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Être lonely, l'affaire d'un Phyllali
de Skyzoguy

                   



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Chroniques et essais de styles et de genres
Remise en contexte : 1h du matin, je viens de finir mon livre, ennui palpable. Courts textes écrits en 15 minutes chacun
  • Chroniques... Toujours ce même mot... Je suis vraiment incapable de trouver des synonymes.

    C'est à ça que je pense quand je commence un nouveau projet. Mon incapacité à trouver des synonymes est le pire handicap possible pour le perfectionniste que je suis ; toujours dans l'obligation de changer la tournure de mes phrases ou de les supprimer pour éviter les répétitions. Je ne comprends toujours pas comment mes écrits peuvent être appréciés. Trop courts, pas assez développés, crus, sans styles recherchés... Après tout je n'ai jamais le temps d'écrire, ni même la concentration adéquate, d'où ma seconde pensée

    Encore un projet qui va finir au bout du 1er chapitre...
  • 2:00

    Je n'arrive pas à dormir. Je n'essaye pas, en fait. Je continue à imaginer mes personnages dans différentes situations. Mes parents sont dans le salon. J'entends la télévision brailler, mon père qui parle et ma mère qui lui demande de se taire. Cette nuit me semble être comme toutes les autres.

    3:30

    Je m'ennuie. Mon imagination est tarie. Mon esprit ressasse les pensées des dernières heures quand je ferme les yeux. Il m'empêche de dormir. Encore. Ma mère vient de se coucher. Ils ont éteint la lumière du salon. Je n'aperçois que la lumière changeante de la télévision. Le son de cette dernière est coupé. Je peux entendre la radio. Cette nuit me semble longue.

    4:45

    Je n'ai plus la force de lire. Mon esprit me bloque et m'oblige à rester éveillé. Je sens que je ne vais pas fermer l’œil de la nuit. Mon père vient aussi de se coucher. Le silence règne dans l'appartement, m'enfonçant dans ma solitude. Cette nuit me semble de mauvais augure.

    5:20

    Je me sens mal. Mon mauvais pressentiment s'est révélé être vrai. Des pensées sombres enfouies dans mon être ont resurgi pour pimenter ma nuit. Je n'ai plus l'envie de sortir de mon lit pour aller chercher de quoi me divertir. Les seuls objets qui sont à portée de main sont mon cutter et un paquet de mouchoirs. Deux d'entre eux gisent sur le sol, usagés et soigneusement pliés. Le silence devient oppressant. Je commence à entendre distinctement l'ampoule de ma veilleuse grésiller. Je connais trop bien ce silence et ce qui arrive après lui. Il faut que je me force à me lever pour allumer ma lampe. Cette nuit me semble être celle de trop.

    5:40

    Trop tard. Je n'ai pas pu allumer ma lampe. Je n'ai pas pu me lever. Malgré ma veilleuse, ma nyctophobie s'est réveillée. Elle a emmené avec elle une de mes crises d'angoisse, un état à la limite du supportable où mes nerfs osent flancher. Je suis resté quinze minutes immobile, guettant un danger imminent et fictif.
    Finalement, les deux objets étaient les seuls à pouvoir être utile. La lame du cutter est sortie, d'une couleur argent terni. Un troisième mouchoir est posé sur le sol. Il est froissé et roulé en boule, imprégné de rouge ; le même qui recouvre le dos de ma main gauche. Cette nuit me semble
Article ajouté le Dimanche 28 Mai 2017 à 12h10 | |

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