Bonjour à tous !Vous retrouverez dans cet article les participations au
Cadavreski réalisées par les auteurs en de beau mois de Mai. Deux sessions ont été réalisées dans la même soirée pour le lancement de cette nouvelle animation.
1ère session
Participants : Biditchoun, Dr#Reshini, Skyzoguy - Poképhilosophe, lionfeu_pokebip, Vocalume et RysMakarena.
Attribution des paragraphes :
- description des lieux : Biditchoun
- introduction (description/présentation) d'un personnage : Dr#Reshini
- introduction (description/présentation) d'un deuxième personnage : Skyzoguy - Poképhilosophe
- rencontre des deux personnages et début de dialogue : RysMakarena
- suite et fin de dialogue : lionfeu_pokebip
- conclusion : Vocalume
Lieu : dans une pizzeria.
Personnages : Artie et Mélis.
Cadavreski #1Connaissez-vous LE musée de Paris ?
… Si non, ça se comprend. Paris est un petit village, et ce musée est, pour ainsi dire, le seul bâtiment touristique. « Louvre », qu’il s’appelle, ce bâtiment.
Sachez (de cacahuètes) en tout cas, qu’il existe un birb qui connaisse ce lieu. Un pigeon, plus précisément. Mais il a surtout retenu le bâtiment en face du musée, grâce à son ami loup qui lui avait indiqué le chemin : « TU PEUX PAS LA RATER, JUSTE À CÔTÉ DU PENIS GÉANT » (hint : si vous êtes dans un serveur dont le nom contient « poireaux », faite une recherche dans l’historique des messages). Ce bâtiment était une pizzeria. Elle donnait sur la Grand’rue, rue centrale de Paris qui traversait cette dernière de part en part. Le birb s’en rappelait bien, ça : c’était une rue piétonne, il pouvait tranquillement récupérer la bouffe par terre, tel un rat. Du coup, quelques zigzags entre les tables, et le repas était fait. D’autant plus que cette pizzeria était, pour ainsi dire, la seule à avoir eu l’autorisation de la mairie de Versailles à en disposer. Versailles est une grande ville, sa mairie à d’autres choses à faire que de s’occuper de Paris.
Maintenant, vous vous dites que ce narrateur va enfin commencer à décrire la pizzeria en question ? … Bah non, c’est pas dans celle-là que se déroule l’action. Aussi, l’auteur est stupide, ça aide. Du coup, en quelques mots : imaginez une pizzeria.
C'est alors qu'Artie, un des champions d'arène les plus célèbres de toute la région, entra dans cette pizzeria. Il faut dire que l'odeur l'eût attiré fortement. Il aimait ça, les odeurs. Une chose sans odeur est une étincelle de vie qui s'est perdue se disait-il toujours dans sa tête. Il était très élégant, cela va de soi, mais quelque chose en plus émanait de lui. Comme s'il était entouré d'un halo, d'une aura, qui mettait aussitôt tout le monde dans un état de sérénité. Il s'avança d'un pas caressé sur le sol en damier de la pizzeria. Il traversa la salle d'une allure de croisière. Le temps se suspendait autour de lui. Et le monde se suspendait à son visage de nacre. Il atteignit la table du fond, celle contre le mur. "Attendait-il quelqu'un ? " se demanda-t-on. La réponse, ils ne tarderaient pas à le savoir.
Mélis soupira en se frayant un chemin dans la ruelle sombre. Il était un peu nerveux, et pour cause : la dernière fois qu’il s’y était aventuré, un inconnu lui avait crié « bouh » en sortant de nulle part. Enfin, c’est ce qu’il désignait comme la cause de son état. Sa conscience fut peu à peu envahie par une autre pensée.
Je vais voir Artie !
Le champion de Volucité lui avait donné rendez-vous dans un café pour parler de quelque chose – il ne s’en rappelait plus. Son esprit était trop occupé à redessiner le visage de l’expert Insecte : ses longs cheveux châtains, ses yeux marrons, son sourire... Il l’avait rencontré une fois ; lors de son combat pour le quatrième badge. Son habileté au combat l’avait frappé, tout comme sa synergie avec ses Pokémon, son agilité, sa beauté ! Le jeune dresseur s’avançait dans la ruelle, une Pokéball dans la main au cas où quelqu’un l’interpellerait à trois cents mètres pour un combat de Pokémon. Pratique habituelle, mais pas cette soirée-là. Il arriva au café sans encombre, la tête dans les nuages, pensant à l’homme qu’il allait... Mélis vit Artie installé à l’une des tables de la pizzeria et décida de le rejoindre pour discuter avec le champion d’arène de la ville.
« Artie, ça faisait longtemps. La dernière fois, c’était lors de notre combat, et c’était il y a quelque mois. Comment vas-tu depuis ce temps ? – Mmmh ? Oh ! Mélis, ça faisait bien longtemps, en effet. Et bien, comme tu dois t’en douter, je n’ai fait qu’affronter des dresseurs voulant gagner mon badge et m’assurer que la Team Plasma ne fasse pas plus de grabuges qu’elle n’en faisait déjà. Mais sinon, comment vas-tu, futur Maître de la Ligue ? J’ai entendu dire que tu cherches à démanteler la Team Plasma. Ne te force pas trop, ce serait mauvais pour toi. – Merci de t’inquiéter, mais je me porte bien.
Artie posa sa main sur celle du jeune homme, le regardant dans les yeux, perdu dans ses pensées. -Tu sais j'ai rarement parlé avec quelqu'un... Le champion d'arène marqua un pause de quelques secondes en caressant la main de Mélis puis reprit, ...comme je le fais avec toi maintenant. -J-je trouve aussi, dit timidement ce dernier rougissant légèrement aux mots pleins de sens du bel homme, mais tu sai...
Artie ne le laissa pas finir et approcha son visage du sien et le monde s'arrêta. La musique n'était plus, les autre clients n'étaient plus, il n'y avait plus que deux hommes, là, qui s'embrassaient.
Il se passa un instant avant que le baiser ne s'arrête doucement. Mélis regarda Artie qui le regardait aussi à la recherche d'une réponse.
Les choses semblaient pouvoir continuer encore comme ça longtemps. Cependant, c’était sans compter avec la maladresse légendaire d’Artie qui, s’il pouvait montrer une précision et une adresse étonnantes sur une toile, s’avérait… assez malhabile au quotidien. Aussi, lorsqu’il voulut saisir à pleines mains une part volumineuse de sa pizza, celle-ci, trop molle, s’effondra ; sous le coup de la surprise, le jeune champion la laissa s’échapper et, splotch ! le repas alla s’écraser sur sa belle chemise choisie spécialement pour l’occasion, face garnie évidemment.
Toutes les personnes présentes qui par hasard regardaient les deux jeunes hommes attablés à cet instant purent voir sa face se décomposer très progressivement, dans un effet des plus comique. Mélis fit des efforts. Il tenta de garder son sérieux. Quelques secondes… puis il explosa de rire malgré lui, au grand dam de son partenaire. C’était vraiment trop ridicule ! Cette fois-ci, ce fut vraiment tout le restaurant qui se tourna vers eux — ou plutôt ceux qui y mangeaient, le bâtiment ne se tourna bien évidemment pas —, intrigué par le bruit.
Rouge de honte, l’entomologiste quitta en toute hâte la pizzeria, laissant par la même à son partenaire le soin de régler l’addition. En sortant dans la ruelle étroite, il vit deux types louches qui l’observaient en riant, ayant vu la scène depuis les fenêtres du restaurant.
— Bah dis donc mec, tu t’es pas loupé ! Artie s’éloigna en fulminant. À l’intérieur du restaurant, Mélis, lui, ne rigolait plus beaucoup…
2ème session
Participants : Biditchoun, Dr#Reshini, Skyzoguy - Poképhilosophe, lionfeu_pokebip et RysMakarena.
Attribution des paragraphes :
- description des lieux : RysMakarena
- introduction (description/présentation) des personnages : lionfeu_pokebip
- rencontre des deux personnages et début de dialogue : Biditchoun
- suite et fin de dialogue : Dr#Reshini
- conclusion : Skyzoguy - Poképhilosophe
Lieu : dans le désert de Hoenn.
Personnages : Goyah et Gamin Farouk.
Cadavreski #2Du sable, du sable et encore du sable. Voici ce qui était visible dans ce désert près de la route 113 à Hoenn, mais en même temps, avec cette tempête de sable continue, on ne pouvait voir que ça avant de se prendre une partie de la muraille de pierre qui entoure se désert (et personne ne se demande d’où vient cette tempête de sable, et non, ce n’est pas dû à Démétéros ni à un Pokémon avec Sable Volant). Il y avait bien quelques dresseurs, mais eux non plus n’y voyaient rien donc restaient sur place à ne rien faire, sauf attendre l’arrivée d’un dresseur. Rien d’intéressant dans ce désert, si ce n’est une Tour où reposerait, selon certaines personnes, deux fossiles, mais comme on le sait tous, on ne peut avoir qu’un fossile parce que c’est comme ça. Après, qui sait, peut être que des dresseurs un peu spéciaux voudrait s’y aventurer. Mais bon, faut pas trop chercher, on risque plus d’avoir un gamin de 10 ans détruire une team et devenir Maître de la Ligue que l’autre cas (et qui laisse leurs enfants faire ça déjà ?).
Le jeune Sasuke Farouk, armé de son short et de son Keunotor, avançait difficilement sous la tempête de sable. Il devait traverser le désert pour son entraînement de ninja rejoindre la prochaine ville. Il avait décidé de voyager pour devenir plus fort et avait laissé ses Rattatas à Johto pour un Keunotor CS clave surpuissant et un entraînement intensif dans une région éloignée.
Goyah, quant à lui, était dans un avion qui volait au dessus de Hoenn, un parachute sur le dos et la porte de l'avion ouverte. Il ne se souvenait plus pourquoi il devait être là mais ça ne ressemblait pas à Unys. Il entendit la voix de Carolina qui lui disait "Saute !!" et il s'exécuta. Un long moment plus tard il ouvrit le parachute et tomba vers un désert en pleine tempête de sable.
Au loin, Goyah crut voir une silhouette. Il s’approcha tant bien que mal, malgré le sable virevoltant. Mais après tout, il avait l’habitude de parcourir des déserts. Enfin, plutôt, il avait eu l’habitude, depuis que celui de sa région avait été rénovée pour devenir la banlieue Volucité, il n’avait plus vraiment eu l’occasion d’en parcourir un.
Une fois arrivé à portée de voix de la silhouette, il cria, tout en se couvrant la bouche :
— Hé là, tout va bien ?
Il n’y eut pas de réponse. La silhouette ne bougeait pas en terme d’emplacement, mais la personne à qui elle appartenait n’avait pas l’air calme non plus. Elle semblait avoir une jambe enfoncée dans le sable.
Goyah, enfin arrivé à portée de main de l’enfant, car c’en était un, posa sa main sur son épaule. Celui-ci sursauta, puis se retourna, surpris mais les larmes aux yeux.
— M’SIEUR MA JAMBE EST COINCÉE ALED !
— Du calme, et laisse-moi voir ça.
Goyah se pencha sur sa jambe, et ce qu’il redoutait s’avéra être vrai : le gamin s’était coincé la jambe dans une gueule de Kraknoix. Ces pokémons pouvaient attendre longtemps tapis sous le sable jusqu’à ce que quelqu’un passe par-dessus, et une fois qu’ils avaient fait prise, ils ne relâchaient jamais.
Pendant ce temps, le gamin continuait de brailler.
— Bon, comment tu t’appelles ?
— MA JAMBE ELLE EST COINCÉE J’ARRIVE PAS À LA BOUGER ALED *snif*
— Oui, calme-toi. C’est quoi ton nom ?
— J’ARRIVE PAS À BOUGER ALED MSIEUR
— PUTAIN TA GUEULE ET DIS-MOI TON NOM !
L’enfant, surpris, s’arrêta un moment de beugler.
— … Farouk, m’sieur.
— Bon alors Farouk, je vais t’expliquer la situation. Sous le sable, là, il y a un kraknoix qui a refermé sa gueule sur ta jambe. Il va falloir être –
— MAIS LES KRAKNOIX ILS SONT MOCHES ET MÉCHANTS (comme moi 2 et 3 leaule) ET ILS BOUFFENT DES JAMBES ET JE VEUX PAS
— TA GUEULE PUTAIN. Maintenant, arrête de gigoter, sinon ta jambe tu peux lui dire adieu. Ce que je vais faire, c’est que je vais invoquer mon limaspeed, d’accord ? Il va chatouiller le kraknoix sous la gorge, et avec un peu de chance il va relâcher son étreinte.
— … OkAIENT…
Le limaspeed sortit de sa pokéball.
Limaspeed est blessé par la tempête de sable !
Limaspeed est blessé par la tempête de sable !
Limaspeed est blessé par la tempête de sable !
Limaspeed est blessé par la tempête de sable !
Limaspeed est blessé par la tempête de sable !
Limaspeed est blessé par la tempête de sable !
Limaspeed est blessé par la tempête de sable !
Limaspeed est blessé par la tempête de sable !
Limaspeed est blessé par la tempête de sable !
Limaspeed est blessé par la tempête de sable !
Limaspeed est blessé par la tempête de sable !
Limaspeed est blessé par la tempête de sable !
Limaspeed est blessé par la tempête de sable !
Limaspeed est blessé par la tempête de sable !
Limaspeed est blessé par la tempête de sable !
Limaspeed est blessé par la tempête de sable !
Limaspeed tombe K.O. !
……
— AAAAH MAIS ON VA FAIRE COMMENT MAINTENANT MA JAAAAMBE NOOON
Gamin Farouk lança une pokéball, de celle-ci sortit un rattata.
— RATTATA, VA TUER LE MÉCHANT KRAKNOIX !
Le rattata chargea, et le kraknoix fut projeté, emportant la partie basse de la jambe du gamin dans son bec, tel un fromage. Goyah prit une volée de sang dans la tronche. Il se décida qu’il était temps de prendre les choses en main.
D’un coup sec et précis, il assomma l’enfant. Le rattata ne put pas réagir, il était tombé K.O. de la tempête de sable entre-temps. Puis, il lui fit un garrot. Enfin, il cracha au visage de l’enfant afin de le réveiller.
Gamin Farouk ouvrit les yeux, regarda autour de lui, remarqua sa jambe disparue, puis haussa les épaules.
— Même pas mal.
- Hmmm. Je décèle en toi un grand potentiel, jeune homme. Comment te prénommes-tu ?
- Je suis Farouk, et je serai le plus grand des dresseurs ! clame haut et fort le Gamin, à travers les lames de sables déferlantes.
- Farouk, je suis Goyah, Maître de la Ligue d'Unys, et je te demande en duel. Ici. Maintenant. Dans ce désert.
- Ma puissance va te surprendre, vieil homme, ce désert sera fait de lave quand j'en aurai fini ! Limagma, au combat !
- Dans ce cas, je te présente Pyrax ! rétorqua le grand Maître en projetant sa Pokéball sur le sable.
Goyah se mit à marcher vers son objectif initial, même s’il ne savait pas exactement son emplacement. Il avançait à son rythme malgré la tempête de sable qui recommençait à faire rage. Sa chevelure s’agitait, mêlant peu à peu la kératine à la silice. Farouk plissait les yeux pour discerner l’avancée du "Pyrax devenu humain", en vain. Tout ce qu’il réussit à voir, ce fut le poncho ensablé lui arriver en pleine gueule.
« Min... » Splaf
La puissance du choc le fit tomber à la renverse. Sa bouche se remplit un instant de poils malodorants. Il essaya d’échapper à l’étreinte du tissu en se débattant, en vain ; tout ce qu’il faisait était d’aggraver son cas. Goyah, s’étant rendu compte que son collier-couverture s’était envolé, fit demi-tour. Il vit alors une forme amorphe gesticuler dans tous les sens pile à l’emplacement où il avait laissé le gamin. Le Maître prit quelques secondes avant de faire le rapprochement et explosa de rire. Enfin, c’est ce qu’il aurait fait si des grains de sable ne s’était pas logés dans son gosier. Après une séance de nettoyage des voies respiratoires – appelé plus communément "toux" –, Goyah vint libérer le gosse de l’emprise du drap, non sans un petit sourire en coin. La vue de Farouk vira du noir total au marron clair. Ses efforts surhumains lui avaient coûtés trop d’énergie pour qu’il puisse faire le moindre mouvement. Après un certain temps de récupération, il se releva douloureusement. La tempête s’était un peu calmée, la visibilité s’améliorait, et le monsieur étrange était lui parti. Sans un bruit. Sans un geste. Juste un choc. Et un poncho.
Un grand merci à vous pour ces partitions tout du moins surprenantes mais très amusantes à rire !
Nous vous disons à bientôt pour le prochain Cadavreski !
Le Comité de Lecture