Blog d'un Thyllou sauvauge...
de Aethyll

Et oui, dans l'étude des arts, il y a un volet poésie...
C'est bien beau et cool tout ça, mais il y avait un bel exercice de création sur un poème classique.

Ok, ok... c'est bon, une semaine pour faire ça c'est pas trop mal... NOT !!!
Ça m'a prit des heures pour le faire, car (vive moi -_-) je me suis entêté à faire un poème lyrique et comme il me manquait de défi, au lieu d'opter pour un sonnet j'ai opté pour une balade...

Ça peut paraître flou pour certains, mais les poèmes du classicisme étaient tous construits de manière presque mathématique. Sans compter que le sujet doit être soit lyrique ou satirique, on ne peut pas parler de n'importe quoi...

En gros une balade est la forme la plus difficile du classicisme, trois strophes carrées (même nombre de syllabes dans chaque vers qu'il y a de vers dans la strophe) et une dernière qui a seulement la moitié des vers qu'il y a dans les autres strophes.
Facile jusque là...
La complication arrive...
Le dernier vers de chaque strophe doit être identique et le premier vers de la dernière strophe doit commencer par prince.
Ok... pas si pire...
Le problème vient dans les rimes. Elles sont toutes croisées, mais une très faible variété de mots sachant que tu dois utiliser les même trois rimes durant tous le poème.
Wait, what ?! O_O
Moi qui a choisi de le faire en octosyllabes, je vais devoir faire 28 vers avec trois rimes différentes durant tous le poème sans réutiliser les même mots (excepté pour le dernier vers de chaque strophe)! O_o
Ah oui, et il ne faut pas oublier de mettre autant de rimes masculines et féminines...

Bon, c'est un peu de ma faute, j'aurai pû prendre un petit sonnet et faire ça en deux heures gros max, mais quand le prof à dit le mot jamais et impossible pour la balade, j'ai crié :
CHALLENGE ACCEPTED !!!!

...
...
...
...
-_-
...
...
...
...

Mais j'ai eu un beau 100% :)
Je vous le montre



C'est une balade pour toi...


Je t'avais fait une promesse,
Que je n'ai pas su respecter.
C'est peut-être une maladresse,
Cela t'a quand même blessé.
Je me souviens... Chaque baiser...
Mais ma vie me semblait trop dure.
De retour, je viens m'excuser.
Je ne pars plus. Je te le jure...

Tu auras toujours ma tendresse,
Je ne peux pas te l'enlever.
J'en ai acquis de la sagesse,
Je sais, je vais toujours t'aimer.
Mon corps en est tout embrasé,
Là pour ta personne si pure,
A qui, à jamais je serais.
Je ne pars plus, je te le jure.

Tes superbes yeux de déesses,
Que je ne peux pas regarder,
Sans que tout mon cœur ne se presse.
Jamais je ne m'en tannerais.
Ils m'empêchent de respirer,
Et me poussent sur la bordure,
D'encore une fois t'embrasser...
Je ne pars plus, je te le jure...

Prince fou de l'amour passé,
J'attends juste que tu sois sure
De pouvoir encore m'aimer.
Je ne pars plus... Je te le jure.



Le poster sur un blog, ça reste facile... Car notre cher professeur adoré avait ''oublié'' de nous dire que nous devions aller le lire au devant de la classe.
Bah, ça c'est quand même bien passé et c'est ainsi que je vais clore cet article, n'oubliez pas de me critiquer si ça vous chante. Positivement ou négativement, tant qu'il y a une justification valable, je suis ouvert et à l'écoute.

PS : Entre nous (je parle aux filles :P), la poésie vous ouvre encore le coeur et je le sais... ;)