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Les cinq sens
de Compte-collectif
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Les conseils avisés de l’illustre professeur Sanaito sur l’écriture d’une fanfic.
*se prend un claque*
Hum, navré de ce titre de sale vantarde. Bon, eh bien, cet article est là pour aider les débutants à commencer une fanfic, voilà, parce que bon, je sais que les débuts peuvent être durs…
Tout d’abord, ayez une idée définie, ou mieux encore, ayez déjà la fin de votre fic en tête ! Après, ce n’est qu’une question de créativité pour aller du point A au point B !
Évidemment, rares sont ceux qui savent déjà comment va se terminer leur histoire (je suis rare… *SBAAAFFF !!!). Alors le tout, c’est d’avoir de l’imagination, du temps et de la patience. Car tout ne vient pas en claquant des doigts, il faut longtemps réfléchir pour réussir à coordonner ses idées, et surtout à les faire comprendre en écrivant.
C’est important de ne pas se presser, parce qu’aller trop vite en se laissant déborder par de nouvelles idées qui déboulent favorisent les histoires sans queue ni tête, voire carrément lourdes.
Il faut écrire 3 à 4 pages Word minimum. Pour le maximum ? Ben, il n’est pas défini, mais évitez d’écrire 40 pages…
La panne sèche ? Tout le monde connaît. Quand ça arrive, il ne faut pas baisser les bras. Faites une pause, occupez-vous. Lisez, regardez des films, écoutez des chansons, bref, faites tout votre possible pour trouver de l’inspiration, sans faire de plagiat.
Vous avez votre idée, vous êtes en train d’écrire ? Un peu de français et de mise en page, maintenant. Ayez à portée de main un dictionnaire, un bled, un dico des synonymes. Car on ne peut pas faire confiance à Word pour corriger, il se plante souvent dans les participes passés, par exemple.
Évitez un maximum les répétitions, en utilisant des mots équivalents ou presque. Cela enrichira votre écrit. N’employez pas trop les pronoms "il" et "elle" pour désigner des personnages, il y a d’autres alternative, comme "le dresseur", "le Pokémon", "celui-ci"…
Aérez votre texte, sautez des lignes pour casser les pavés, mais pas à la fin de chaque phrase ; faites des paragraphes cohérents. Ne mettez pas de couleurs, de caractère gras, de soulignement, n’abusez pas des majuscules, ou des points de suspension (sauf cas particuliers, dans le cas d’une mise en forme spéciale).
Enfin, relisez-vous régulièrement, cela vous épargnera les fautes stupides.
Si vous êtes irrécupérable en grammaire, etc., demandez à un bêta-lecteur (moi, par exemple ^^). Les bêta-lecteurs corrigent les fautes des textes sur demande, et peuvent même donner des conseils pour améliorer l’histoire. En général, en retour, ils demandent à ce qu’on signale leur aide dans les informations de la fic, sans pour autant indiquer "fanfic collective", attention. Juste une petite note du style "bêta-lecteur : Untel".
Bon, parlons du moment où vous postez. Mettez un titre adapté, pas trop éloigné du sujet de la fic. Ayez écrit au moins deux chapitres (sauf si c’est un one-shot), ça aide le modérateur à se faire une idée de ce dont elle va parler. Ne postez jamais de chapitres incomplets.
Pour la description, ne surchargez pas d’images, une seule suffit, surtout si elle est grosse. Si vous en avez plusieurs, mettez des liens.
Pour le résumé, vous pouvez :
_* écrire un extrait de l’histoire qui permet de savoir à peu près de quoi il en retourne.
_* faire votre propre résumé, qui montrera l’idée générale du récit, sans dévoiler l’intrigue.
Dans les deux cas, n’écrivez pas un roman entier, faites court.
Pour les mots-clés, dites-vous bien que le but n’est pas d’en avoir le plus possible, mais d’informer les lecteurs. Sélectionnez-les donc avec soin, en vous demandant si, par exemple, "Présence d’armes" convient bien à une fic où il n’y a qu’un pistolet mentionné sur une ligne, qu’il n’a même pas servi, puis plus rien…
Enfin, parlons de l’accès restreint : si vous hésitez à l’appliquer car vous ignorez l’impact qu’aura votre histoire sur des plus jeunes, ne le mettez pas, demandez, une nouvelle fois, conseil. Et puis, les lecteurs le signalent de temps en temps, aussi… s’ils sont nombreux à dire que votre texte n’est pas adapté aux jeunes lecteurs, posez-vous des questions…
Si la fanfic est acceptée, tant mieux, mais ça ne veut pas dire pour autant qu’elle est parfaite. Il y a toujours des choses à améliorer.
Bon, soyez régulier dans l’écriture. Si vous pensez que vous n’allez plus poster pour longtemps, suspendez-la. Si vous l’abandonnez, signalez-le aussi, ne laissez pas les lecteurs en attente…
Si elle est refusée, ne soyez pas en colère. Il y a toujours des raisons à un refus, et le modérateur les donne. Suivez attentivement ses conseils, apportez les modifications nécessaires, et réessayez !
Si vous souhaitez faire évaluer votre fanfiction, assurez-vous d’avoir le nombre de chapitre requis : 10 minimum, sauf pour les O-S. Si la note est mauvaise, ce n’est pas pour vous pénaliser, mais pour vous aider à en avoir une meilleure la prochaine fois (modifiez-la suffisamment, puis attendez deux mois après l’évaluation précédente).
Divers conseils de mise en page :
_* les tirets servent pour les dialogues concrets :
- Salut, ça va ?
- Ouais, et toi ?
_* les guillemets servent aux pensées, aux citations, aux bribes de phrases, ou aux façons de parler :
# « Quelle poisse… » pensa-t-elle.
# C’était un peu « tiré par les cheveux » ou "tiré par les cheveux".
# On entendait à peine le discours du maire. « Je voudrais remercier… » « Je voudrais ajouter… »
# « Rien ne sert de courir, il faut partir à point. »
_* l’italique sert à accentuer des mots, à signaler un document écrit par un personnage, à narrer des souvenirs, à parler par télépathie :
# Il était lourd, très lourd.
# Cher Sacha,
J’ai bien reçu votre lettre, mais j’ai la flemme de vous combattre. Tout le monde sait que j’en sortirai vainqueur.
« Amicalement », Sanaito.
# Il se souvint de ce jour heureux :
Il était seul, face à la mer, quand il avait rencontré pour la première fois Kyogre, et qu’il était monté sur son dos pour parcourir les océans.
C’était le bon temps.
# - Qui êtes-vous, où vous cachez-vous ? demanda-t-elle en regardant autour d’elle, terrifiée.
Tu n’as pas besoin de le savoir, répondit une voix dans sa tête.
_* Après un point, un espace puis la majuscule. Après une virgule, un espace.
# Tu m’énerves vraiment, tu sais. Je suis sérieux.
_* Avant et après deux-points, un point-virgule, un point d’exclamation ou d’interrogation, un espace.
C’est logique ; ce sont des maths. Un exemple ? Deux plus deux font quatre : normal !
_* Parfois, il n’y a pas de majuscule après le point d’exclamation ou d’interrogation, car il s’agit d’un élément d’une onomatopée, ou de la partie d’un dialogue qui indique l’état de celui qui parle.
# Ah ! que le temps est long.
# - Tu es sûr que ça va ? demanda-t-elle, inquiète.
Bon, voilà, ce n’est pas grand-chose, mais c’est déjà pas mal pour commencer, non ?
Hum, navré de ce titre de sale vantarde. Bon, eh bien, cet article est là pour aider les débutants à commencer une fanfic, voilà, parce que bon, je sais que les débuts peuvent être durs…
Tout d’abord, ayez une idée définie, ou mieux encore, ayez déjà la fin de votre fic en tête ! Après, ce n’est qu’une question de créativité pour aller du point A au point B !
Évidemment, rares sont ceux qui savent déjà comment va se terminer leur histoire (je suis rare… *SBAAAFFF !!!). Alors le tout, c’est d’avoir de l’imagination, du temps et de la patience. Car tout ne vient pas en claquant des doigts, il faut longtemps réfléchir pour réussir à coordonner ses idées, et surtout à les faire comprendre en écrivant.
C’est important de ne pas se presser, parce qu’aller trop vite en se laissant déborder par de nouvelles idées qui déboulent favorisent les histoires sans queue ni tête, voire carrément lourdes.
Il faut écrire 3 à 4 pages Word minimum. Pour le maximum ? Ben, il n’est pas défini, mais évitez d’écrire 40 pages…
La panne sèche ? Tout le monde connaît. Quand ça arrive, il ne faut pas baisser les bras. Faites une pause, occupez-vous. Lisez, regardez des films, écoutez des chansons, bref, faites tout votre possible pour trouver de l’inspiration, sans faire de plagiat.
Vous avez votre idée, vous êtes en train d’écrire ? Un peu de français et de mise en page, maintenant. Ayez à portée de main un dictionnaire, un bled, un dico des synonymes. Car on ne peut pas faire confiance à Word pour corriger, il se plante souvent dans les participes passés, par exemple.
Évitez un maximum les répétitions, en utilisant des mots équivalents ou presque. Cela enrichira votre écrit. N’employez pas trop les pronoms "il" et "elle" pour désigner des personnages, il y a d’autres alternative, comme "le dresseur", "le Pokémon", "celui-ci"…
Aérez votre texte, sautez des lignes pour casser les pavés, mais pas à la fin de chaque phrase ; faites des paragraphes cohérents. Ne mettez pas de couleurs, de caractère gras, de soulignement, n’abusez pas des majuscules, ou des points de suspension (sauf cas particuliers, dans le cas d’une mise en forme spéciale).
Enfin, relisez-vous régulièrement, cela vous épargnera les fautes stupides.
Si vous êtes irrécupérable en grammaire, etc., demandez à un bêta-lecteur (moi, par exemple ^^). Les bêta-lecteurs corrigent les fautes des textes sur demande, et peuvent même donner des conseils pour améliorer l’histoire. En général, en retour, ils demandent à ce qu’on signale leur aide dans les informations de la fic, sans pour autant indiquer "fanfic collective", attention. Juste une petite note du style "bêta-lecteur : Untel".
Bon, parlons du moment où vous postez. Mettez un titre adapté, pas trop éloigné du sujet de la fic. Ayez écrit au moins deux chapitres (sauf si c’est un one-shot), ça aide le modérateur à se faire une idée de ce dont elle va parler. Ne postez jamais de chapitres incomplets.
Pour la description, ne surchargez pas d’images, une seule suffit, surtout si elle est grosse. Si vous en avez plusieurs, mettez des liens.
Pour le résumé, vous pouvez :
_* écrire un extrait de l’histoire qui permet de savoir à peu près de quoi il en retourne.
_* faire votre propre résumé, qui montrera l’idée générale du récit, sans dévoiler l’intrigue.
Dans les deux cas, n’écrivez pas un roman entier, faites court.
Pour les mots-clés, dites-vous bien que le but n’est pas d’en avoir le plus possible, mais d’informer les lecteurs. Sélectionnez-les donc avec soin, en vous demandant si, par exemple, "Présence d’armes" convient bien à une fic où il n’y a qu’un pistolet mentionné sur une ligne, qu’il n’a même pas servi, puis plus rien…
Enfin, parlons de l’accès restreint : si vous hésitez à l’appliquer car vous ignorez l’impact qu’aura votre histoire sur des plus jeunes, ne le mettez pas, demandez, une nouvelle fois, conseil. Et puis, les lecteurs le signalent de temps en temps, aussi… s’ils sont nombreux à dire que votre texte n’est pas adapté aux jeunes lecteurs, posez-vous des questions…
Si la fanfic est acceptée, tant mieux, mais ça ne veut pas dire pour autant qu’elle est parfaite. Il y a toujours des choses à améliorer.
Bon, soyez régulier dans l’écriture. Si vous pensez que vous n’allez plus poster pour longtemps, suspendez-la. Si vous l’abandonnez, signalez-le aussi, ne laissez pas les lecteurs en attente…
Si elle est refusée, ne soyez pas en colère. Il y a toujours des raisons à un refus, et le modérateur les donne. Suivez attentivement ses conseils, apportez les modifications nécessaires, et réessayez !
Si vous souhaitez faire évaluer votre fanfiction, assurez-vous d’avoir le nombre de chapitre requis : 10 minimum, sauf pour les O-S. Si la note est mauvaise, ce n’est pas pour vous pénaliser, mais pour vous aider à en avoir une meilleure la prochaine fois (modifiez-la suffisamment, puis attendez deux mois après l’évaluation précédente).
Divers conseils de mise en page :
_* les tirets servent pour les dialogues concrets :
- Salut, ça va ?
- Ouais, et toi ?
_* les guillemets servent aux pensées, aux citations, aux bribes de phrases, ou aux façons de parler :
# « Quelle poisse… » pensa-t-elle.
# C’était un peu « tiré par les cheveux » ou "tiré par les cheveux".
# On entendait à peine le discours du maire. « Je voudrais remercier… » « Je voudrais ajouter… »
# « Rien ne sert de courir, il faut partir à point. »
_* l’italique sert à accentuer des mots, à signaler un document écrit par un personnage, à narrer des souvenirs, à parler par télépathie :
# Il était lourd, très lourd.
# Cher Sacha,
J’ai bien reçu votre lettre, mais j’ai la flemme de vous combattre. Tout le monde sait que j’en sortirai vainqueur.
« Amicalement », Sanaito.
# Il se souvint de ce jour heureux :
Il était seul, face à la mer, quand il avait rencontré pour la première fois Kyogre, et qu’il était monté sur son dos pour parcourir les océans.
C’était le bon temps.
# - Qui êtes-vous, où vous cachez-vous ? demanda-t-elle en regardant autour d’elle, terrifiée.
Tu n’as pas besoin de le savoir, répondit une voix dans sa tête.
_* Après un point, un espace puis la majuscule. Après une virgule, un espace.
# Tu m’énerves vraiment, tu sais. Je suis sérieux.
_* Avant et après deux-points, un point-virgule, un point d’exclamation ou d’interrogation, un espace.
C’est logique ; ce sont des maths. Un exemple ? Deux plus deux font quatre : normal !
_* Parfois, il n’y a pas de majuscule après le point d’exclamation ou d’interrogation, car il s’agit d’un élément d’une onomatopée, ou de la partie d’un dialogue qui indique l’état de celui qui parle.
# Ah ! que le temps est long.
# - Tu es sûr que ça va ? demanda-t-elle, inquiète.
Bon, voilà, ce n’est pas grand-chose, mais c’est déjà pas mal pour commencer, non ?
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