Chips aux crevettes
de Eliii

Maintenant qu'ils ont été révélés, avec leurs noms français (ridicules pour la plupart, ahem), autant dire ce que j'en pense.

- Tokorico, le truc électrique et fée considéré comme la divinité de l'une des îles d'Alola. Bon, en dehors de son nom complètement con, il m'a l'air plutôt intéressant et son design a le mérite d'être original. A voir.

- Denticrisse. Alors là, ce truc m'aura fait m'étouffer avec mon morceau de poulet devant les yeux ébahis de mon coloc' tellement il a une sale tronche. Des couleurs criardes, des grosses lèvres et des affreuses dents pointues. Le type eau et psy me semblait assez évident au vu de l'apparence globale du Poké. Je l'aime bien, il est original.

- Bombydou (Pompidou ou George pour les intimes)... bah à part être plutôt mignon, il a pas grand chose pour lui. A voir pour d'éventuelles évos intéressantes.

- Draïeul est un dragon pédophile de type dragon et normal. Voilà.

- Togedemaru me fait l'effet de Dedenne de la génération précédente. En gros : erk.

- Chrysapile est un PUTAIN DE MINIBUS.

- Lucanon a un design assez intéressant et un double type électrique et insecte, truc nouveau, c'est bien d'innover. Pour l'instant il me plaît bien.

- Dodoala... est un koala qui dort perpétuellement. Ca doit être légèrement chiant comme vie.

- Rocabot est mignon, mais son nom français est assez ringard. J'aime le fait d'avoir un équivalent des éternels Zigzaton, Medhyèna... mais de type Roche !



Et sinon, je sais pas comment ça m'est venu, mais... c'est venu, point. Un petit texte tout con, écrit en dix minutes après avoir contemplé la vieille radio de l'appart'.


Le mince corps se hissa hors du fauteuil de cuir élimé et se traîna tant bien que mal, sans prendre sa canne dont il aurait pourtant bien besoin, vers le meuble de bois placé juste sous la fenêtre aux vieux rideaux. Des rideaux aux motifs fleuris qu'il trouvait hideux, mais sa femme les adorait. Il n'avait pas pu se résoudre à les enlever, c'est comme si elle vivait encore à travers ces bouts de tissu décharnés. Il secoua la tête. Ridicule.
La vue de ces ignobles rideaux pleins de souvenirs lui parut insupportable, si bien que ses orbes gris dévièrent vers sa main gauche. Un unique anneau, simple, doré, mais dont la signification allait bien au-delà d'une simple valeur financière. Un bijou de luxe, assurément, d'or véritable à dix-huit carats, lui avait assuré le bijoutier, quelques six ans plus tôt. Et maintenant, il avait trente-sept ans et avait déjà tout perdu. Tout, à part ces stupides rideaux fleuris et cette maison trop grande pour lui.
Il effleura, de ses doigts fins ayant longtemps servi à presser les touches d'un piano, le meuble d'acajou sur lequel trônait une vieille radio, soulevant du même coup une couche de poussière impressionnante. Sa main se posa sur l'objet électrique, tenta de l'allumer, mais se ravisa. Briser le silence... non, pas encore. Il attendrait.