Comme un monde en solitaire...
de illapa

Honnêtement, je me suis dit un jour que je devrais faire partager à tous ma haine et ma vénération (non ce n'est pas incompatible) envers l'IUFM.
Et aujourd'hui, c'est l'occasion, après que l'IUFM m'ait fait un truc vraiment choquant.

Donc voilà un "petit" billet (de 6 pages world, j'en avais de la bile à cracher, dites donc...) où, pour la première (et probablement la dernière fois) je vous raconterai my life.

Petite chronologie des récents événements (pour bien comprendre les circonstances de l'événement d'aujourd'hui) :

Tout d'abord, la réunion de pré-rentrée, un jeudi, très rassurante (c'est ironique), où on nous a gentiment expliqué que :
-d'une part, on est 250, et la plus grande salle disponible compte 90 places à l'IUFM de Caudéran.
Donc on aura des cours dispatchés entre l'IFM de Caudéran, (45 minutes de trajet depuis chez moi) l'IUFM de Mérignac, le Cinéma de Mérignac (1h15 de trajet), et comme la fac de Bordeaux 4 (fac de droit) ne veut pas assumer le fait de nous avoir « mangé » lors de la fusion IUFMs/Universités, on aura pas d'amphi (qui pour le coup aurait été a 5minutes de chez moi), donc on ira au cinéma de Mérignac (1h00 de trajet).
« Mais rassurez-vous, quand vous aurez cours à deux endroits de la CUB (= Communauté Urbaine de Bordeaux) différents, on essayera de vous faire changer de site qu'entre midi et deux ! »
Essayer, hein ? Comme c'est louable.
« Et pour Lundi matin, vous aurez cours à l'université de Bordeaux 4. Et quand je dis Bx4, je parle de la fac de droit à Talence. Là où vous aurez jamais cours le reste de l'année. » Ah, bien sûr...
(Et oui, cette année, l'IUFM a décidé de nous faire caval...visiter la ville ! Soyons positifs : ça nous donnera un aperçu de ce qui nous attendra quand on nous enverras n'importe où pour l'année de titularisation, quand on devra faire nos remplacements... )
-d'autre part, comme votre emploi du temps va changer chaque semaine, et qu'on ne pourra pas toujours tout vous caser, vous aurez certains cours le samedi matin. Mais rassurez vous, vous aurez moins de cours le samedi matin que les Master 2 ! Vachement, rassurant ouais.
-Pour les stages, vous aurez tous vos stages de M1 sur la CUB, donc accessibles en transports en commun. Par contre en M2, vous pourrez être envoyés plus loin. Ah, bah ça promet pour l'année prochaine !

Conclusion : en M1, pas trop de stress, vous allez juste être surchargés de travail. En M2, vous aurez à passer le concours, les partiels comprenant bien sûr le mémoire de recherche, le C2i2E et un CLES (=Certificat de Langue de l'Enseignement Supérieur) pour ceux qui ne l'ont pas déjà. Et vous aurez souvent cours le samedi matin.

Enfin, ça c'était la théorie. En pratique...

On est arrivé le lundi matin à Bordeaux4. On nous avait prévu de la techno, avec un cours sur les leviers. On a eu un cours de SVT sur la nutrition. Et une bonne idée de ce que valait l'administration de l'IUFM dans le domaine « informer les étudiants de ce qu'il se passe », du coup.
Et on ne savait pas où on allait avoir cours le lendemain, c'est sympa...

Parce que, précisons le, nous avons une interface sur internet qu'on appelle le Bureau Virtuel (BV pour les intimes) où les profs et l'administration nous déposent les documents pour les cours, nos emplois du temps, etc. Sauf que là, la madame de l'administration nous avait mis les listes, mais pas les emplois du temps. Donc on savait dans lequel des 9 groupes nous étions censés être, sauf qu'on n'avait pas les emplois du temps, donc ça ne servait à rien.

Donc on s'est déplacé à l'autre bout de Bordeaux pour voir le Couloir de la Scolarité (Maléfique) pour voir l'affichage de nos emplois du temps ; parce que poser sur le BV un document adobe avec un tableau contenant des listes d'étudiants, c'est facile, mais poser un document adobe avec un tableau contenant des listes de salles de cours, c'est impossible.
Et là, oh joie, je n'apparais pas sur les listes, je ne sais donc pas dans quel groupe je suis donc pas moyen de savoir mon emploi du temps du lendemain, quand même.
Et là, j'avoue, je l'ai un peu trop mal pris. D'une part parce que, ça fait trois fois qu'une administration scolaire m'oublie à l'inscription alors que je fais toutes les démarches, j'en ai marre de payer leurs erreurs.
Et en prime, me faire le coup d'oublier mon existence 15 jours après (ce n'est plus un secret je pense) le décès de mon père, ça fait mal. Mon nom de famille est pas très courant, en plus ma famille se réduit, mais pinaise, c'est pas une raison pour m'oublier.

Bref, j'ai un peu pété un plomb. (ce qui explique ma disparition du bip et du net en général en septembre.)
Donc je vais voir la nana, qui règle le problème, me rajoute sur les listes...
« -Ah mais ça va poser un problème pour votre option littérature jeunesse... le groupe est déjà plein, on ne peut plus accepter qui que ce soit... Vous voulez pas faire autre chose ? Y a pas une autre option qui vous intéresse ? » 
J'aime quand on se fout de ma gueule comme ça. Non, madame, parce que :
a/ vous avez pas été foutu de nous informer en quoi consistaient les autres options même quand j'ai redemandé à la demoiselle à l'inscription,
b/je connais quelqu'un qui avait cette option donc qui pourra me filer un coup de main en cas de besoin,
c/ je veux écrire des histoires pour les jeunes donc ça m'intéresse,
d/ j'ai validé mon inscription en juillet contrairement à la moitié des étudiants qui l'ont fait en aout, donc allez emmerder ceux qui se sont inscrits après moi, perso j'ai eu ma dose d'embrouille.
Bon, en fait ça a donné un grognement du genre :
« -Nan. »

Et finalement, j'ai pu garder mon option de littérature jeunesse, mon papier d'inscription faisant foi du fait que j'étais là avant et que c'est eux qui sont en tort.
-Ah, mais on ne vous a pas fait choisir un renforcement en langue ?
-Un quoi ? Faut croire que non.
-Bon... Alors vous devez choisir entre anglais, espagnol ou allemand.
-Ok, ce sera allemand.
-Bien...Par contre je ne sais pas si vous pourrez garder Allemand. Vous n'êtes que trois, alors on va peut-être supprimer la classe.
*Et c'est repartit pour un grand tour de « on prends les étudiants pour des imbéciles heureux »*
Pour finalement aboutir à :
-Bon, je vous rappellerai demain pour vous dire ce qu'il en est du maintien de la classe d'allemand.

Le lendemain (le mardi), nous voilà donc de retour à Caudéran pour notre second cours : l'Art Visuel. Et à 9h, voilà le téléphone qui se met à vibrer en plein cours, une fois, deux fois, trois fois...
Fort heureusement, à un certain moment, la prof nous envoie chercher des documents au CRD (la Bibliothèque de l'IUFM). Je regarde le phone : cette chère madame, qui devait m'appeler pour me confirmer mon option allemand, cette chère madame qui s'occupe de nos emplois du temps, cette chère madame qui savait donc parfaitement que les M1, quel que soit le groupe, avaient tous cours le mardi matin et pas le mardi après midi, n'a rien trouvé de mieux à faire que de m'appeler...le matin. C'aurait sans doute été trop logique de me téléphoner l'après midi. Donc la discussion a donné en résumé :
-Bonjour, je vous appelle pour votre option renforcement en langue.
-(Ah chouette, je vais enfin savoir si la classe d'allemand est maintenue ou si je dois me préparer à aller dans des classes d'anglais surchargées...) Oui ?
-Vous pourriez me redire quelle renforcement en langue vous avez choisi ?
-. . . (Mais y a pas de problème chère madame, je fais partie des trois seuls pauvres noms à avoir choisit l'allemand, et en plus vous avez coché ce choix il y a moins de 24h devant moi, mais c'est vrai, j'avais oublié votre tendance à renier mon nom des listes. ) Allemand. Vous savez si la classe est maintenue ?
-Non, toujours pas, mais on vous tiendra informés.
(Oui, bien sûr, si vous m'oubliez pas une enième fois. Et si vous arrêtez de nous annoncer de la techno quand on a de la SVT. Et si vous apprenez à mettre tous les documents importants sur le BV, pas seulement la moitié.)

Quelques jours plus tard (le jeudi), on avait cours toute la journée à l'IUFM de Caudéran. Donc en toute logique, nous mangeons à la cantine.
Sauf qu'arrivés dans le self, nous avons rencontré la Madame du Self à l'entrée...
-Pour le self, vous payez en entrant, ensuite vous vous servez un plat de chaque : entrée, plat, dessert. Vous avez votre carte Monéo ?
-Notre quoi ?
-Votre carte d'étudiant. Elle fait aussi Monéo. Parce qu'ici, on ne prend pas les espèces ni les paiements par carte bleue, ça prend trop de temps. On ne prend que les Monéos.
J'ai adoré cet argument : « Ca prend trop de temps... » Quelques jours plus tôt, chère madame du self, on nous a fait traverser tout Bordeaux parce qu'une de vos collègue était pas foutu de mettre ne pièce jointe de plus dans un mail, 250 élèves ont perdu 2h de leurs temps, et vous osez nous dire que prendre 30 secondes a encaisser une CB ou de la monnaie ça prend trop de temps !? Ah, j'aime quand vous vous foutez de notre gueule...

Mais j'étais loin de me douter que ça allait s'arrêter là... que ce soit pour la cantine ou pour le reste.
Le lundi suivant, cours au cinéma. Il y a certains avantages à faire cours dans un cinéma. Déjà on peut se la péter devant les copains. Franchement, un ciné, quoi ! Les amphis, c'est surfaits, allons tous dans les cinés, ils seront ravis de l'ouvrir à 8h au lieu de 10h rien que pour nous ! En plus, y a un graaaaand écran pour projeter les Powerpoint. Y a 6 hauts parleurs avec un son façon technologie dernier cri (oui elle était facile) pour écouter le prof dans son micro. Et puis les sièges sont moelleux, confortables, y a des accoudoirs...
Le défaut des cinémas, c'est que : les sièges confortables, on s'endort dedans. Surtout quand on a un cours de musique et qu'on nous passe des extraits de chants grégoriens.
La lumière, ben... on s'arrache les yeux sur nos feuilles.
Et nos feuilles, ben... On a rien pour les poser dessus. Donc pour écrire, c'est la mayrde.

Enfin voilà. Après le cours au ciné le matin, cours à l'IUFM de Caudéran l'après midi.
Donc on se dépêche un peu à la sortie à midi pour avoir un peu de temps pour manger... Sachant que nos cours le matin se terminent exactement à 12h15 + 40 min de transport en commun + 5minutes de marche pour arriver au bâtiment... il était 13h.
Et là, c'est avec un sentiment complexe, mélangeant de la haine, de l'incompréhension, et toute sorte de joyeusetés de ce genre qu'environ 250 étudiants ont pu découvrir que le self fermait ses portes à 12h45.
Et oui. Nous avons la pause du midi entre 12h15 et 14h00, vu qu'on nous fait cavaler dans tout Bordeaux, on arrive rarement avant 13h à Caudéran, mais le self ferme ses portes à 12h45.
( Petit détail parce que ça suffisait pas, la salle du self est réservée à ceux qui mangent au self. Si on amène nos gamelles, on mange dehors. Oui, dehors. Parce que les salles de cours sont fermées, et qu'au foyer, là où sont les machines à café er quelques fauteuils, c'est blindé et on ne peut plus s'asseoir parce qu'on est toujours une promo de 200 à se faire couillonner.)

A ce stade, l'IUFM a réussi l'exploit d'élever le foutage de gueule au rang d'Art. Et c'est encore pas fini.

Le vendredi, qui suit, on reçoit un mail à 10h du matin :
« Bonjour

Tous les étudiants boursiers ou rémunérés doivent impérativement récupérer
des feuilles d'émargement auprès de la scolarité.
Ces feuilles d'émargement doivent être retournées à la scolarité chaque fin de
semaine. »

Heureusement qu'une fille du groupe avait son ordi portable et a pu nous prévenir. Nous allons donc au Couloir de la Scolarité (Maléfique) appelé aussi Couloir S(M), aka Couloir des Sadiques (et Masochistes), où l'on nous explique qu'on doit faire signer des feuilles d'émargements à la fin de chaque TD, feuilles qu'on doit rendre chaque vendredi. Sinon, on est considéré comme absent, et on peut nous retirer notre bourse pour « manquement à l'assiduité » (En soi, c'est justifiable, l'Etat ne vas pas payer des étudiants qui prennent la thune et se foutent du reste), si elle n'est pas justifiée par un certificat médical.
Autrement, dit à chaque heure de cours, les ¾ de la classe fait la queue pour que le professeur signe chacune des feuilles. C'était quoi le fameux argument déjà ? Ah oui, « Ca prend trop de temps ».
Autrement dit, quand on a pas cours le vendredi à Caudéran, parce que le vendredi, c'est sport et qu'on a chaque fois cours dans un gymnase différents aux 4 coins de la CUB, on devra se taper quand même le trajet jusqu'à Caudéran pour remettre une malheureuse feuille, parce que demander aux profs de faire passer une feuille d'émargement, c'est bien trop logique et rationnel pour eux.
Mais n'oublions pas notre argument miracle face au fait de déplacer la moitié des étudiants chaque vendredi en leur faisant perdre facilement 2h : « Ca prend trop de temps ».

Mais, parce qu'il faut encore un mais, ce ne serait pas intéressant si en plus, ils n'en profitaient pas pour nous insulter :
« -On vous en donne deux, et ensuite vous devrez photocopier vous même ces feuilles. »
Pardon ? Vous nous faites plus que ch*er avec ces foutues feuilles à chaque heure de cours ou presque et c'est en plus à nous d'aller reproduire votre instrument de torture ?
-Vous comprenez, l'IUFM manque de moyen, on économise les photocopies.
Pauvre petit IUFM, ils manquent de moyens... Parce que nous, les boursiers, bien sûr, on les a les moyens. C'est bien connu. Si l'IUFM fait trop de photocopies chaque mois, ses agents auront moins de sous pour manger, alors que les étudiants, ben ils peuvent facilement vivre, ils sont tellement pétés de thunes que l'Etat doit leur en donner pour compléter, quoi.
(Inutile de vous faire un dessin pour vous expliquer que j'ai pris cet argument là personnellement au vu de ma situation familiale et financière), et que ça a sonné comme la pire des infamies, ce qui m'a un peu fait péter une autre durite (celle de la colère.))

Bref, la vie à l'IUFM suit son cours (oui, celle là aussi était facile)...
Et quelques temps plus tard, je reçois cet e-mail :

« Bonjour,
 
Le groupe littérature de jeunesse a été divisé en raison de son effectif.
Merci de venir consulter l'affichage lundi  en fin de matinée pour vérifier votre groupe.
Le groupe 1 aura bien cours lundi mais le groupe 2  ne commencera que vendredi.
 
Merci de votre compréhension. »

« Merci de votre compréhension » Mais absolument chère madame, en début d'année, vous nous avez foutus des listes de groupes, vous savez, celles où il nous manquait l'emploi du temps. Alors pourquoi, mais POURQUOI, vous nous avez pas foutus lesdites listes de cette option en pièce jointe comme vous l'avez fait dans l'e-mail précédent !? Et après consultation des listes en questions : Pourquoi ne les avez vous pas divisé en deux par ordre alphabétique et mis dans votre e-mail « Les étudiants dont le nom se situe entre A*** et Nom*** sont dans le groupe un et ceux dont le nom va de Nom*** jusqu'à Z*** sont dans le groupe deux ? »
Pourquoi vous obligez la moitié des étudiants à se déplacer lundi POUR RIEN !? (Et oui, j'ai fait partie de cette moitié.) Pourquoi vous nous avez sorti ce foutu argument « Ca prend trop de temps !? »

Mais du coup, j'en ai profité pour régler un petit souci : est-ce que ma classe d'Allemand est maintenue ?
-Oh je ne sais pas, je vais demander...
*Elle demande à un gars : *
-Oh, ça ? On sait pas encore. Ca ne commence qu'au 2eme semestre, alors on n'a pas encore décidé...

C'était bien la peine de nous em...bêter pour ça, tiens !

Après ça, ça à continué jusqu'à aujourd'hui, avec quelques petites anecdotes du style :
« -Bonjour, c'est ici le groupe 4 ?
-Oui.
-Qu'est-ce que vous faites là ?
-Ben on attend pour le cours de TUIC (=Technologie Usuelles de l'Information et de la Communication).
-Mais vous savez qu'il est annulé ?
-Non.
-La scolarité vient de me prévenir, normalement mon cours avec vous est annulé.
-...
-Enfin, puisque vous êtes là et moi aussi, autant faire cours, ça nous évitera a tous de revenir, et tant pis pour la scolarité. »


Jusqu'à aujourd'hui.

La journée avait pourtant bien commencé :
6h30, le réveil sonne, j'appuie sur l'interrupteur et l'ampoule claque. Merci Murphy de m'accueillir si joyeusement pour commencer la semaine...
8h-10h : Cours de maths avec une prof ayant reçu un oscar de l'antipathie.

10h : Pause. Tout le monde sort, prendre l'air, fumer sa clope et quitter cette salle à l'éclairage douloureux. Puis d'un coup, une clameur de vraie joie, une mouvement de foule, et la moitié des étudiants qui revient en 4eme vitesse, prend ses affaire et se casse. Et la prof dans son micro : Ah, je viens de recevoir un message de l'IUFM, votre prof est malade.
L'IUFM a prévenu des étudiants ! Ils ont fait parvenir une info ! Et une véridique en plus ! Prends toi ça Murphy ! Pas comme pour la techno qui était en fait de la SVT ni comme pour le cours de TUIC !

10h05 : « Au fait, vous avez vu, sur le BV, y a nos affectations de stage ! »
Ca fait juste 15 jours qu'on les attendait, et on nous les fait parvenir alors qu'on est même pas la veille du stage en question ? Le même jour où on nous fait parvenir une info vraie qui nous a permis de rentrer chez nous plus tôt au lieu de poireauter comme des cons pendant 2h dans un ciné ? L'IUFM nous a fait gagner du temps !? Mais, mais... c'est la première fois cette année qu'ils font un truc qui « arrange » les étudiants, il y a anguille sous roche ! Ca ne peut pas être aussi beau !
Il se passe quelque chose de louche !

11h15 : j'arrive chez moi, et naturellement, la première chose que je fais est de me précipiter sur le BV, voir le documents sur les affectations de stage. J'espérais avoir un cycle 2 (CP ou CE1) et de préférence pas trop loin de chez moi. (A Talence.)
J'ai eu... une classe a double niveau.
Un CP/CE1.
Et en plus, à Talence.
Donc voilà.

Je suis sous le choc.

Après avoir déployé tant d'efforts le mois dernier pour me ruiner les quelques parcelles de moral qu'il me restait, pour me courir sur les nerfs, pour se foutre de ma gueule (et de celle des autres étudiants aussi, mais j'ai pris certaines de leurs erreurs très personnellement, vous l'avez compris), pour m'humilier, pour me faire comprendre que mon beau rêve d'enseignement, j'allais devoir l'arracher des mains du Maître des Enfers lui-même, on m'exauce deux vœux. Un CP/CE1, pas loin de chez moi pour le stage.

C'est louche. Ca cache quelque chose. Cette éminence grise et menaçante qu'est l'administration a forcément un plan tordu pour me faire payer cette lueur de joie et d'espoir.
Ou alors...
Ils se sont drogués récemment.

Je ne vois pas d'autre explication.

(PS: je peux apporter des preuves à chaque foutage de gueule que l'IUFM nous a adressé. Sérieusement.

PS 2: Ca fait du bien de s'exprimer et d'extérioriser sa rancœur comme ça. Promis je ne recommencerai plus. prochain article, je vous filerai des chansons de Vocaloïds, tiens.)