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Psycho 2) Daniel Kazamatsuri
Oui je saute Samantha parce que je l'ai pas finie XD Désolée les gens.

Daniel Kazamatsuri-

Daniel est le personnage le plus complexe de tout le petit groupe. C’est le plus paradoxal et le plus chiant à gérer (et ça vient du fond du petit cœur de l’auteur qui pourtant adore ce personnage… !). Bref c’est un adolescent, qui plus est, un enfin particulièrement humain.

Daniel, en bon gamin de cet âge ; est totalement perdu, lunaire. Il se pose constamment des questions sur lui, sur son être véritable, sur les autres. Pourtant, si chez la plupart des gens, ces interrogations existentielles portent sur l’orientation, l’avenir, lui ce n’est pas le cas. Pas qu’il ne sache pas ce qu’il veut, loin de là, mais il manque cruellement de détermination, de volonté et de confiance en lui. Il est incapable de se projeter dans un futur proche, il est enchaîné à son passé, à sa famille, et pour lui, le présent n’est qu’une suite d’évènements, de faits qu’il subit. Cela ne le rend pas suicidaire ou résigné, quand il pense pouvoir faire quelque chose, ou au moins tenter, il le fait, Daniel est un garçon assez courageux, mais il ne s’attend ni à un résultat positif, ni à un négatif. Il n’espère jamais rien. La seule exception dans l’histoire, sera sa volonté de sauver Eléanore, et encore, s’il désire l’aider, il a du mal à se retrouver, à s’adonner à la tâche, parce qu’il n’est pas encadré. En effet, il a besoin d’avoir un shéma, de savoir où il commence, et où il termine une tâche. En cela, il se sent incapable d’être un vrai chercheur, et se contente de marquer ses observations dans un carnet sans grandes ambitions. Heureusement, son petit frère, Gabriel, a un esprit bien plus intuitif, organisé que lui, et se fait un plaisir de s’en charger pour lui (l’auteur a une quinte de toux violente, excusez-la).

Daniel est un artiste, il aime les arts, l’histoire, la musique et les travaux manuels, ce qui le rend souvent absent. Son esprit s’égare aisément, c’est un grand rêveur. Attention cependant, avoir du mal à prendre des décisions, être un peu dans la lune, ne le rend pas influençable. Bien au contraire ! Il lui arrive de changer d’avis, quand on lui dépose un discours cohérent, mais quand le sujet lui tient à cœur, il peut se montrer particulièrement borné et rancunier, sans
être forcément agressif.

Daniel n’est que rarement hargneux, s’il est fâché, il montrera plus de froideur que de colère, il préfère l’indifférence au mépris, et dans le récit, seules quelques personnes auront le droit de le voir réellement furieux envers eux : Peter, Samantha, et Nathaniel. Car s’il a une patience extrêmement grande, quand elle a atteint sa limite, tout est définitivement terminé.

Issu d’une famille de fermier, il connait le dur labeur, et le travail. On peut même dire, que contrairement à ses camarades, celui lui apparait presque comme normal, de fournir des efforts. Il a beau aimer flâner, si on lui demande de venir aider au champ, il obéit docilement sans le moindre esprit de rébellion, cela ne l’agace pas, ni de l’attire, il est sans avis. En revanche, sa proximité avec la terre a beaucoup influencé son côté artistique et idéaliste. C’est un écolo dans l’âme. Sa patience d’ange lui a permis d’observer et d’apprendre beaucoup de secrets avec la nature, ce qui accentue parfois sa vision du monde, de la politique, assez simplifiée. Il ne comprend strictement rien aux problèmes liés à la Hiérarchie, au gouvernement, lui, il arrive à saisir le Vivant, non sa société.

La relation avec son père s’en retrouve donc particulièrement entachée. Il ne place aucun espoir en lui, parce qu’il ne souhaite pas être déçu comme dans son enfance. Même s’il dit le contraire, il éprouve un peu de rancune à son égard, son comportement léger, superficiel l’exaspère.

Il le déteste pour avoir quitté le foyer sans se soucier d’eux, en lui abandonnant un rôle et une mère anéantie. Il n’est cependant pas insolent dans l’âme, aussi, il ne lui dira pas ce qu’il éprouve en face, ni même à ses camarades.
Ses deux problèmes sociaux, à savoir son trac maladif, et sa volonté de ne rien changer, viennent probablement de là.

Il déteste être au centre de l’attention, car cela revient à prendre des décisions, qui entraîneraient forcément des conséquences désastreuses, selon lui. Il ne peut pas se le permettre, parce que sa famille compte sur lui. Il n’aime pas vraiment son physique, qui attire tous les regards de ses frères et sœurs, de par la ressemblance avec son géniteur.

Daniel aime être dans un environnement connu, avec des horaires précis, un décor précis. Ce n’est que dans ces conditions qu’il se sent à l’aise, et en confiance, on peut ainsi effleurer l’idée qu’un changement, même minime, peut provoquer pour lui. Il cherche l’utopie, l’illusion de la stabilité.

Sa famille est autant son plu grand bonheur que son pire maux. Il a accepté le rôle du grand frère d’une famille nombreuse en premier lieu, puis à la suite du divorce de ses parents, il doit survivre avec l’ombre de son père. Sa ressemblance avec lui, la peur d’être frappé par sa maladie mentale, tout cela le pèse, le menace, et il en a conscience. Il craint d’être sociopathe, de causer autant de peine à sa future famille que Nathaniel en a causé à la sienne.

Cependant, un jour Lucas lui dira, qu’il ne croit pas qu’il ne ressent rien, au contraire, qu’il ressent beaucoup trop de choses. Cette analyse est une des seules vraies de son meilleur ami. Daniel est juste un enfant qui se noie dans ses sentiments, de manière tellement confuse qu’il est incapable de nommer son état. Son manque de tension le pousse à croire le contraire, mais en vérité, il a PEUR. Inconsciemment, il est terrifié :

Il a une seule et unique peur, qui peut le rendre à la fois égoïste et altruiste : celle de souffrir. Non pas physiquement, mais mentalement.

En cela, il décidera de l’aide qu’il apporte, s’il conçoit que c’est peine perdu, ou que c’est dangereux, il se montre indifférent envers les blessés, pour ainsi ne pas les connaître, et minimiser le sentiment de perte s’ils en viennent à succomber. Tout se construit par rapport à lui en quelque sorte. Même si cette action est totalement inconsciente.

Il a cependant une tendance énervante, celle de tout prendre sur lui. A cause d’un ordre d’une de ses sœurs, Alice, qu’il a intériorisé, il s’interdit de pleurer. Il se renferme sur lui-même, dans son monde pour se cacher. Evidemment, personne ne peut vivre sans pleurer, car la souffrance ronge de manière plus virulente que l’acide. Il a donc contracté un tic, celui de vomir pour évacuer cette peine, à l’instar du boulimique. On devine sans mal que c’est très mauvais pour l’organisme. Qui plus est il a également tendance a endosser trop de responsabilités sur son dos, quand il commet une faute, même s’il n’est qu’en parti responsable, il en accepte tout le blâme. Ainsi, il accepte le rôle de « papa » remplaçant dans sa famille, et pourtant s’en veut de voir le petit dernier l’appeler Papa, causant de la peine à sa mère.
Daniel n’était pas très doué à l’école, on le qualifiait de lent, et il obtenait la moyenne avec soulagement.

Il a un handicape assez énorme, l’incapacité de se concentrer. Ce n’est pas de l’hyperactivité, loin de là, en vérité, il est franchement mou, cependant, il est en constant questionnement, même involontairement. Des fois dans la vie, même si l’on essaie de toutes ses forces de poser son esprit sur un sujet, sur un acte, les paroles nous atteignent sans vraiment qu’on les assimile, comme filtrer par un réseau immense de pensées internes. Lui, il vit ça 24 heures sur 24, et les émotions passent par ce filet immense de même. C’est un peu comme vivre dans un brouillard perpétuel, et n’avoir que les échos de l’activité alentour.

Il ressent donc souvent les choses avec un train de retard. Par exemple si on essai de l’effrayer dans le dos, il peut ne pas réagir du tout, rester stoïque quelques secondes, avant de réaliser. Il a pourtant une conscience particulièrement aiguisée des autres, et un point de vu cruellement réaliste, probablement à cause de ces remises en questions perpétuelles. Ce rideau, le sépare un peu en deux, la part de lui douce, idéaliste, d’artiste, qui est dans le flou dès que le sujet porte de lui, et l’autre, objectif, qui juge son entourage et est capable presque d’anticiper leur évolution, leur futur choix. Ainsi, il connait parfaitement Lucas, est capable de lui donner des conseils avisés, et pourtant, est incapable de savoir si un jour il ressemblera à son père ou non.

En conclusion : Daniel a deux visages, celui qui observe, interagit avec les autres, et celui qu’il porte sur son propre être. Tous deux sont diamétralement opposés. Il a une confiance absolue en ses amis, non en lui-même, il est idéaliste dans son esprit, et diablement réaliste dès qu’il faut analyser le comportement des autres.
Article ajouté le Samedi 27 Mars 2010 à 17h14 | |

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