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The Kokonut Song was Koko-approved™
de Lutias'Kokopelli

                   



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Si jamais il vous arrive de rêver de trucs aussi bizarres, dites-le-moi. %)
Il y a des fois où je me demande si je suis complètement normale... Lisez-donc ce qu'il m'est arrivé la nuit suivant la rédaction de cet article, vous comprendrez. J'ai hésité à le mettre, mais... Il faut qu'on me réponde ; si jamais, par hasard, quelqu'un a, lui aussi, fait un rêve aussi élaboré et profond (au sens figuré du terme, pas au sens propre, car ça concerne les deux dans mon cas 8D) que le mien, qu'il le dise. Car je pourrais me sentir un peu plus normale... %)

Bref. Voici – je vais bien vous rédiger, avec absolument tout ce que j'ai vu dans le rêve, sans rien ajouter - ce qu'il s'est à peu près passé. Juste avant de dormir, je crois, j'avais pensé à arrêter complètement d'écrire des romans. Je dis ça parce que ça risque de vous aider à comprendre. %)

Tout était noir. Un noir profond, uniforme, sans aucune irrégularité. D'étranges plaques d'un blanc lumineux se tenaient autour de moi, immobiles, semblant me regarder, fantomatiques. Il n'y avait pas de sol, ou du moins il était complètement noir ; et pourtant je sentais comme une surface lisse, horizontale et solide sous mes pieds. J'étais debout.

Le silence assourdissant envahissait tout. Il n'y avait aucun bruit, à en donner mal aux oreilles.

Puis, tout d'un coup, il se rompit, laissant place à quelques mots hachés, graves et sévères, ne semblant pas avoir d'origine précise.

« J'aurais préféré te voir morte. »

Puis je chutai. Ce qui était la seconde précédente un sol - invisible, certes, mais solide et palpable - s'était soudainement dérobé sous mes pieds.

Le silence était retombé. Je ne criais pas dans ma chute. Je regardais au-dessus de moi, les plaques qui s'élevaient au fur et à mesure que je m'enfonçais dans l'abîme. Mais je ne criais pas. Je ne pouvais pas crier.

Puis, ma chute ralentit. Je retrouvai à nouveau un sol solide, stable, sous mes deux pieds, debout. Petit à petit, les plaques sortirent de l'ombre, m'entourant de nouveau. Puis, une silhouette s'illumina à son tour, se détachant du noir environnant.
Il s'agissait d'une femme dont l'âge devait approcher les trente à quarante ans. Les cheveux noirs étaient attachés en chignon, mais certaines mèches retombaient sur son dos. Elle portait une robe simple, blanche, d'où sortaient deux ailes de papillon. Elle n'était cependant composée que de noir et de blanc. Aucune couleur, aucune nuance de gris. Rien que du noir et du blanc.

Son regard sévère me toisait avec dégoût. Ses sourcils froncés me fusillaient du regard.

« Regarde, reprit-elle soudainement. Tout ça, c'est de ta faute. »

Je voulus lui demander de quoi elle parlait, mais je ne disais rien. Je ne pouvais rien dire.

« Tous ceux qui sont nés de ton imagination... Ils sont morts. Et ça, c'est de ta faute. »

Je regardai les plaques, une à une. Chacune était gravée d'inscriptions. Même si je ne pouvais pas les lire* et que je n'en voyais qu'une trace grise, linéaire et floue parmi le blanc immaculé, je crus bon de penser qu'il s'agissait de noms. Ceux de tous les personnages de mes nombreuses fictions passées. Qu'elles fussent achevées, abandonnées en milieu de réalisation, ou même jamais sorties de mon esprit.

« Eh oui… La simple décision d’une seule personne peut en changer beaucoup… C’est cela qu’on appelle l’effet papillon. »

J’avais alors regardé ces deux paires d’ailes, qui à présent semblaient prendre tout leur sens.
La femme qui me faisait face restait grave. Chaque fois que sa bouche se refermait pour un temps, le silence reprenait inéluctablement le dessus, toujours plus pesant.

« Tu es vraiment pitoyable. Tu les prives de leur vie pour profiter de la tienne, et tu n’es même pas heureuse. »

Les plaques qui nous entouraient prirent subitement pour moi l’aspect de pierres tombales. Elles s’amassaient par dizaines, et semblaient s’abîmer dans le lointain. Immobiles, me fixant d’un air sévère et accusateur.

« Bien. Maintenant que j’en ai terminé avec toi, continue comme tu le souhaites, ——*. »

Elle fit volte-face, et commença de s’éloigner, toujours du même pas silencieux et incroyablement lent. Le silence était retombé, une fois de plus ; une fois de trop.

Le sol s’effondra de nouveau, en silence ; je recommençai de chuter, m’abîmant toujours plus. Tout s’éloignait de moi, tout devenait de plus en plus noir…

Je me réveillai finalement dans mon lit ; il devait être encore dans les cinq ou six heures du matin. Beaucoup trop tôt, en somme. Mais j’eus beau tenter de me rendormir, chaque fois que mes paupières se refermaient la même scène recommençait ; je continuais encore et toujours de chuter, toujours plus profondément…

La première chose que vous pouvez vous dire serait que j'ai tout inventé, que je n'aurais jamais pu rêver d'un tel truc. Mais je vous le jure, je dis la vérité, j'ai vraiment rêvé de ça, dans tous les détails cités (et en boucle, en plus). Même si j'ai moi-même du mal à me croire, c'est la vérité... %)

Notez tout de même que les détails et descriptions en italique n'ont été pris en compte par mon esprit que parce que je me suis forcée de me souvenir de tout pour pouvoir l'écrire. Si je n'avais pas voulu l'écrire, je ne l'aurais probablement jamais remarqué. %)

* Je rattache ça au fait que, selon une étude scientifique plus ou moins récente, il est impossible de lire lorsque l'on rêve. Apparemment, ceci en est une preuve plus ou moins convaincante. %)
* Il s’agit bien évidemment de mon vrai prénom, dont je vous épargnerai la connaissance purement et simplement inutile. :P
Article ajouté le Jeudi 20 Septembre 2012 à 21h58 | |

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