vanille II, tout s'annonce sous des hospices radieux pour eux. La colonie se relève de l'attaque des chiens, qui n'écoperont pour ça d'absolument rien : leur propriétaire étant un gros con qui ne comprenait pas que ses chiens puissent se sauver. Ma mère développera une certaine haine envers les chasseurs à la suite de cet incident.

Une surprise adviendra un soir, et une surprise de taille. Sans doute attiré par l'odeur et la nourriture, un lapin de garenne ramènera son râble pour squatter en bas des HLM. Plutôt docile, nous déciderons de lui donner un logis et nous le baptiseront Chocolat. Il faut bien se figurer l'écart de taille entre un lapin de garenne et un lapin nain tête de lion : ça revient à mettre côte à côte un jockey et un basketteur moyen, surtout que Chocolat est particulièrement costaud. Son charme sauvage de mauvais garçon conquerra bien vite le cœur de Berlingot, grande amatrice de balades en pleine nature.

Une idylle naît entre les deux, et le père Noisette n'y trouve curieusement rien à redire. Chocolat étant un excavateur hors-pair, il creuse souvent sous les parcs grillagés pour rendre visite à sa dulcinée. Les deux partagent d'ailleurs l'amour des évasions de parcs, ce qui nous convaincra, en plus de l'incident des chiens, à ne sortir les lapins que quand nous serons présents à la maison et non plus en permanence.

Mais hélas, le sort ne fut pas très favorable à cette union. Bien vite, Chocolat dépérit, se languit de sa vie en pleine nature. Nous déciderons, un soir, de lui dire adieu et de le relâcher dans le champ voisin, dans lequel il détalera sans un au revoir. Berlingot vivra sa rupture la plus douloureuse, mais a gardé de cette aventure une petite surprise.

Un soir, en rentrant de nos occupations d'humains, nous remarquons qu'un énorme terrier s'est creusé dans le parc grillagé de Berlingot. Elle n'en sortira plus durant des jours, et ne parvenant pas à l'attraper (le trou étant particulièrement profond : c'est qu'elle a appris à bonne école, la bougresse), nous déciderons de la laisser vivre dans le parc, lui apportant de la nourriture et de l'eau. Environ dix jours plus tard, non pas deux, non pas trois, mais sept lapereaux sortiront de la galerie, dans la stupéfaction totale de ma mère qui a vu la scène de la fenêtre.

Tous seront baptisés, mais ma mémoire fait défaut ici (c'est bien évidemment faux, j'ai juste trop honte des noms qu'on a attribué à ces petits pères innocents). L'un d'entre eux mourra hélas : la pauvre mère n'ayant tout simplement pas assez de tétines pour nourrir tout le monde. Trois garçons et trois filles au total ; nous avons entre temps appris à sexer les lapins. Ils vivront encore quelques temps dans le parc grillagé, le temps qu'ils soient sevrés, car nous avons également appris à ne pas toucher les lapereaux pendant le premier mois de leur naissance, de peur que leur mère, ne reconnaissant plus son odeur sur eux, ne les abandonne (c'est ce qui est arrivé à la première portée de Berlingot).

La colonie rencontrera alors un problème inédit : il n'y a plus de place ! Les clapiers sont pleins. C'est donc le cœur gros qu'une fois grands, nous vendrons les petits à des familles en quête d'une boule de poils. Un petit business se met alors en place pour libérer de la place dans les clapiers ; la colonie part conquérir d'autres territoires. Nous saurons rarement ce qu'il adviendra de ces lapereaux vendus : peut être qu'ils ont aussi démarré une autre colonie ?

Noisette Ier peut être heureux : sa colonie s'étend au delà des frontières de la maison, il a plein de petits enfants avec qui jouer et la maison file droit avec lui pour chef. Mais l'âge avançant, il est temps de penser à la succession…

Dans le prochain épisode, du drame, de l'action et un chat !

Kibkib, votre ménagerie bipienne.
Article ajouté le Samedi 18 Février 2023 à 19h49 | |

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