Les activités d'une Mysdibule tarée
de Myssdii

- C'est débile !
- Mais non, ça permet de dessiner un plan...
- Et toc !

[/fin quart d'heure Naheulbeuk]


Aujourd'hui, pour relancer le blog, j'ai décider de faire un article spécial pour vous faire part de mes petites découvertes. Marre du Casual Gaming ? Envie d'un jeu qui vous tienne pendant de longues semaines palpitantes et qui vous prenne aux tripes ? Alors voici...

Myssdii teste pour vous... Etrian Odyssey

EO ? C'est quoi ?

Ce jeu, je suis tombée dessus un peu par hasard. Après avoir fini le scénario principal de TWEWY (The World Ends With You, je vous en parlerai une autre fois), j'ai eu envie de trouver un autre RPG sur DS qui me tienne longtemps. Donc je jette un petit coup d'oeil sur Internet, où je tombe sur un site qui mettait en valeur Etrian Odyssey. Je lis attentivement leur test, et constate avec joie qu'il s'agit d'un Dungeon-RPG (moi et mon amour éternel des DRPG <3) avec un très fort point sur sa difficulté.
Donc je le récupère (je vous dirai pas comment, c'est un peu pas bien d'en parler ^^"), et commence à jouer...

Le scénario d'EO tient sur un ticket de métro, mais il ne s'agit réellement que d'un prétexte pour se lancer dans l'exploration. Vous débarquez dans une ville appelée Etria où se trouve un mystérieux labyrinthe à explorer. Comme vous avez l'âme d'un aventurier, vous constituez votre Guilde et vous lancez à l'assaut des secrets renfermés par le Labyrinthe.

Où résulte alors l'intérêt du jeu, me direz-vous ? Si vous aimez les jeux linéaires avec un scénario qui vous guide de A à Z, vous aurez du mal à vous accrocher à EO, c'est sûr. Tout le jeu est construit pour réveiller notre désir d'exploration, si vous n'en avez pas à la base, ne cherchez pas à jouer à EO.
L'exploration est mise en scène par une vue à la première personne, et les paysages en 3D sont particulièrement magnifiques (j'ai un énorme coup de coeur pour la 3ème Strate). Comme dans tout DRPG qui se respecte, vous passerez une bonne partie de votre temps à faire des allers-retours entre la ville et les couloirs sans fin du Labyrinthe. La ville est d'ailleurs entièrement faite en plans fixes et menus. Un peu déroutant au départ, on s'y fait vite tant la navigation est tout ce qu'il y a de plus simple. EO ne s'embarrasse pas dans l'inutile et colore le tout avec des artworks et backgrounds d'une qualité exceptionnelle, garnis de très belles musiques.

I'm the map ! I'm the map !

Autre grand classique des donjons, la traditionnelle carte. Dans la plupart des jeux actuels, elle vous est fournie déjà complète, ou encore elle se complète toute seule au fur et à mesure de votre avancée. Dans EO, non, c'est VOUS qui devrez tracer votre carte !

Nan, rangez vos papiers millimétrés, vous n'en aurez pas besoin. En effet, tout ce que vous aurez à utiliser pour votre carte est... votre stylet ! Et oui, tout l'écran du bas du jeu est utilisé pour la carte que vous aurez perpétuellement sous les yeux. En quelques mouvements de stylet, vous pouvez tracer sol, murs et portes verrouillées. Disponible pendant votre exploration, pendant les combats et même quand vous êtes en ville, elle n'est absolument pas contraignante à remplir.

Orange moyamoya, FOE !

Je ne vais pas vous le cacher : Etrian Odyssey est un jeu très difficile. Les premières heures sont particulières dures, étant donné qu'au niveau 1 vous avez beaucoup de mal à battre les monstres de base, sans compter que l'auberge et l'hôpital coûtent cher et que leur prix augmente avec votre niveau. Surtout que le seul moyen de gagner de l'argent, c'est de vendre les ingrédients laissés par les monstres que vous tuez. Ces ingrédients servent également à renouveler votre équipement en débloquant de nouvelles armes, armures et objets de soin. Il y a également des points de loot dispersés dans le Labyrinthe, mais il vous faudra dépenser des points de compétences dans vos compétences de récolte.

Mais le Labyrinthe réserve encore d'autres surprises. En explorant, vous tomberez fatalement sur un FOE. Ils apparaissent devant vous sous la forme de grosses boules oranges, et mon premier conseil lorsque vous croiserez votre premier FOE, c'est la fuite. En effet, un FOE est un monstre beaucoup plus puissant que ceux que vous trouverez à votre étage, et il n'est pas rare que pour passer un FOE vous ayez besoin de monter d'une demi-douzaine de niveaux, voire plus. L'avantage qu'on possède face à eux, c'est le fait qu'ils se déplacent en même temps que vous. Vous avancez d'une case, ils avancent, etc... Et comme la plupart ont des mouvements prédéfinis et sont passifs (c'est à dire qu'ils ne vont pas forcément vous foncer dessus), ils peuvent être esquivés après une petite analyse de leurs mouvements.
Pourtant, malgré cela, méfiez vous des FOE, car s'ils se déplacent en fonction de vos mouvements, ils avancent aussi d'une case pour chaque tour passé en combat ! Sans compter que ces sales bêtes peuvent rejoindre n'importe quel combat en cours, que vous affrontiez des monstres, un autre FOE ou même un Boss !
Il n'est pas rare qu'en vous retrouvant aux prises avec un FOE, un deuxième se rapproche inexorablement de vous puis rejoigne le combat. Et deux FOE, à moins que vous n'ayez un niveau largement trop élevé pour l'étage où vous vous trouvez, cela signifie généralement un Game Over.

Cela peut paraître un peu maso, mais personnellement, j'adore le concept des FOE. Ils montent énormément le côté tactique du soft, tout en y ajoutant une tension de tous les instants, en particulier dans certaines situations.

To the end of the world

Vala, je vais m'arrêter là, je ne suis pas là pour vous faire une soluce du jeu. Si le jeu vous intéresse, n'hésitez pas à vous renseigner (par contre, vous trouverez plus d'informations en anglais qu'en français, étant donné qu'il n'existe aucune communauté française pour ce jeu).

Pour ceux qui accrocheront, sachez que le deuxième épisode est sorti aux USA, et le troisième au Japon (j'ai pour ma part commencé le 2, j'attends la sortie américaine pour jouer au 3). Je vous conseille également de jouer au jeu en anglais, la traduction française étant particulièrement mauvaise.