Gran Alvaro, auteur au masque et à la plume !
de Gran Alvaro

Je m'offre cet espace de réflexion sur ma propre fanfiction que vous pourrez commenter à votre guise.

Plus je lis le premier chapitre, moins j'en suis fan... On ne dirait pas comme ça, mais je me triture les méninges pour rendre cette fanfiction lisible.
Pour rappel : Teenagers est l'histoire d'adolescents vivant à Johto, le tout dans un discours alternant la première et la troisième personne du singulier. Un Skins sauce Pokémon.

Les personnages foireux

J'ai réfléchi à ce qui ne fonctionnait pas dans cette fanfiction et je commencerais par certains personnages. Si des protagonistes comme Paul ou Emilie seront amenés à avoir un développement intéressant, Tiphanie et Greg Terry sont des antagonistes super mal fichus. Déjà parce qu'ils n'ont aucune raison de faire chanter la pauvre Emilie, d'autant que merde quoi, Greg doit avoir une cinquantaine de photos Pokstagram avec un drapeau LGBT ! Et Tiphanie, c'est n'importe quoi...
En fait, il y a une explication tout à fait logique à ce n'importe quoi narratif : cette rivalité entre la populaire Tiphanie et Emilie n'est qu'une trace de la toute première version de l'histoire, à l'époque où Emilie était emo, Tiphanie une méchante parce qu'il en faut une, et Grégoire un copier-coller d'un mec qui me pourrissait parce que j'avais dragué maladroitement sa pote...

You're old man...

J'ai également le sentiment que Johto n'est tout simplement pas faite pour les histoires adolescentes. Au départ, je l'avais choisie parce que je connaissais cette région par-coeur, et parce que je l'aimais. Malheureusement, elle est un peu trop traditionnelle pour coller à mes personnages. Une région en majorité rurale, comme là où j'ai grandi, mais des adolescents presque citadins. Voyez-vous, lorsque j'observe les gens dans le métro (ce que je fais sans arrière-pensée, je précise) je me dis qu'il y en eu un César, une Alice, un Paul, une Emilie... Quand je rentre dans ma région natale et que je vois mon frère vivre ses "années César", je comprends que mon esprit a été transformé par la ville et que je me fais terriblement vieux.

Désormais, j'ai beaucoup de mal à appréhender le coming-out parce que tous mes amis l'ont fait il y a un paquet d'années, l'absence d'un père parce qu'avec le temps, l'émotion fort déployée par les hormones est intériorisée dans une vie basée sur d'autres repères.

Et les Pokémon dans tout ça... ils sont là comme le chat qu'on caresse après la rupture, ils nous soutiennent parce qu'ils semblent avoir conscience de ce qu'ils sont, ils partagent nos vies tels des amis, des frères ou des parents. Même cette relation, j'ai du mal à l'établir parce que je me suis englué dans les problèmes d'ado.

Maintenant, j'en viens à me demander si une réécriture est nécessaire sachant que peu l'ont lu ou s'en souviennent. A méditer.