Aube du temps....
de Plumi

Chapitre 00 : Oublié
Il y a bien longtemps les humains créèrent un ordre de personnes aux capacités exceptionnelles pour protéger leur monde. Maintenant, après des générations et des générations, l’ordre s’est quasiment dissous. Depuis quelques années, une organisation où seul le sang et le règne noir doit perdurer vient de se former. Les Monders Typons sont considérés aujourd’hui comme des forbans qui veulent détruire le monde en parcourant l’immense océan qui abrite la région de Solna.
Talyave a dix-neuf ans et rêve d’intégrer un équipage de Monders Typons pour pouvoir défouler son énergie dans des combats et missions de toutes sortes. Energie parce qu’elle est une humaine assez spéciale… Se défouler, parce qu’elle ne tient pas en place…
Alors les Terriens ? Prêt pour une histoire déjantée et pleine d’humour ?
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-Talyave ! Ton Luxray est en train de s’exciter sur le canapé !
La mère de la jeune fille tambourina plusieurs fois dans la porte en vain. On entendait la musique d’un poste à fond. LA jeune femme soupira de désarroi. Encore un canapé à la casse. D’ailleurs, une odeur de brûlé commençait à monter du salon et la pauvre femme n’eut que le choix de descendre pour calmer le Pokémon électrique.
Dans la chambre, une adolescente de dix-neuf ans balance la tête de tous côtés au rythme de la musique n’entendant pas les bruits de tambourinements qui viennent du plafond et du sol. Ses cheveux châtains en bataille tombants jusque dans son dos volent dans toute la pièce, elle saute sur le lit puis sur le bureau en faisant voler une multitude de feuilles pour ensuite tomber sur les genoux, le corps en sueur.
Elle s’approche de la chaîne hi-fi pour l’éteindre. Un Etouraptor se pose sur son épaule, les plumes ébouriffées par le son. Elle entend enfin les coups à sa porte. Talyave se précipite pour ouvrir et tomber sur sa mère qui lui apporte un Luxray surexcité lançant des éclairs de part et d’autre du couloir :
-Ecoute Talyave, ce n’est pas ma faute si tu t’es fait virée du lycée pour avoir écouté de la musique en plein cours théoriques sur la philosophie, mais s’ilteplaît, cela fait le quinzième fauteuil qui rend l’âme ! Si tu veux te défouler va au parc mais ne remets pas les pieds ici de toute la journée ! Me suis-je bien faite comprendre jeune fille ?
L’adolescente lui fait un sourire gêné. Après tout, si son prof n’aime pas le rock ce n’est pas non plus de sa faute ! Quand même, elle se demande de puis combien de temps elle n’est pas sortie dehors… Sept mois peut-être ? Elle prend le lion électrique par la peau du coup et lui met une laisse en disant :
-Allez viens Wace, on va se balader.
Le Luxray grogne, et sort de l’appartement avec des bonds prodigieux, content de pouvoir sortir après autant de temps, oubliant que sa Dresseuse tient la laisse en question. Talyave hurle tandis qu’elle se cogne aux pots de fleurs qui décorent l’entrée de la vieille du quatrième. Elle redouble de frayeur en voyant que Wace courait toujours comme un fou mais vers la fenêtre du rez-de chaussé qui mène tout droit au parc tranquille de Unionpolis.
Les éclats de verre lui écorchent le visage et les mains tandis que le Luxray galope de plus en plus vite, renversant au passage un Melo qui se baladait tranquillement. Il s’arrête enfin net dans le pré d’herbe qui constitue le centre du parc. La jeune fille frotte douloureusement son dos écorché et ses mains ensanglantées :
-Oh la vache, t’y est pas allé de main morte mon vieux !
Elle se relève en grimaçant et remonte la jambe droite de son jean. Sa cheville est rouge et enflée, une égratignure traverse son mollet jusqu’à son pied. Elle soupire en se laissant tomber dans l’herbe :
-Et une foulure en plus ! J’ai de la chance de t’avoir parfois !
Le lion électrique prend cela pour un compliment et ronronne tout en se frottant contre la jeune fille. Talyave reprend son souffle et tourne la tête vers un étrange spectacle. Non loin de là, deux hommes ont coincés un garçon d’à peu près vingt ans portant deux sabres à la ceinture. Ses cheveux roux brillaient au soleil, et la jeune fille ne voyait que le dos du garçon.
-Allons bon ! S’exclama-t-elle. Qu’est-ce que ces deux bonhommes lui veulent-ils ?
Elle s’approcha doucement derrière un arbre pour mieux écouter la conversation. Wace la suivit, commençant à s’intéresser à la situation du jeune homme. D’ailleurs ce dernier lui paraissait familier, bien que ses amis n’aient pas les cheveux aussi roux.
-Et moi je vous répète que votre proposition ne m’intéresse pas. Je ne suis pas ici pour intégrer un équipage mais pour en former un ! S’écria-t-il tandis que les deux loubards s’approchaient menaçants.
Le premier, une balafre lui traversant la joue gauche et au front plat lui lança un regard noir en sortant un sabre en acier trempé :
-Désolé, gamin, mais comme tu nous as vus on va devoir te faire la peau !
Le deuxième, au ventre proéminent, sortit une immense batte en bois en ricanant :
-Adieu morveux !
Talyave se retint de pousser un cri lorsque le premier porta un premier coup. La lame se dirigeait tout droit vers la tête du jeune homme ; lorsqu’il réagit en sortant son premier sabre pour parer le coup et briser l’acier de son agresseur. Le loubard s’arrêta, stupéfié en voyant la lame coupée nette et ne vit pas le coup de pied que lui lançait le rouquin. La tête en sang, il s’effondra sur le sol.
Elle ne put se retenir d’hurler et de se précipiter quand elle vit le gros balancer sa batte contre la tête du jeune homme. Le rouquin s’effondra sur le sol en soufflant et en crachant du sang.
Et elle se précipitait toujours vers le loubard qui s’était retourné en l’entendant crier. Elle posa la main sur la poitrine, et entendait son cœur battre la chamade, si… régulièrement et lentement. Ses yeux s’illuminèrent d’un bleu océan qui remplaçait la couleur grise et terne habituelle. Elle put entendre le deuxième agresseur s’exclamer :
-Qu… ?
L’énergie l’envahit si rapidement et soudainement que son corps se convulsa un peu avant que l’électricité vienne frapper l’immense corps du gros loubard.
Le deuxième agresseur s’effondra dans une fumée noire.
Talyave s’approcha du rouquin qui se relevait péniblement en crachant du sang et de la poussière :
-Merci… Je ne sais pas ce que je serais devenu sans toi…
Son visage était fin et son menton pointu, ses yeux bleus très clairs étaient doux mais durs en même temps. La jeune fille fronça les sourcils quand l’impression de déjà-vu la reprit. Elle tourna la tête plusieurs fois lorsque soudainement, la photo dans le journal la rattrapa.
Leach, le chasseur de primes, rendu célèbre pour son incroyable dextérité et son sang–froid lorsqu’il fallait attraper des Monders-Typons.
Elle recula en arrière, effrayée et surprise. Le rouquin ne lui adressa pas un regard, se releva et repartit aussi vite qu’il était arrivé. Une heure passa, Talyave se remit enfin du choc de sa découverte. Elle allait lui demander s’il voulait créer un équipage de ces forbans, jusqu’à ce qu’elle le reconnaisse. Et qu’elle se taise. Si elle lui avait dit ces paroles, le jeune homme l’aurait tuée sans aucune hésitation.
Elle se releva tremblante tandis que Wace la regardait tituber pour s’asseoir sur un banc.
-Quelle histoire… Qu’est-ce qu’il fait sur notre île ?

Encore une petite fiction. Une parodie de One Piece modifié, bien que j'ai vu une fic sur One piece avec les héros en Pokémons et ps du tout en rapport à leurs pouvoirs, mais bon sang qu'est-ce qu'elle était bourrée de fautes !*_*
Du coup j'ai pas osé continué à la lire tellement j'agonisais, rien qu'en voyant: "elle été contentes"
a vos commentaires! PS: je vais bientôt mettre un espace pour le vote d'une fiction à proposer en validation. Bien sûr, ceux qui voudront l'avant-première d'un chapitre me le demanderont par Mp