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De la simple complexité de la dimension temps
(ou de l'art de vouloir réfléchir à des trucs dont Monsieur et Madame Tout-le-monde n'a rien à fiche)

Bonjour à tous ! Ici, je vais donc essayer de vous exposer mon point de vue sur l'une des choses les plus déroutantes : le temps. Comment ai-je eu cette idée saugrenue ? Sais pas, je réfléchissais à une expérience plus ou moins récente alors que je m'ennuyais sous la douche (bah oui, y'en a qu'ont rien d'autre à foutre dans ces moments-là. Exemple devant vous...).

Bref. Je ne sais que très peu de choses dessus (d'ailleurs, quiconque pourra me fournir plus d'informations aura ma gratitude éternelle), mais je vais essayer de vous dire tout ce que je sais à propos de cette fameuse expérience :

Date : Inconnue. Échelle allant probablement de 1920 à 2012.
Auteur : Inconnu.
Détails de l'expérience : Nada.
Résultat de l'expérience : On ne sait trop comment, on a découvert qu'une des particules générées durant l'expérience (qui, je suppose, se trouvait bien sûr avec un seul lot de particules au départ, qui devaient réagir ensemble de manière bien précise et ce dans le vide) se serait désintégrée avant d'être générée. Ouah.

A cela, donc, j'ai trouvé plusieurs conclusions à en déduire :
1 ~ Problème dans l'expérience (vide non suffisamment total, ça suffit amplement à troubler l'expérience et à fausser ce résultat improbable)
2 ~ Problème de matériel (ça arrive...)
3 ~ Cette particule, une fois générée, aurait mystérieusement remonté le temps, puis se serait désintégrée. Ouah.

Bien sûr, ce troisième résultat ne m'a pas paru le plus exploitable, je me suis bien sûr dit que, le plus probable (surtout que ça pouvait être fait durant les années 1920...) était l'erreur d'expérience et/ou de matos. Mais, m'arrêtant là pour l'expérience, j'en suis allée à songer (pour le fun, j'en avais pas encore fini avec ma douche, puisque tout ceci n'a même pas pris trente secondes... J'réfléchis trop vite, parfois...) j'men suis donc mise à songer aux voyages temporels, et au fonctionnement du temps. Ouah.

Malheureusement, si mon père est ingénieur et ma mère biologiste, il n'y a pas de physicien spécialisé en la matière dans ma famille (ma grand-mère, professeur de physique retraité, me semble bien plus calée dans le simpliste programme du lycée que dans les approfondissements allant à la physique quantique qu'on étudie en laboratoire en ce moment). Mon seul moyen d'obtenir des informations sur la dimension temps, ce sont les bouquins. Oui, mais les bouquins, soit ils datent beaucoup, soit ils sont tellement vulgarisés qu'on ne peut pas en exploiter grand-chose à ce niveau-là.
Bref, j'ai pris mon courage à deux mains ('fin non, j'tenais déjà le savon... /PAF), et j'ai essayé de réfléchir scientifiquement à ce problème.
Y'a quand même un truc que j'ai lu dans bon nombre de bouquins, c'est le truc des trous de ver. Des "raccourcis" dans l'espace qui reviennent à des raccourcis dans le temps, à condition que la relativité d'Einstein ait raison (car il semblerait qu'un lycéen strasbourgeois m'ait devancée... *pleurniche dans son coin*). Donc, il serait possible de remonter le temps en allant dans un trou de ver ; mais il faut pour cela un déplacement, puisque les extrémités du trou de ver ne sont pas au même endroit (ou alors, ça ne sert à rien puisqu'on fait un voyage vers le présent /PAF).

M'enfin, ce n'est pas cela qui nous explique comment se comporte la dimension du temps ! Bah non.

Une dimension, dans l'espace, c'est une droite. Tout point appartenant à la dimension 1 appartient forcément à cette droite. Donc : le temps étant une dimension unique, cela devrait se schématiser sous forme de droite. Une frise correspondant bien sûr à ce genre de choses.
Donc, il y a plusieurs conclusions quand maintenant on se demande comment fonctionne le voyage dans le temps :

1 ~ On ne peut pas changer le cours du temps, (ou plutôt on ne doit pas) sous prétexte de causer des millions d'ennuis et des paradoxes pas croyables. J'y reviendrai.
2 ~ Le temps ne serait en réalité pas si simple que ça. Une ligne, c'est par exemple une voie ferrée. Bah oui, mais la voie ferrée, elle a des embranchements avec d'autres voies ferrées. Comment alors demeurer avec notre dimension unique ? Y'a plusieurs univers, et le fait de changer de voie ferrée, de changer de dimension temps, revient à changer d'univers. Et ça, c'est une hypothèse récente émise par des scientifiques sérieux.

Je reprends : dans le cas de la dimension unique unique, que se passerait-il si, ô hasard, je m'arrangeais pour que Napoléon ne perde pas à Waterloo ? C'est pas dur, on remonte le temps, on prend le thé avec lui, et ô hasard quand on parle tactiques, on lui prouve que la sienne ne tient pas debout et qu'il va perdre. Donc il change de tactique, et il gagne. Oui, mais là, alors ? Il n'aura pas perdu, d'accord. Mais quelles en sont les conséquences ? Plus d'exil à Sainte-Hélène, plus de mort dans l'exil, peut-être plus de conquêtes... Oui, mais les bouquins d'histoire ? On les aura imprimés autrement. Certes, mais si ce n'était que ça... Napoléon est du genre à faire des conquêtes. S'il n'avait pas perdu à Waterloo, il aurait continué, allant de conquête en conquête. Le monde d'aujourd'hui serait peut-être encore sous un Empire dirigé par un descendant de Napoléon. Et qui sait si ça avait permis de faire avancer la science de la même manière, par exemple. Rien ne nous prouve que la science n'aurait pas évolué de manière différente, jusqu'à passer à côté des voyages temporels. Donc pas de machine à voyager dans le temps. Mais comment notre bonhomme, sans machine à voyager dans le temps, aurait-il bien pu voyager dans le temps ?
Certes, le coup de la science qui ne va pas dans le bon sens, ce n'est pas prouvé du tout, et c'est peut-être complètement faux. Mais quand même, le monde qui change complètement, ce n'est pas négligeable, et c'est peut-être source de paradoxes. Car notre bonhomme, lui, il a dans ses souvenirs que le monde est tel que nous le connaissons. Qu'adviendra-t-il des autres de son temps ?
D'après Retour vers le futur, le voyageur temporel ne voit pas sa mémoire modifiée, quelle que soit l'importance des modifications procurées par son voyage. Mais, selon la logique, cela ne se déroulerait pas réellement ainsi ; puisque Napoléon n'a pas perdu à Waterloo, il aura appris à l'école que Napoléon n'a pas perdu à Waterloo. Donc il croira que Napoléon n'a jamais perdu à Waterloo, qu'il n'y a jamais eu qu'une seule République en France qui s'est éteinte lors du Consulat, puis de l'Empire qui n'a pas eu de fin. Donc, logiquement, il n'aurait pas eu sa mémoire altérée, puisque le temps est une dimension unique unique qui ne peut donc pas comporter des éléments contradictoires à elle-même (c'est la base de la logique).
Mais nous sommes alors face à un paradoxe : lorsque notre bonhomme va voir Napoléon, alors il aura dans ses pensées que Napoléon n'a jamais perdu à Waterloo. Et, lorsqu'ils parleront stratégie, soit c'est un fin stratège et il prouvera qu'il y a une erreur, soit il n'en est pas un et Napoléon perdra à Waterloo. Mais, là, c'est un paradoxe, puisque le monde changera de nouveau en notre présent actuel, et les souvenirs de notre bonhomme aussi.
Il y a deux conclusions à tirer de ça :
1 ~ Il NE FAUT PAS modifier le cours du temps, car ça peut être TRÈS GRAVE. (comme si on n'avait pas remarqué... 8D)
2 ~ Il vaudrait mieux voir ce que ça donne dans le cas où la dimension temps n'est pas si unique unique que ça, au cas où ça résoudrait notre problème...

Nous y sommes donc, à ce deuxième cas. Supposons que, chaque fois que nous sommes face à un choix, un univers parallèle se crée pour chaque choix fait, avec sa propre dimension unique de temps (mais pas vraiment unique unique). Exemple : un bonhomme (pas le même, on va pas l'embêter plus, c'est déjà pas mal d'être la cause d'un gros paradoxe temporel), un bonhomme est donc face à deux portes. Il prendra l'une ou l'autre, mais une seule. Selon celle qu'il prendra, deux univers jailliront de l'univers dans lequel il se trouve, avec leur propre dimension temps qui est exactement la même, jusqu'à ce moment-là. Dans l'une des dimensions temps, il aura pris la porte de gauche, dans l'autre il aura pris la droite. Il existe donc une multitude d'univers (ce que les physiciens appellent théorie des multivers) qui, ainsi, sont semblables mais différents. Y'en aura p'têt un où la météorite d'il y a 65 millions d'années aura raté la Terre, qui sait...
Bref, venons-en à nos voyages temporels : notre charmant bonhomme va cette fois-ci revoir notre Napoléon avec pour ordre de lui faire comprendre qu'il y a une erreur dans sa stratégie pour Waterloo. Comme ce type est suffisamment menacé par nos kalachnikovs, il obéit dans tous les cas. Mais de là, il y en a quand même deux qui surviennent : soit Napoléon n'en fait qu'à sa tête, il perd, et tout coule de source ensuite jusqu'à aujourd'hui, tel que nous le connaissons ; soit Napoléon le croit, gagne la guerre, et nous en allons au monde décrit précédemment. Il y a donc deux univers avec leur propre trame temporelle (enfin, y'en a plus, mais si on ne compte que cet évènement pour simplifier, ça ne nous en fait que deux), qui sont complètement différents. Notre bonhomme vient du premier, celui dont le présent est le nôtre. Ainsi, sa mémoire est "intacte" : Napoléon a perdu à Waterloo, il aura toujours perdu à Waterloo. Lorsqu'il vient le voir, sa mémoire est toujours intacte, qu'il ait convaincu Napoléon ou pas. Dans les deux cas, les mémoires de personne ne sont altérées : c'est juste qu'un univers de plus est né, avec lequel nous n'avons aucun lien. Grosso modo, nous avons écarté le paradoxe, puisque la dimension temps unique n'est contradictoire qu'à une autre dimension temps unique. Les deux n'étant pas uniques uniques, il n'y a plus de problème.
Si donc, après, dans le cas où il a convaincu Napoléon (et n'est pas interné dans quelque asile de fous, comme dans l'autre /PAF), notre cher bonhomme décide donc de rentrer chez lui prendre un bon café, eh bien surprise : le monde sera tel que je l'ai donc décrit, et sa mémoire de "l'ancien temps" (notre présent, quoi /o/) ne sera pas effacée. Mais il n'aura aucun moyen d'y retourner, et sera donc condamné à rester sous l'Empire du XXIe (le pauvre, y s'ra paumé toute sa vie et regrettera peut-être de ne pas avoir choisi l'option "kalachnikov"). Donc, de toute manière il ne rentrera jamais chez lui dans aucun des univers : soit il est interné, soit il se retrouve dans un monde différent du sien. Oh, et, une précision : il faut encore que j'y réfléchisse, (vous donnerai des infos et explications plus tard), mais il est possible que, en plus dans ce monde, en voulant rentrer chez lui il tombe sur un alter-ego du même âge, et dont cette fois la mémoire a été altérée. Sérieux, je le plains, alors je ne vais pas plus le faire souffrir. /o/

Quant à savoir laquelle des deux hypothèses est la bonne... J'vais être franche : j'n'en ai rien à branler, puisque ça ne change rien à notre vie. Qu'on soit dans le premier cas ou dans l'autre, nous n'appartenons qu'à un seul univers à la fois, et le seul moyen de savoir dans quel cas nous sommes serait de construire une machine à voyager dans le temps et de "créer un paradoxe", puisque si nous sommes dans le deuxième cas et qu'on rentre dans notre présent, celui-ci nous semblera différent et notre mémoire n'aura pas changé. Mais c'est une expérience tellement dangereuse à mon goût que, excusez-moi, mais j'interdirais à quiconque oserait tenter ça de le faire, jusqu'à le supprimer si besoin. Nah mais, sérieux, la science c'est bien, mais si c'est pour causer des ennuis, merci mais NON MERCI. Na.
Article ajouté le Dimanche 06 Janvier 2013 à 11h35 | |

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