Flammes
Je n'aurais jamais pu détourner mon regard de tes yeux,
Ces yeux si bleu tel la profondeur des cieux.
Je n'aurais jamais pu détourner mon regard de tes cheveux si doux,
J'aurais tant aimé voir apparaitre une feuille de houx.
Je n'aurais jamais voulu me réveiller
Tellement tu embellissais mes nuits.
Je n'aurais jamais voulu voir le feu le feu te consumer;
Je n'aurais jamais voulu voir finir ta vie
Je voudrais tant remonter le temps,
Pour pouvoir te sortir des flammes.
J'aurais voulu en faire autant
Que ce que toin sourire a fait à mon âme.
C'est pourquoi je plante pour toi,
Dans l'immensité de mon jardin,
Tous les jours un bourquet d'hortensias
En attendant la fin.
Je sens qu'elle approche,
Je m'en vais te rejoindre,
Plus rien ne m'accroche
A ce monde qu'il faudrait eteindre.
Eteindre commme les flammes
Qui ont brulé ton âme,
Et pourfendu mon coeur
D'une infinie rancoeur
Plus aucun bruit
Sauf les bruits des dormeurs.
Il est minuit
Je crois que c'est mon heure.
Je m'en vais rejoindre les etoiles
A la vitesse du'une balle.
Retrouver tes yeux brillants
Comme l'eclat d'un diamant.
Article ajouté le Samedi 03 Juillet 2010 à 16h52 |
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