Felt like writing in English... + trad' en français
J'avais envie d'écrire en anglais. Parfois, ça m'arrive, j'aime manier d'autres langues. Y'a peut-être des fautes, même si je parle plus ou moins couramment l'anglais. J'ai quand même traduit le texte, mais je trouve que l'original dégage un truc en plus... l'impulsion du moment, voyez ? (Et le fait que je trouve une classe indescriptible à la langue de Shakespeare doit expliquer pourquoi je préfère l'original...)
Texte d'origine (anglais)
The ghost of a memory ; that's what she was. Margaret? Forgotten. It wasn't more than a name to a dead face.
There remained only him. Meyer and his blonde hair, and his eyes of a gray that tarnish over the years, and his ghostly paleness, and his priceless suits, and his silk robes, and that damn whiskey that found refuge in his glass and down his throat each fucking night, since this idiot was gone!
He remembered her, perfectly, with the tiniest details ; he could replicate her face on a scrap of paper, if he had the slightest skill to use a pencil not to write down huge numbers in his books of account. That, was over too, now. Sell alcohol illegally, bypassing that stupid law... he had risked enough, and wouldn't do anything of his life now.
The calendar lying on the desk drew his attention, again. February, the 17th, 1921. Forty three days since her death. Just a sigh and a sip of whiskey ; all we erase and start again.
Texte traduit (français)
Le spectre d'un souvenir ; voilà ce qu'elle était. Margaret ? Oubliée. Ce n'était plus qu'un nom sur un visage de morte.
Il ne restait plus que lui. Meyer et sa blondeur, et ses globes oculaires d'un gris qui se ternissait au fil des ans, et sa pâleur fantomatique, et ses costumes hors de prix, et ses peignoirs de soie, et ce foutu whiskey qui trouvait refuge dans son verre et au fond de sa gorge chaque soir, depuis qu'elle était partie, cette idiote !
Il se souvenait parfaitement d'elle, dans les moindres détails ; il aurait pu reproduire son visage sur une feuille de papier, s'il avait le moindre talent pour se servir d'un crayon autrement que pour inscrire des nombres à rallonge dans ses livres de compte. C'était fini, ça aussi, maintenant. Vendre de l'alcool illégalement, en contournant cette loi stupide... il avait assez risqué et n'avait plus le cœur à rien.
Le calendrier posé sur le bureau attira une nouvelle fois son attention. Dix-sept février 1921. Quarante-trois jours depuis sa mort. Un soupir, une gorgée de whiskey ; on efface tout et on recommence.
Article ajouté le Jeudi 28 Juillet 2016 à 12h56 |
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