Chapitre 4
Bonjour! Aujourd’hui c'est le chapitre 4 :) Je n'ai pas pu le poster hier car j'étais toute la journée dans le train et après j'étais exténué ^^' Voilà voilà ^^ J'espère que ça vous plait toujours :)
Science-Fiction VS Fantaisie
Chapitre 4
Rencontre d'un nouveau type
Du trou du ciel sortirent de gigantesques êtres de métal. Personne de la compagnie n’osa bouger, tout le monde regardait le « spectacle ». Ce fut CraKorIne qui prit la parole la première.
« Il faut qu’on aille à la ville ! Les citoyens vont avoir besoin de nous ! »
En haut les êtres de métal commençaient à descendre vers l’extérieur de la ville.
« Nous ne pourrons pas aller bien vite avec tous ces brigands sur la charrette ! » Déclara le kitsune.
« Eux méchants. Eux mauvais. Eux voleurs. Nous devoir arrêter eux et emmener en prison. Ou alors Arzock tuer eux.
-Arzock, intervint Silvia. Je sais que votre soif de justice est grande, mais les habitants ont besoin de nous de toute urgence. Ils n’iront pas bien loin. Leur chef est au plus mal et beaucoup d’entre eux sont blessé. Il faut que l’on se dépêche. »
Arzock du réfléchir longuement à ces phrases. Il médita, se demandant si c’était ce que voulait le Destin. Pendant ce temps les autres déchargèrent les corps des brigands. Ceux qui étaient conscient étaient trop heureux de ne pas finir au bout d’une corde pour demander quoi que ce soit.
Une fois qu’Arzock eut finit de méditer et que tous les brigands aient retrouvé la terre ferme, le paladin les toisa de son regard bovin.
« Arzock s’occuper de métal volant, puis Arzock retrouver vous. Et si vous encore voleur, Arzock tuer vous. »
Puis il se retourna. Les chevaux furent détachés et la caravane abandonner. Léo et Silvia montèrent sur eux. Ergtarglis s’accrocha à la robe bleue de la magicienne. Arzock murmura des psaumes du Destin et un cheval noir apparut à ses côtés. Il était déjà scellé. Le paladin le monta dessus et attendit les autres. CraKorIne se transforma en petit dragon de près d’un mètre cinquante et Ysania resta à terre.
« Vous ne voulez pas monter sur un cheval Ysania ? s’enquit la magicienne.7
-Ne vous inquiétez pas pour moi Silvia, je cours aussi vite qu’un cheval au galop, je suis encore jeune vous savez. »
Sur ces mots, l’elfe partit à vive allure en courant. Pour ceux qui assistait à la scène, elle donnait l’impression de glisser au-dessus du sol, sa chevelure dansant derrière elle. Arzock talonna sa monture pour tenter de la rattraper. Rapidement les deux chevaux elfiques le dépassèrent aisément. CraKorIne s’éleva dans les airs au-dessus de la compagnie. Elle les regardait dans haut. Sa vue perçante lui permettait de voir chaque détail. Arzock et son cheval de guerre, trépidant dans la cavalcade jusqu’à la ville qui apparaissait au loin. Sa lourde épée battait dans son dos et un étrange rictus barrait ses lèvres. Léo allongé sur l’encolure de son cheval, lui soufflant des mots à l’oreille. Silvia riait à gorge déployer sur sa monture. Sa chevelure rousse battait au vent. Le petit Ergtarglis se maintenait tant bien que mal en s’accrochant à la robe de la magicienne. Il semblait hurler, plus de peur que d’excitation. Ysania quant à elle gardait le visage grave. Elle ne perdait pas des yeux la ville qui se tenait loin devant eux. Elle réfléchissait à ce qu’elle voyait, à ce qu’impliquait l’arrivée de ces choses de métal. Et surtout, si elles venaient en paix, et si oui est ce que leur monde l’entendrait de cette façon.
La ville était encore loin devant eux. De là où elle était CraKorIne voyait ses hautes murailles dépasser du sol. Les tours de pierre montaient haut dans le ciel. De la fumée s’élevait en doux volutes par les bâtiments aux toits de tuiles rouges. La ville s’agitait. Des cohortes de soldats sortaient en ordre des portes de la ville. Des machines de guerres étaient acheminés dans les champs alentour. Le tocsin sonnait et les paysans, les marchands, les promeneurs se dépêchaient de rentrer dans l’enceinte protectrice des murailles.
CraKorIne descendit en piqué vers Ysania.
« Les soldats se prépare à la guerre. Il faut qu’on se dépêche.
-Oui je l’ai vu aussi. Seulement nous sommes à notre maximum. Va devant CraK, nous te rejoignons ! »
La dragonne grogna. « Tu sais très bien que je n’aime pas que tu m’appelles comme ça. »
Ysania lui fit un clin d’œil. « C’est pour ça que je continue. »
CraKorIne sembla sourire sous sa forme draconique et reprit son envol. Elle prit sa forme de dragon naturel. Une dragonne d’argent de trois mètres de haut et de cinq mètres de long avec des écailles d’argent lustrées et des plumes d’un blanc nacrée sur la queue. Ses ailes mesuraient plus de quatre mètres lorsqu’elles étaient entièrement déployées. Ses battements devinrent plus lourds, plus imposants, mais sa vitesse se décupla, la cité se rapprocha très vite. Les soldats levèrent la tête vers la dragonne, se demandant s’il fallait agir. Mais leur chef, un érudit, remarqua la couleur argentée de ses écailles et ordonna de ne surtout pas tirer sur elle. Les dragons d’argents étaient connus pour leur grande puissance, leur résistance naturelle au froid ainsi que leur talent de polymorphie et leurs grandes bontés avec les autres peuples. Ils n’attaquaient qu’avec une bonne raison.
CraKorIne tourna autour de la ville, observant ses êtres métalliques.
Que viennent faire ses choses ici ?
Elle tourna quelques temps dans les airs puis fondit vers le château central. Elle se posa sur le balcon tout en reprenant sa forme humaine. Le seigneur et sa femme y étaient aussi et la regardaient les yeux exorbités. Les dragons avaient beaux existé depuis plus longtemps que les humains, ils ne prenaient contact que très rarement. CraKorIne fit une révérence.
« Comte, comtesse. Désolé pour mon arrivé aussi impromptu, en temps normal j’aurais demandé une audience, mais en nous ne sommes pas en temps normal mon seigneur. Vous l’avez surement remarqué. »
La jeune femme montra de la main les êtres de métal qui descendaient du ciel.
« Oui dragonne je comprends votre empressement, mais je n’ai que peu de temps à vous accorder. En temps normal je vous aurais jeté au cachot, mais vous êtes une dragonne et le temps n’est pas à la normalité. Qui êtes-vous d’abord, et que voulez-vous ?
-Je me nomme CraKorIne mon seigneur. Moi et ma compagnie, qui arrivera sous peu, nous vous proposons notre aide contre ce qui arrive. Nous vous proposons l’aide diplomatique ainsi que militaire si les évènements l’imposent.
-Bien. De quoi est composé votre compagnie ?
-D’une des dernière Haute-Elfe, maitrisant l’archerie magique, d’un paladin semi-orque du Destin, d’un mage maîtrisant les arcanes, d’un kitsune maîtrisant le feu et l’escrime ainsi qu’un gobelin filou et discret et bien sûr, de moi, votre serviteur.
-Votre groupe seul pourrait permettre à n’importe quelle armée à gagner une guerre. Si vous me proposer vos services, je ne peux qu’accepter par ses temps troubles. »
CraKorIne fit une nouvelle révérence.
« Bien madame, si vous voulez bien me suivre, nous attendrons votre compagnie à l’intérieur. »
Une heure passa avant que le groupe n’arrive aux portes de la ville. Un tel groupe armée n’aurais pas pu passer les portes avec les derniers évènements, mais un messager seigneurial leur permit de passer avec une lettre portant une lettre cachetée du sceau du seigneur. Ils furent conduits au château et leurs chevaux furent, eux amené à l’écurie.
Le seigneur, qui s’appelait Uribane, avait organisé un grand repas pour ses invités de marque. Bien que la situation soit tendue dehors, Uribane tint à créer une bonne ambiance. Mais tout se brisa lorsqu’une voix sortie de nulle part tonna :
« ETRES DE CETTE PLANETE ! NOUS VENONS EN PAIX ! NE VOUS INQUIETEZ PAS ! »
Tout le monde se figea.
« Quelle est cette magie… ? frissonna le seigneur.
-Ne vous inquiétez pas mon seigneur, rassura Silvia. Cette magie n’est qu’un amplificateur de voix, rien de mal ne va vous arriver. »
Ysania voulu inspecter de plus près ces êtres de métal et reçu l’aval d’Uribane. La troupe sortit du château et se dirigea vers les champs où les créatures semblèrent s’être posés. Ils montrèrent la lettre cachetée au chef de l’armée et purent y aller, non sans les plus hauts gradés de l’armée, un petit peloton de soldats d’élite et le seigneur Uribane lui-même.
« Je ne comprends pas ses créatures, murmura Silvia à Léo, elles ont une espèce de couche transparentes à l’avant d’où on peut voir des choses bouger.
-Peut-être que ses créatures métalliques sont infestées par de plus petites créatures qui les contrôles. » Rien que d’y penser le dégoutait.
« Ou alors, souffla un soldat à côté d’eux, c’est peut-être les petites créatures qui se sont fait avaler par les gros monstres de métal et qui essayent de nous faire signe de nous en aller. »
L’idée n’en était pas moins ragoutante.
Un chuintement se fit entendre et une grande plaque s’ouvrit sur le côté.
« Faites attention ! Il ouvre la bouche ! » Hurla un capitaine.
Les soldats coururent faire un mur de bouclier devant le groupe pour les protéger.
« Calmez-vous soldats, dit Ysania. Ils ont dit venir en paix, peut-être ne vont-ils que nous parlez.
-Mais et les fantômes à l’intérieur vont nous attaquer !
-Allons, allons, nous ne savons même pas si ce sont réellement des fantômes. Et puis si cela était vrai, vos armes et vos boucliers ne se révèleraient inutiles. »
Les soldats pâlirent. Ils ne savaient plus où se mettre.
La plaque toucha doucement le sol. Quelques secondes passèrent avant que quelque chose en sorte. Et ça ressemblai fortement à un être humain.
« Bonjour peuple de cette planète. » Clama l’être humain sorti de l’être de métal. « Nous sommes venu de loin et en paix. Comprenez-vous ma langue ? Je suis le générale Maxini. Je le répète nous venons en paix. »
Article ajouté le Vendredi 21 Juillet 2017 à 11h07 |
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