Chapitre 2
et voilà le deuxième chapitre :) le troisième arrive très bientôt!
Science-Fiction VS Fantaisie
Chapitre 2
Une rencontre en forêt
Le chemin passait au centre d’une forêt noire et dense. En somme le parfait endroit pour une embuscade, seulement, la forêt était si grande qu’en faire le détour obligeait à trois jours de voyages en plus ainsi que de passer par des marais au sud et des montagnes au nord. Ce qui rajoutait encore des jours de voyage et les risques de faire une mauvaise rencontre était décuplé. Tout cela Eyorn le savait, c’était d’ailleurs pour cela que lui et ses hommes c’étaient installés ici. C’était par ici que passait tous les marchands. Donc, c’était le meilleur endroit pour devenir riche très vite lorsqu’on embrassait une carrière de voleur, maraudeur. Cela faisait quelque temps qu’ils c’étaient établi ici et jamais dans sa longue vie d’elfe Eyorn n’avait gagné aussi rapidement de l’argent. Ils avaient établi leur campement à une trentaine de mètre du chemin. Six hommes faisaient le guet de chaque côté du chemin pour repérer les éventuelles cibles.
Eyorn était assis près du feu, il faisait cuir de la viande qu’ils avaient substituer au dernier marchand passé par le chemin. Ils allaient se faire un festin ce midi. Cela faisait longtemps tout de même qu’ils n’auraient pas aussi bien manger. Un homme s’approcha de lui sans faire de bruit. Eyorn se retourna, poussant la viande hors du feu.
« Y’en a qui arrive chef.
-Combien sont-ils Erban ?
-Six chef trois femmes, un homme bizarre, un semi-orque et un gobelin.
-Comment ça bizarre ? Est que lui et le semi-orque sont armés ?
-Il a une queue de renard et des oreilles aussi. Par contre ils ne sont pas beaucoup armés. Une grosse épée pour le demi-orque et un sabre pour l’humain.
-C’est un kitsune, il pourrait poser problème par contre, le gobelin ne devrait pas poser de problème. Y a-t-il d’autre particularité dans le groupe ?
-Oui chef, l’une des femmes est une elfe. Mais pas comme vous chef, plus pâle. Et ses cheveux sont bleus aussi. Ça vous dérange chef ?
-Non, il faut juste le savoir pour éviter les mauvaise surprise Erban. Et les autres femmes ? Elles sont comment ?
-Bin… Y en a une, elle est pas très grande et maigre. C’est elle qu’y s’occupe du gobelin. Puis l’autre elle est pâle comme l’autre, mais elle a pas d’oreilles pointues. Pis ses cheveux sont en argent chef. »
Eyorn hocha la tête. C’était peut-être les femmes d’une famille riche. Peut-être noble. Pour éviter tout problèmes, elles avaient dû payer des gardes pour traverser la forêt. C’était une aubaine. Elles transportaient surement beaucoup d’or et de bijoux. Il y avait de quoi se faire un pactole.
« Très bien. Erban, rassemble les hommes. Faites encore moins de bruit que d’habitude. Sinon le plan reste le même. Cinq hommes devant avec moi, quatre hommes derrière et trois archers de chaque côté. Normalement, le kitsune et le semi-orque poseront réellement problèmes mais nous pourrons les contrôler. »
Le voleur hocha la tête et s’en alla dans les bois. L’elfe se retourna et étouffa le feu avant de couvrir la viande.
Ce coup-là on va devenir riche. Après mieux vaudrait que l’on change d’endroit. On risque d’attirer trop l’armée. Mais avec tout l’argent qu’on va ramasser on va pouvoir se mettre au vert pendant quelques temps
Il se leva et se prépara. Il mit sa veste de cuir, attacha sa rapière à la hanche, passa son arc par-dessus son épaule et prit un carquois rempli de flèches.
Cela finit, il rejoignit ses hommes près du bord de la route. Il leurs demanda si tout était bon. Ceux-ci, d’un simple mouvement de tête, lui affirmèrent que ça l’était. Il ne restait plus qu’attendre que les voyageurs arrivent.
Cela ne dura que cinq minutes. Avant de les voir, Eyorn entendit la charrette cahotée sur le chemin. Les voix des femmes qui discutaient remontaient le chemin jusqu’à ses oreilles.
Elles ne se doutent de rien. C’est parfait.
Eyorn avait eu peur que l’elfe du groupe ne les repère avec ses sens développé. Mais elle avait dû rester trop longtemps à la ville. Elle n’était plus sur ses gardes. Quand la charrette arriva dans son champ de vision, il jaugea les deux gardes. Le kitsune était assis à l’avant de la charrette, à côté de la femme au cheveu d’argent. Il semblait regarder autour de lui, sans voir les hommes qui les entouraient. Le semi-orque, quant à lui, avançait lentement à côté de la charrette. Son pas pesant résonnait sur le sol.
Je me suis inquiété pour rien à ce que je vois. Ça sera du gâteau.
Au signal il sorti des fourrés avec ses hommes.
« Messieurs, dames, j’ai l’honneur de vous dire que vous êtes victimes d’un vol. Veuillez me remettre votre or et vos objets de valeurs. Si tout se passe dans le calme vous repartirez sans une égratignure. »
Il leur lança un regard qu’il pensa plein d’assurance mais perdit de sa superbe quand il découvrit leurs réactions.
« Vous voilà enfin. »
En se levant ses cheveux bleus foncés tournèrent autour d’elle, accompagnant le mouvement de sa robe immaculé.
« Nous vous avions repérer depuis longtemps messire Eyorn. Il faut dire que nous vous recherchions.
-Vous avoir pillé marchand. Vous être voleur. Vous être méchant. Arzock arrêter vous -dit le semi-orque.
-Ce que veux dire notre ami paladin, c’est que vous êtes recherché, votre bande et vous-même, mort ou vif contre une prime rondelette. »
Le brigand déglutit.
« Nous pouvons négocier. Nous avons de l’or à profusions dans cette forêt. Je suis sûr qu’il vaudra largement la prime sur nos têtes. »
L’elfe le regarda droit dans les yeux. Ils avaient beau être séparé par plusieurs mètres, Eyorn senti ses yeux violets lui transpercer l’âme.
« Non, pour vos crimes vous serez jugé. Tout l’or du monde ne pourra pas les acheter. Nous sommes là pour vous prendre vivant. De gré ou de force. Et sachez que de gré cela vous fera moins mal. »
Eyorn regarda autour de lui. Ses hommes semblaient moins sûr d’eux. Il y avait de quoi. Il fallait qu’il s’en sorte et le seul moyen, c’était que ses hommes les occupent quelques temps.
Il cracha au sol.
« Vous n’êtes rien par rapport à nous ! Vous n’êtes que six ! Nous sommes une vingtaine ! Vous ne nous aurez jamais moi et mes hommes ! Archer ! Tirez ! »
Des fourrés furent tirés une volé de flèches de chaque côté de la route. Le semi-orque paladin tira un bouclier de sous la charrette et le plaça au-dessus de sa tête. Le gobelin sauta au sol esquivant de peu une flèche. La jeune femme qui était resté dans la charrette se leva soudain. Elle leva ses mains eu ciel. Les flèches s’arrêtèrent net dans les airs.
C’est à cette instant que tout dégénéra. Les hommes d’Eyorn foncèrent sur la charrette en hurlant. Le kitsune se leva et d’un mouvement du bras fit apparaître une colonne de feux devant deux hommes. Il se retourna pour affronter ceux qui arrivait derrière lui. Arzock lâcha son écu et chargea les hommes qui arrivaient en face de lui tout en hurlant.
« POUR LA DEESSE !!! »
Il écumait d’une rage intense. Le vent se leva et tournoya autour du combat, giflant les voleurs, les déséquilibrants.
Eyorn décida de ce moment pour fuir. Il courut vers le campement. Il pourrait prendre un peu d’or et des provisions avant de décampés. Il sauta par-dessus les racines, esquiva les branches à une vitesse folle. Il entendait parfaitement les bruits du combat. Il entendait ses hommes grognés sous l’effort. Me semi-orque semblait en combattre quatre d’un coup, tandis que le kitsune en affrontait que deux. Mais c’était déjà énorme. Ceux qui ne combattaient pas ses deux-là étaient soit déjà K.O soit en train d’affronter une force inconnue.
D’un coup, quelque chose le faucha aux jambes. Il tomba au sol, s’assommant contre un tronc d’arbre.
Fait chier ! Que s’est-il passé ?
Il essaya de se relever, mais une douleur aigue lui traversa le corps à partir des genoux. Il retint un cri de douleur de justesse. Il baissa les yeux pour voir si ses jambes n’étaient pas cassées. Mais ce fut bien pire. Il remarqua que sa jambe gauche n’était plus là. Elle était là où il était tombé. Sectionnée. Cette fois-ci il hurla. Il hurla aussi plus fort qu’il n’avait jamais hurlé.
Comme un fantôme, l’elfe en robe s’approcha de lui. Eyorn, même fou de douleur, ne put s’empêcher de remarquer, que sa robe, alors qu’elle marchait dans la forêt, était toujours d’un blanc immaculé. L’elfe portait un arc en main. Un arc de bois blanc, finement travaillé.
« Que m’avez-vous fait ?
-Je vous ai tiré une flèche dessus et elle vous a coupé la jambe. »
Elle parlait avec une voix posée et calme, comme si rien n’était important.
« Mais qui êtes-vous bon sang ?!
-Je me nomme Ysania Bëlia. Je suis une haute elfe et je maitrise l’archerie magique.
-Oh merde… »
Ysania se rapprocha doucement de l’elfe.
« Vous allez mourir si je ne vous fais pas un garrot.
-Je vais mourir de toute manière…
-Certes, mais je n’aurais pas fait justice moi-même. Vous mourrez après votre jugement si le juge le décide. »
Elle s’approcha doucement de lui, déchira la jambe du pantalon d’Eyorn et s’en servit pour faire un garrot.
Les rumeurs de la bataille se calmèrent et des battements d’ailes se firent entendre dans au-dessus de la forêt. Le blessé semblait fiévreux. Il crut que le ailes qu’il entendait au loin était celui des anges.
« Pour toi ça sera les démons. Mais ce n’est pas encore ton heure Eyorn. Pas tout de suite. »
Le bruit se rapprocha et du vent fit brasser les branches au-dessus d’eux. Une forme humaine avec deux puissantes ailes se découpait dans le ciel. La forme descendit petit à petit jusqu’à toucher le sol. C’était la jeune femme aux cheveux argenté. Ses bras avaient été remplacé par des ailes écailleuse de couleur argenté.
« Qu’est-ce que…
-CraKorIne est une dragonne d’argent, explique Ysania. Comment c’est passé l’affrontement CraK’ ?
-Très bien. Arzock à assommer l’avant-garde des brigands avec sa violence habituelle, tandis que moi et Léo jouions de nos pouvoir et de notre habilité au combat pour affronter l’arrière garde. Silvia a bloqué et déstabilisé les archers sur notre sur nos flancs et je crois qu’Ergtarglis en a éliminé quelques-uns.
-Une… Dragonne… »
Eyorn tomba dans l’inconscience. CraKorIne retrouva ses bras humains et prit le corps de l’elfe comme s’il ne pesait rien. Sans un mot les deux femmes revinrent sur le chemin où la magicienne du nom de Silvia était assise sur la charrette, lisant un grimoire à la couverture de cuir élimé par les ans. Léo, le kitsune, nettoyait sa lame avec un tissu. Arzock, s’occupait de soigner sommairement les blessés et de les empilé dans la charrette, pendant que le gobelin Ergtarglis piochait sans aucune honte les poches des captifs. Ce qui lui valait à chaque fois un grognement de la part de semi-orque et d’une œillade sévère. Il arrêtait donc ses activité quelques secondes, puis les recommençait une fois le paladin partit.
CraKorIne plaça Eyorn sur la charrette puis flatta l’encolure des deux chevaux qui tiraient la charrette. Ceux-ci étaient elfiques et étaient justement entrainé à ne pas paniquer lors de batailles.
« Tout le monde va bien ? demanda Ysania. »
Tout le monde répondit par l’affirmative et ils purent se mettre en route pour la ville la plus proche. En sortant de l’abri des arbres ils s’arrêtèrent tous net. Un cercle immense se trouvait dans le ciel. A l’intérieur, on pouvait voir des étoiles lointaines.
« Je n’ai jamais vu cela. » Murmura la haute elfe.
« C’est les Dieux qui arrivent ? demanda Arzock.
-Non… C’est bien pire cher paladin… Bien pire… »
Article ajouté le Mardi 18 Juillet 2017 à 20h57 |
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