Ça arrive à tout le monde d’avoir des passages à vide, où ça va pas. Même la dépression, parfois. On pense que la dépression est une réaction psychologique face à la mégalomanie : quand le cerveau s’impose des objectifs trop ambitieux et s’épuise « en vain », la dépression coupe le courant.
En tout cas ça m’a l’air bien vrai. Depuis quelques jours je me demandais ce que ça ferait d’avoir tel ou tel métier prestigieux pour occuper un trop-plein de temps libre, et là paf, dépression. Ouais. Si on peut appeler ça comme ça. Plutôt déprime, en fait. Bah ; les premières fois, c'est un peu la même chose.
Du coup j’ai pas mal réfléchi devant mes pages blanches. (Enfin, en pleine nuit mes pages de traitement de texte elles sont noir avec (ou sans) un texte ivoire sombre dessus, donc…) Et je me suis demandé un peu pourquoi. Pourquoi je poste sur le Bip ? Pourquoi je trouve que tout le monde autour de moi est d’une connerie sans nom ? J’ai zoné par-ci par-là. J’ai relu le blog de Vocalume, en entier, en me rappelant qu’elle avait envisagé que quelqu’un fasse ça ; et puis parce que je sais pas trop si je peux appeler ce que j’ai fait une dépression. Alors que ce blog, c’est une vraie leçon de vie. Beau, en un sens. Il m’avait toujours redonné un peu foi en l’avenir ; parce qu’il y a des gens pour qui ça va moins bien, mais aussi parce que cette histoire-là, elle se termine bien, parce que quand on a le courage de tout lire, on se dit bel et bien que cette personne est devenue quelqu’un. Ironique pour un type qui crache sur les happy end ! Du coup oui, ce blog m’a beaucoup aidé à mettre ma propre situation en contexte. C’est un peu en remerciement que je l’imite, en fait. Au passage, allez lire la fic de Vocalume, ça aussi c’est du très beau texte.
Où en étais-je ? Dans un contexte. Je me sentais paumé. En vrai c’est très démotivant d’écrire des fics, d’avoir des retours super positifs, et que tout d’un coup tout s’arrête parce que le Bip se meurt. Et pourtant les fois précédentes je l’avais toujours supporté sans trop y faire gaffe ; mais là, la simple idée de poursuivre l’écriture sur le Bip me semblait complètement vaine. Je ne fais plus tellement ça pour le plaisir de l’écriture, pas quand ça me stresse de ne plus avoir de réserve de chapitres si j’écris pas assez vite — moi, stressé, un comble ! J’ai torché le Bac sans révision et avec les félicitations, nom d’un Traître, j’ai même passé des épreuves de maths terribles à la fac, dont une de huit heures que j’ose le dire, j’ai brillamment réussi sans le moindre doute ; et me voilà à stresser parce que je pourrais ne pas arriver à gérer correctement ce que je considère comme mes loisirs ! C’est juste ridicule !
Et là j’errais juste pour ça. J’aime écrire, je le crois encore ; mais alors si le Bip ne me tente plus que par la possibilité d’une notification qui récompense autre chose que du shitpost sur mon blog, quel intérêt ? Il y a deux jours, quand la phase à vide s’installait, j’ai décidé d’abandonner le questionnaire-maxi-200-pavé et de le poster, non fini. Je savais que ça provoquerait des réactions, j’ai eu les notifs, mais ce n’était pas pour des fics. Ça ne me faisait rien ; pourtant j’ai impressionné, je devrais être fier. À l’inverse, quand FireHana a commenté
Calydhiès après deux ou trois mois à vide, ça m’avait tellement retourné. Et je ne sais pas si je serais capable de ressentir ça encore. Le plaisir des notifications s’estompe, et moi je me retrouve — de mon point de vue égocentrique — le seul dans le Bip, un endroit mort où je suis arrivé trop tard. Seul, non, mais ça reste un endroit mort. Qui reste-t-il, pour être actif ? Cette question désigne des gens super, et pourtant ça me glaçait que bientôt, il puisse ne plus y avoir personne. Et personne pour relancer la machine non plus ; mais je ne veux pas admettre avoir enterré cet espoir, parce que ce serait trop horrible qu’un endroit aussi génial disparaisse, alors je considère que je crois encore qu’un jour, on aura une nouvelle génération d’auteurs ramenés par les derniers jeux Pokémon, et qu’ils créeront une nouvelle communauté, qu’ils sont peut-être déjà là. Mais peut-on y croire vraiment, avec ce que nous a fait Nintendo ? Des gens du concours EB dont je n’avais jamais entendu parler, seuls deux ou trois sont restés, et moi je n’arrive plus à lire des fics. Quatre ? Ce sera peut-être à la neuvième génération. Ou bien il faudrait peut-être que je devienne président de Nintendo ou de Game Freak. Et là je sens la déprime qui pointe le bout de son nez, coucou je suis là.
C’est confus, comme pavé. J’ai l’impression d’avoir tellement de choses à dire, et j’essaie de les structurer, mais qu’est-ce que ça doit être brouillon. M’enfin en tout cas je pense que c’est visible, maintenant, pourquoi le blog de Vocalume m’a tant inspiré. Parce que la question fondamentale, les deux questions qui n’en font qu’une, ce sont les mêmes. La quête du sens ; pourquoi ici ? Je pourrais peut-être me faire éditer IRL, mais ce ne serait qu’un pis-aller comparé au Bip. Pas de communauté. Ça vaudrait certainement le coup de se lancer, mais je n’en attends plus rien. Alors que quand j’étais gosse…
Et puis l’autre question. Qui suis-je. Comment les autres me voient-ils. Le niveau de ce que j’écris a-t-il soudainement baissé, qu’est-ce que je fous encore là, dans ce cimetière ?
Qui suis-je. Mais la réponse, on la connaît tous, et une fois encore Vocalume avait mis le doigt exactement dessus. Je suis membre d’un groupe, d’une communauté, parce que les humains sont grégaires. Je suis un rouage dans la grande machine. Et j’ai lu un article de psycho, récemment, qui me donnait toutes les clefs pour comprendre. Le confinement a provoqué le même effet, au sens le plus littéral des termes, qu’une famine affective. L’humain a besoin de voir des gens pour rester en bonne santé, et ça a été démontré par une expérience sociologique sur trois milliards et demi de personnes.
Et moi je suis un asocial confirmé depuis des années. Famille, amis, connaissances ? Bah. Il y a les gens que je méprise ouvertement, ceux dont je ne comprends pas les motivations et les intérêts, ceux que j’ai perdus de vue, ceux auxquels je ne m’identifie pas, et toujours le même problème, qui suis-je par rapport à eux ? Est-ce que je suis seulement quelqu’un ? Elle viendrait de là, la déprime ; de ce que je ne verrais pas assez de gens.
C’est ça qui résonne tellement avec le Bip. Il y a quatre jours, j’ai eu la joie d’avoir une IRL avec une membre géniale du site, et j’ai l’impression d’avoir oublié tout ce qu’on a dit. Je sais bien que non, j’ai même fait des listes pour récapituler ces moments de bonne franche rigolade, et pourtant je me fais l’effet d’un asocial irrécupérable. Il y a une vague rumeur de seconde IRL et je ne sais même pas si j’ai impatience d’y aller, parce que je crains que ma mémoire n’en fasse du temps perdu. Je me sens coupé du site ; et coupé du monde. Les gens que je vois, autour de moi, ont tous des réseaux d’amis, si maigres soient-ils — les gens à qui ils confieraient ce genre de raisonnement, et dont je fais un article
public. Et tel que je me vois dans dix ans, dans vingt ans, j’aurais un travail, j’aurais des collègues, mais je ne sais pas si j’y trouverais des amis ; je ne sais pas si j’aurais gardé des amis de la fac, alors que même dans la filière d’excellence je me sens supérieur à tout le monde — et ça c’est peut-être un vrai problème de ma part — et puis il y a toutes ces conneries romantiques à l’eau de rose, je parle de l’amour. Je dois reconnaître que c’est idéal pour stabiliser une identité et une personnalité, c’est une ration régulière de lien social, mais — puis-je aimer quelqu’un ? Quand mes intérêts littéraires penchent tous dans le glauque le plus déshumanisant ? Quand je questionne des thèmes globalement acceptés, comme l’éthique ou même le respect de la planète ? Quand je me dis que l’humanité survivra pour toujours en cannibalisant une partie de ses membres, que les extinctions animales que nous causons ne détruiront ni nous ni la planète ? Quand l’univers tout entier me semble être un cloaque où le plus fort est un roi qu’on veut tous détrôner et où l’amour n’a pas sa place ? Et encore, si j’avais le courage de résumer la théorie de la Forêt Sombre, je pourrais présenter plus… sombre.
J’étais perdu. Je voyais la vie en noir, et que faire dans ce cas-là ? Je me suis très sérieusement donné pour mission de trouver une raison de ne pas me suicider. Pas d’inquiétude à ce niveau-là, hein, j’aurais sans doute pas eu la folie de le faire (pourtant, j’ai trouvé, écrire et publier un livre qui me plaise ; attraper la septième balle, pour ceux qui connaissent la métaphore), en plus de considérer ça comme un simple exercice de pensée chelou ; ceci dit, je me suis aussi dit que le meilleur moyen de survivre, c’était peut-être de devenir fou. Comme si on pouvait le vouloir ou le faire volontairement. J’ai même envisagé de devenir une outre à alcool, c’est dire si j’ai réfléchi sans fard. Et j'insiste là-dessus ; j'ai conscience de parler d'un truc vachement grave, mais je préfère en rire, peu importe à quel point c'est triste et ça ne fait pas rire. Ce paragraphe contient plus d'avertissements que de réflexions, pff... Une dernière fois : c'est un exercice de pensée.
Renouer du lien avec les gens, donc. Sans les traiter de connards au passage ; et peut-être que le seul connard de l’histoire, c’est moi. Quand tout le monde a tort, remets tes convictions en question. Mais je ne savais pas que j’en avais encore. Seulement des refus ; je refuse qu’un humain pense à ma place, je refuse de voter pour le RN, je refuse de tolérer la fumée de cigarette et je m’en fous de mettre à la rue tous les gens qui travaillent dans le secteur, je refuse de tolérer les gens qui ont des chiens… Que du négatif — et puis-je être autre chose, un humain peut-il être positif ? Peut-être que je devrais faire du bénévolat. Genre, aller aider les gens privés de lien social. J’ai souri à cette idée ; m’aider moi-même en souscrivant à une association pour aider les gens comme moi. Je trouve encore ça rigolo — mais est-ce que j’apprécierai de le faire autrement que par conviction profonde ? Ça m’étonnerait. Et je cherche à être étonné, je ne devrais pas simplement repousser l’idée d’un revers de la main.
J’ai repensé au dernier article de Kibouille, aussi. La vie en noir, la tristesse créatrice. Je n’écris pas de fics, quand je suis triste, je ne peux plus alors j’écris cet article — et encore, notez qu’il est au passé. Et mine de rien, ça détend vachement.
Encore quelques théories scientifiques. Le cerveau humain se construit jusqu’à ses vingt-cinq ans environ, ça peut aller jusqu’à vingt-sept. Ça me fait encore quelques années avant d’être libre de tous ces doutes, ça doit bien être supportable ? En attendant, je fais quoi pour cet été qui s’annonce particulièrement insupportable alors que le confinement a discrètement épuisé tout mon capital de patience pour les grandes vacances ? Et toutes les solutions tombaient après ces saloperies de vacances. Ce qui est arrivé à Kibouille aussi est beau et inspirant ; toutes les responsabilités d’adulte qui lui tombent dessus d’un coup, et les certitudes avec, le bonheur et la conscience d'arriver à gérer tout ça. Pas le sens, personne ne l’a jamais trouvé, mais une place dans le monde. Je me suis dit qu’un jour, ça me tomberait dessus à moi aussi. Je ne le verrai pas venir, et je serais tout d’un coup heureux comme je m’en croyais incapable. Je n’avais plus qu’à exploiter ma tristesse en attendant, à accepter de passer ces vacances comme pendant mon année maudite et à faire en sorte d’éviter ça à l’avenir. Mouais ?
C’était en début d’après-midi. Ben la réponse m’est tombée dessus dans l’après-midi, limpide ; tout d’un coup, le monde avait un sens, et j’y avais une place.
Toutes ces réflexions qui avaient encombré mon petit crâne, tous ces doutes et toutes ces certitudes, y compris celles qu’on aurait préférées ne pas avoir, tout ça a pu être éliminé sans même un seul mot, presque sans une pensée. Il ne s’est rien passé, mais je vais mieux. Notre planète risque encore d’être détruite à chaque instant par des civilisations qui n’ont jamais entendu parler de nous (oui je me suis demandé pourquoi j’avais relu ce bouquin 100% déprime aujourd’hui, en traînant au lit en pyjama après le petit-déjeuner comme un gros sac pour la première fois de ma vie et c’est pas agréable du tout), et on ne peut rien y faire, mais ça n’a plus d’importance. Les questions restent, mais elles n’ont plus de sens ; parce que tout d’un coup, la vie a un but. Pas encore un sens, je reste persuadé qu’il n’y en aura jamais ; mais je ne peux plus retrouver tous les raisonnements que j’ai tenus. C’était il y a à peine cinq heures, pourtant. Je savais exactement pourquoi j’allais mal ; maintenant, c’est un mauvais rêve aisément dissipé par quelques notes de Within Temptation (ce qui fait progresser à toute vitesse l’estime déjà haute que j’avais de ce groupe). Je ne sais même plus où est la blessure. Tout ce que j’ai dit plus haut, j’ai l’impression d’avoir oublié l’essentiel — je n’ai pas réussi à le caser dans ce pavé. Je l’ai retrouvé après cinq minutes, quand même, en me disant que c’était à propos de gens et de mon incapacité à me connecter à eux, mais ça fait bizarre.
J’imagine que je peux exposer le raisonnement, hein. Il est périmé, mais comme tout le reste du pavé au moment où je l’écris — et tant pis pour les liens logiques.
On cherche le contact, le plaisir du lien social. Mais les gens autour de moi, qui ont l’air de s’en sortir, est-ce qu’ils le trouvent ? Les étudiants, je dirais, pas tous. Il y en a certains qui en ont l’air, d’autres non. Les amis plus lointains, que j’ai perdus de vue, je ne me sens plus reliés à eux. Quand j’étais en troisième, j’avais eu le même problème et il avait été soigné par de grands rassemblements d’élèves super cool au self ; qui sont la base des réseaux d’amis des adultes, et dont je me suis rendu compte que je les avais perdus. Ça m’angoissait. Et la famille, aussi, je ne comprenais pas comment ils faisaient. D’où l’idée débile : et s’ils souffraient tous comme moi ? Et si eux non plus n’avaient pas assez de lien social ? D’une qualité trop basse ? Et si nous étions tous en état de régime affectif ? Ça faisait sens dans ma tête, quand je repense aux occupations de tous ces gens ; principalement regarder des séries, et jouer à des jeux qui soient ont une communauté, soit sont des RPG. Oui, j’en oublie sans doute, mais je vois ces deux-là partout. Vous voyez le point commun ? On n’interagit pas ou peu avec, mais ça file une bonne dose journalière de feel, on s’attache aux personnages (encore mieux, à la communauté !), on peut les suivre longtemps. C’est le cas de Pokémon (c’est un RPG), de PokéBip ! Pendant longtemps je n’ai pas compris cette obsession pour les séries ; maintenant, je comprends. Elles parviennent à combler un manque affectif. Et moi qui m’en moquais et les dénigrais, je ne faisais pas autre chose en jouant à mon petit fangame Pokémon qui met l’accent sur ses personnages (c’est Reborn, je conseille). Je suis récemment arrivé au point du jeu où je n’arrive pas à aller plus loin sans breed mes Pokémon, donc j’ai beaucoup ralenti sur mon temps de jeu — et juste quelques jours après, paf, la déprime qui pointait. Peut-être qu’on a tous besoin d’une main tendue à qui faire la bise, finalement, et qu’on cherche des pis-aller pour survivre au manque affectif. Et ça, ça ça me semblait tellement plus terrifiant que tout le reste. Parce qu’affirmer que tout le bonheur de la société est faux, ça ne me choque pas, je l’admettais déjà et je m’en moquais — mais quand tout d’un coup c’est moi qui cherche le bonheur autour de moi, et que je ne vois que des champs de ruines, c’est rude.
Je savais pas trop où je voulais en venir en écrivant ce pavé. C’est pas la première fois de ma vie que je passe par une phase vide comme ça, c’est la deuxième, mais j’ai tellement honte de la façon dont j’ai survécu à la première que ça fait d’autant plus mal. Je croyais ces années sombres derrière moi. Je ne m’étais pas rendu compte que le lycée m’avait replongé dans le même processus, comme un cycle ; que PokéBip m’en avait tiré à nouveau. Et la peur que le site ne soit plus qu’une illusion, que l’espace fanfics meure bel et bien, je crois que ça aurait pu déclencher cette seconde manche entre moi et la dépression — je ne crains plus de le dire, pas après avoir repensé à l’année maudite. Pourtant c’est cette année qui a fait de moi celui que je suis, et ça veut dire que le Bip et mes nouvelles vies qui s’enchaînent ou se profilent seulement, ça aussi ça va faire de moi un Ramius nouveau. Comme je me considère meilleur qu’avant (et pendant) l’année maudite, ça devrait me faire plaisir. Mais pendant la dépression elle-même, cette pensée, je ne l’ai pas eue.
Bon sang, ça fait un bien fou d’avoir mis tout ça sur texte. C’est bien la première fois que je le fais et même après-coup, c’est excellent pour faire le ménage dans ma tête (et éventuellement garder une trace des bonnes idées). Maintenant, quand je pense à l’avenir, il est plein d’espoir ; un bel espoir, pas l’espoir que les opprimés ont de devenir eux-mêmes les bourreaux de leurs oppresseurs. Un espoir qui est simplement la connaissance d’un futur meilleur : quand on plante une graine, on sait qu’on aura un bel arbre, et cet espoir-là a la couleur de ses feuilles. J’ai à nouveau envie d’écrire, ça se voit sans doute dans mon style fleuri et feuillu, j’entends mener à bien mes projets de fics en cours, et celle pour le concours, et la réécriture d’
Une Légende s’éveille, et pourquoi pas tous mes autres projets, dont ceux IRL, parce que cette idée de flotte mercenaire, ça me botte vraiment. J’ai à nouveau la volonté inébranlable d’étudier enfin sérieusement le gros livre de maths qu’on m’a offert pour Noël dernier, j’avais toujours prétendu ne pas avoir le temps (au final je l'ai pas fait parce qu'Euclide est vraiment imbuvable) ; et quand j’aurais fini j’enchaînerai non pas en révisant mes cours, mais carrément en allant étudier ceux de l’année prochaine, et je suis content en écrivant ces mots parce que je sais que c’est un effort qui me plaira. (Je l'ai pas fait non plus. Mais j'ai eu les cours et ils me plaisent ^^) Et puis en me relisant, je revois cette IRL que j’ai évoqué, et la hâte d’y être si elle se fait est bien là, elle s’était seulement cachée. (D'ailleurs j'ai eu raison, c'était génial et je me suis assuré de m'en rappeler ^^) Le monde a un sens, il suffisait de l’inventer.
Et je ne sais pas ce que je vais faire de cet article. J’ai pas envie de le poster, je ne veux pas que certains de ses mots éclatent au grand jour, et en même temps le Bip me semble être sa juste place. J’ai pas écrit ces presque trois mille cent mots en une heure trente, et bientôt plus que ça, pour les laisser croupir dans mon ordi. Alors, je sais très bien ce que je vais faire. Je vais tirer à pile ou face, pour savoir si je poste ou non. Si le résultat me crispe, alors je passe à l’autre et je ne change pas. Si ça me recrispe, je tire une seconde fois au sort et je m’y tiens — où bien je n’en fais qu’à ma tête. Et dans tous les cas si je poste, il va y avoir des lignes qui sauteront. Il y a aussi cet article-maxi-questionnaire-pavé que j’ai posté seulement hier, qui est encore à l’accueil et qui est hyper-long, mais je m’en fous, les blogs sont pas bien vivaces non plus et je vais pas me gêner pour placer trois articles en même temps à l’accueil.
On verra bien. Comme pour tout le reste ; la vie passe trop vite pour qu’on s’y morfonde, et réserve trop souvent de belles surprises.
J’écoute une chanson de Within Temptation. Si le chiffre des secondes est pair, je prends ça comme un zéro et je n’y vais pas. S’il est impair, un, j’y vais. Un bon tirage au sort.
Trois minutes quarante-neuf. Je vais me relire, et c'est sans regrets.
Lundi 06/07/20