Chapitre 1
Voici le premier chapitre de mon histoire. En espérant que cela vous plaise :)
Science-Fiction VS Fantaisie
Chapitre 1
Nouvelle mission
Une porte coulissante s’ouvrit dans un chuintement. L’homme, engoncé dans son uniforme, traversa les couloirs d’aciers et d’aluminiums. Son pas vif résonnait dans tout le vaisseau.
Lena était allongée sur sa couchette. Ses cheveux noirs formaient une auréole obscure autour de sa tête. Elle patientait. Que pouvait faire-t-elle d’autre ? Depuis sa dernière mission elle était consigné sur son vaisseau avec interdiction de décoller, et encore moins de remplir les réservoirs. Alors si quelqu’un venait la chercher, elle attendrait.
La porte de sa cabine s’ouvrit et un homme, dont l’uniforme semblait trop serré au niveau du ventre et qui semblait haut gradé par son nombre de médailles sur la poitrine, se positionna à l’encadrement.
« Lena Majka, la générale de l’armée humaine vous demande. Veuillez me suivre. »
Il amorça le geste pour se retourner, mais s’arrêta. Lena n’avait pas bougé d’un pouce. Il n’avait pas l’habitude qu’on ne lui obéisse pas au doigt et à l’œil.
« Capitaine de vaisseau Lena Majka, la générale Maxini vous donne l’ordre de la rejoindre dans son bureau. »
La jeune femme se redressa sur sa couchette et fixa le militaire.
« Malheureusement, dit-elle, la générale Maxini m’a donné l’ordre, inconditionnel de rester dans mon vaisseau et de n’en sortir sous aucun prétexte colonel Bristnia. Or, il me semble que vous suivre est un prétexte pour ne sortir de mon vaisseau. N’est-ce pas colonel Bristnia ?
-Un ordre de la générale Maxini n’est pas un prétexte ! C’est l’un des ordres les plus haut de l’armée, alors suivez-moi ! »
Son visage rubicond sembla sur le point de craquer. Il soufflait fortement par son nez. Lena lui souria. Un sourire rieur. Mais elle ne disait rien.
« C’est un ordre ! Capitaine de vaisseau Lena Majka suivez-moi ou vous serez mise aux fers ! »
Lena ne bougea toujours pas.
« Mais, si vous me mettez aux fers, je ne pourrais pas aller voir la générale Maxini, comme je serais en prison. »
Le colonel sembla sourire, mais comme son visage était tellement serré que ses lèvres se retroussèrent, dévoilant ses dents.
« Eh bien, elle viendra vous voir en geôle. »
Lena se leva et regarda Bristnia, le sourire aux lèvres
« Très bien colonel. Emmenez-moi donc en prison. »
Le visage du colonel se décrispa petit à petit.
« Vous n’êtes que de la racaille Majka. Je me demande vraiment pourquoi la générale Maxini vous a accordé l’immunité. Soldats ! Mettez la capitaine Majka aux arrêts ! »
A ses mots, le colonel se retourna d’un mouvement brusque et s’en alla, laissant la place à deux soldats tenant une paire de menotte.
« Capitaine de vaisseau Lena Majka, vous êtes mis aux arrêts par ordre du colonel Bristnia. Veuillez nous suivre sans faire d’histoire. »
Lena tendit les poignets vers eux, de tel sorte qu’ils purent lui passez les menottes plus facilement. Puis elle sortit en compagnie de ses deux nouveaux gardes de sa cabine. La captive tourna la tête et vit son mécanicien de bord, Estrequn, un Eckir spécialisé dans l’astromécanique. Celui-ci les regardait, ses petits yeux pétillaient et Lena remarqua qu’il se retenait de rire sous son museau. Lena lui fit les gros yeux et il détala dans les couloirs. Les soldats se retournèrent, mais ne virent que le bout de la queue disparaître dans un couloir. Ils haussèrent les épaules, ils avaient des ordres et ils allaient les suivre.
Lena fut sommé de descendre de nombreux escaliers pour arriver aux geôles. Ce n’était pas la première fois qu’elle s’y rendait, et surement pas la dernière.
Les deux soldats ouvrirent la porte, la firent rentrer sans la bousculer, puis lui enlevèrent les menottes avant de fermer la porte.
La jeune femme se retourna et inspecta sa cellule. Grande de quatre mètres sur cinq, les murs blancs réfléchissaient le peu de lumière que procurait le néon accroché au plafond. Une couchette de métal, sur laquelle était posé une fine couverture et un oreiller déformé, se trouvait sur le mur gauche tandis que le mur droit avait une latrine ainsi qu’une table et une chaise. Lena s’assit sur la couchette et attendit. Au bout de moins de quinze minutes Lena entendit des voix parler fortement, ainsi que des pas vifs dans le couloir. Elle ne comprenait pas encore ce qu’il se disait, mais elle comprit que la générale Maxini arrivait suivi du colonel Bristnia. Et sa semblai chauffé pour le colonel.
« Je vous avais ordonné de l’amener dans mon bureau ! Pas la mettre en geôle ! Mais qu’est-ce qui vous est passez par la tête Bristnia ?
- C’est une criminelle générale. Elle n’a eu que ce qu’elle méritait.
-Et en m’obligeant à venir, c’est elle qui se joue de nous colonel ! Vous l’auriez forcé à venir dans mon bureau avec les menottes aux poignets, là Vous auriez gagné. Mais là elle se fout de vous !
-Mais… commença le colonel.
-Taisez-vous. Je ne veux plus vous entendre. »
Lena ne bougea pas et attendit que la porte s’ouvre pour se lever et se mettre au garde à vous. De l’autre côté de la porte se trouvait la générale Maxini, accompagné des deux soldats qui avaient embarqué Lena et du colonel. La générale était une femme d’âge, sèche, elle se tenait droite comme un i dans son uniforme. Ses cheveux courts encadrèrent son visage qui fut beau autre fois mais qu’une cicatrice défigurait tout le côté droit. Elle reçut cette blessure lorsqu’elle n’était encore lieutenante. C’était durant une campagne contre une espèce d’alien qui saccageait une région sur une planète vers la ceinture d’Orion. Une de ces bestioles lui avait sauté dessus et l’avait ravagé à coup de griffes et de dents. On raconte qu’elle l’aurait par la suite tué au couteau et serait revenu le lendemain à la base avec la tête d’une trentaine de ses bestioles à la ceinture. Son œil avait été remplacé par la suite par une prothèse bionique qui semblait bouger seul au moindre mouvement.
La générale toisa Lena de haut en bas.
« Ça fait combien de fois que je me déplace en geôle pour vous voir capitaine ?
-Quatre ma générale.
-Vous m’épuisez Majka. Vous ne pouvez pas obéir à un ordre de temps en temps ?
-Pas quand c’est lui qui vient me les donné -déclara Lena en montrant le colonel. Vous savez très bien qu’on se piffre pas lui et moi.
-TAISEZ VOUS MAJKA ! J’en ai plus que marre de vos querelles absurdes ! Ne me faites pas regretter ma décision Majka ou alors ça sera le peloton pour vous et vos camarades !
-Ma générale… » Tenta Lena.
« Rappelez-vous dans quelle situation vous étiez la première fois que l’on a discuté. Vous étiez enfermé ici pour piraterie je vous rappelle ! Et vous étiez prêtes à tout pour ne pas mourir, vous et vos hommes. C’est ça que j’ai apprécier chez vous Majka. Vous vous êtes battu pour la vie de tous vos hommes, jusqu’au dernier. Alors ne me faites pas regretter mon choix.
-Bien ma générale. » Lena baissa la tête, confuse.
« Mais vous avez de la chance, j’ai trop besoin de vous pour vous faire exécuter. J’ai une mission pour vous. Vous allez venir dans mon bureau cette fois, ou je dois vous assommer moi-même pour que vous vouliez bien venir ? »
La capitaine fut parcourue d’un frisson de terreur. Si la moitié de ce qu’on racontait sur la générale était vraie, mieux valait la suivre gentiment. Lena hocha la tête et suivi la générale hors de la cellule. Elle n’osa même pas tourner la tête pour voir le regard du colonel.
Une fois les cellules dépassées, les deux soldats quittèrent l’escorte. Seul restaient la générale, le colonel et Lena. Une fois éloigné la générale se retourna et toisa Lena.
« La prochaine fois que vous me forcer à descendre vous rejoindre en cellule, je fais fusiller l’un de vos amis. Est-ce que je me fais bien comprendre capitaine Majka ?
-Oui ma générale…
-Vous la ramenez moins là Lena ! C’est bien fait pour votre -commença le colonel.
-Fermez là vous aussi ! Si vous aviez plus de couilles je n’aurais pas été obligé de m’humilier face aux soldats ! Alors la prochaine fois que je vous donne un ordre faites en sorte qu’il soit accompli, c’est clair colonel ? »
Le colonel Bristnia glapit et ne dit plus mot. La générale Maxini congédia sèchement le colonel et emmena Lena à son bureau. Celui-ci se trouvait au dernier étage et était des plus luxueux. Mais c’était le bureau de fonction de Maxini et elle ne l’appréciait guère, elle le trouvait pompeux et trop peu défendable. Elle avait notamment découvert plusieurs micros dedans. Alors, pour les affaires des plus importantes elle utilisait une pièce annexe. Celle-ci était enforcé pour résisté à une explosion capable de rasés plusieurs dizaines d’un seul coup. En plus elle était constamment soumise à une vérification pour repérer le moindre micro et effaçait à l’entrer et à la sortie toute les mémoires de chaque appareil électronique. C’est dans ce bureau qu’était emmené Lena. L’affaire était réellement importante.
Personne ne gardait l’entré car personne, en dehors de la générale, ne pouvait l’ouvrir. Il fallait qu’elle passe un nombre élevé de scanners puis rentre finalement un code interminable. C’était la pièce la plus sûr de tout le B.A.G.H (Bureau des Armée Galactique Humaine). Même le bunker en dessous était moins solide et moins protégé. L’intérieur n’avait pas beaucoup de décoration. Un bureau en bois gris d’Ezobern, un fauteuil rouge, deux chaises stylisées, une lampe de bureau et un luminaire, un tableau représentant une montagne de Hovshor et c’était tout. La générale Maxini s’assit sur le fauteuil et invita Lena à choisir une chaise. Une fois toute les deux assise, Maxini prit la parole.
« Vous devez avoir compris pourquoi je vous ai fait venir ici capitaine.
-A cause des Fléaux ? Vous voulez que mon équipe s’occupe de ses connards ? Vous savez pourtant qu’aucune arme conventionnelle ne semble leurs faire mal.
-C’est bien à cause des Fléaux bien vu, mais si c’était pour vous envoyer en missions suicide je ne vous aurais pas amener ici capitaine.
-Alors c’est pourquoi ma générale ? Les Fléaux détruisent planètes sur planètes et rien ne les bloque pour l’instant. Je ne vois pas bien ce que nous pouvons faire, moi et mon équipe, à part essayer de les retarder pendant que vous trouviez une solution.
-Parce que la solution est déjà toute trouvée, le Conseil a déjà approuver mais il faut la mettre en œuvre.
-Et c’est quoi la solution pour tuer ces monstres ?
-A notre connaissance aucune.
-Alors quelle est votre solution ? Vous voulez qu’on fasse tous nos bagages et qu’on se tire aussi vite que nos vaisseaux le permettent et qu’on n’espère pas mourir de faim et de soif avant d’atteindre la prochaine galaxie ?
-C’est presque ça Majka, on va traverser des trous de vers. On vient tout juste de comprendre comment les créer et on imagine pouvoir les contrôler.
-C’est rassurant ça…
-Seulement on ne sait pas où il mène, vous me suivez ?
-Et c’est là qu’on intervient mon équipe et moi, c’est ça ? On traverse un de ces trous de vers et on revient si c’est cool de l’autre côté ?
-C’est tout à fait ça.
-C’est du suicide ce que vous demandez.
-Oui, c’est pourquoi je vous le demande. »
Article ajouté le Lundi 17 Juillet 2017 à 13h41 |
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