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Le repaire aux mille et un manuscrits
de Suroh

                   



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Ça me turlipine depuis un certain temps
Oui, je n'ai pas mis de majuscule au titre : je ne sais pas comment faire :'( EDIT : Merci à Konn pour le raccourci clavier !

Bon, après un article plutôt farfelu, en voilà un vraiment concret car ça ne veut pas me sortir de la tête.

La chose est simple, je n'arrive pas à écrire des textes "longs" ou alors il faut vraiment que je me force. Instinctivement, j'alignerai assez facilement quatre ou cinq paragraphes mais ça s'arrête là. Après, pane sèche d'inspiration.

Un exemple récent, ce texte gribouillé il y a quelques heures, je n'arrive pas à lui donner une suite ou une fin :
Spoiler
L'immense bûcher brûlait sur la place centrale du village, alors que la nuit venait de tomber. Situées tout autour, les diverses maisons des villageois formaient une ronde, comme la barrière d'un enclos où diverses bêtes allaient être lâchées en liberté pour la première fois. Leurs facades avaient toutes été enjolivées par une multitude d'accessoires tous plus agréables à l'oeil les uns que les autres : des colliers de fleurs ramassées le matin même, des guirlandes de l'une de ces plantes locales d'un mauve profond illuminés par une multitude de flambeaux étaient disposés tantôt sur les fenêtres ou les portes des foyers.

Piétinant de leurs pieds nus la terre fraiche du soir, tout un attroupement d'hommes, de femmes et d'enfants se réchauffait auprès du brasier central. Comme en attente, ils se regardaient fébrilement, parlaient à voix basse et restaient calmes.

Une douce euphorie s'était emparée d'eux, peut-être à cause de l'événement en lui-même ou d'alcool qui effectuait son chemin petit à petit dans les veines de chacun d'eux, les rendant soudain bien plus enclins aux sourires et à la bonne humeur. Certains s'amusaient de voir la taille de leurs ombres varier selon leurs positions.

S'il devait toutefois y avoir une chose certaine, c'est que malgré le nombre conséquent de villageois – tous étaient présents –, ils faisaient bien pâle figure face à la grandeur du feu qu'ils avaient allumé.

Ce dernier rougoyait et réduisait en poussière tout le combustible qui lui avait été donné impitoyablement en éblouissant tous ceux qui, présomptueux, croyaient être capables de soutenir le regard de sa pupille unique. Ce feu gardant cette apparence de divinité, avait toutefois la bienveillance de chauffer la nourriture qu'il apportait à une juste température si rapidemment qu'il fallait prêter une attention soutenue à sa nourriture de peur qu'elle ne soit réduite en cendres.

Cette atmosphère dura quelques temps, quand les résonnements du frappement de baguettes sur la peau d'animaux étirée de tambours surprit tous ces gens en les faisait sursauter. Inlassablement, ce « bam bam » se poursuivait, jusqu'à ce que chacun soit dans une transe telle qu'il ne pouvait réprimer une envie de danser grandissante.

Les ombres de ces villageois se mêlèrent alors dans un ballet frénétique ; les visages des adultes s'épanouissant à mesure que leurs mouvements augmentaient en intensité.

Certes, l'important n'est certainement pas la quantité mais plutôt la qualité (il n'y a qu'à voir les écrits du Papa) mais... je ne sais pas, ça m'agace un peu, ce vide total après seulement quelques lignes.

Je ne demande pas de solution miracle mais est-ce seulement moi ? Un problème récurrent chez les écrivains en herbe ? Ou bien comment vous débrouillez-vous pour réussir à écrire, écrire, écrire... ?
Article ajouté le Lundi 10 Juillet 2017 à 00h41 | |

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