Psychologie des personnages 1) Eléanore Sarl
Yeap, oui je suis de retour -mais ni pour vous jouer un mauvais tour ou pour faire quelque chose sur le manga pokémon-
Je vais publier ici les descriptions psychologiques des persos principaux de ma fiction Destins liés. je me suis mis à les écrire, parce qu'une de mes amies va peut être les utiliser dans sa fic, et je voulais qu'elle puisse bien les retranscrire.
Il y a peut être des spoilers pour ceux qui suivent, je vous avoue que j'ai écris tout ce que je savais sur eux, en regroupant toutes mes notes volantes -et dieu que y-en a des vieilles XD-
Donc voilà, d'abord Eléa :
Eléanore Sarl –
Tout son être intérieur se construit autour d’un seul et même pilier : sa maladie incurable. Il est triste de le dire, mais sans elle, Eléanore n’est plus la même. Ayant appris son destin fatal rapidement, au moment où les enfants normaux cherchent leurs personnalités, il était presque évident que ce mal ait joué un rôle en elle. C’est de là que vient sa curiosité. Elle veut toucher à tout, tout voir, tout goûter, avant de s’en aller. Dans la mesure où sa vie sera déjà courte, elle estime qu’elle doit être remplie d’un maximum de sensations au moins. De part son temps limité sur cette planète, elle a pris l’habitude d’être spontanée, elle ne s’embarrasse pas des détails, elle se fait des amis vite, de se fâcher vite, et d’oublier tout aussi vite. Elle se montre impatiente de manière évidente, n’ayant que peu de temps à disposition à chaque fois, pour elle, chaque objet doit avant tout être utile, les vêtements confortables avant d’être jolis, tout doit avoir un sens exact, précis pour éviter toute perte abusive. Son insouciance découle de là également, car après tout, elle aspire au bonheur comme tout être vivant, elle se force bien souvent à rire, et heureusement, une fois que l’on commence, on finit par être sincère.
Elle est combattive par nature, luttant continuellement pour grappiller quelques secondes de plus, elle se fiche pas mal de l’hygiène ou de la fille qu’elle fait voir, on l’accepte, ou non, telle qu’elle est, elle se bat pour imposer sa vision des choses, ses discours. Néanmoins, le moindre mal qu’elle reçoit, elle le conserve en elle ; ne le montre pas, la douleur, elle la cache pour éviter qu’elle ne la retarde. Sa maladie l’oblige également à avoir un regard particulièrement clair sur elle-même, elle a une vision de son être qu’elle veut objective pour pouvoir rectifier le tir dès qu’elle se déplait. Oui parce qu’elle ne doit se plaire qu’à elle, pas aux autres, évidemment !
De son statut social, elle ne conserve que l’orgueil et son côté borné de princesse. Son orgueil est tout à fait normal, à la vu de son éducation, elle sait qu’elle ne vaut pas rien, et déteste qu’on la regarde par pitié. Elle veut finit en paix avec elle-même pourtant, et donc sait se remettre à sa place quand elle trouve qu’elle dépasse les bornes, mais encore faut-il qu’elle l’accepte. Elle a sa propre logique, aussi, il faut une situation où elle est en tort, dans sa logique, ce qui n’arrive pas très souvent. Elle est facilement irritable, elle a plusieurs idées fixes, qu’elle refuse de remettre en question, des sortes de marques en elle, comme ce qu’elle est, sa maladie, le but de telle activité. D’où son opinion sur les concours assez intolérante. Elle peut se montrer parfaitement indifférente sur certains sujets, une fois son avis fait, il est difficile de le changer. Eléanore n’est pas généreuse. Elle est égoïste, chaque parcelle, petit rien, elle le garde et le conserve jalousement, c’est sa vie. Cependant, elle montre une compassion exacerbée. La différence ? Et bien, si elle croise un mendiant dans la rue tout à fait apte au travail, elle lui dira de chercher du boulot au lieu de poser son cul et de geindre. En revanche, elle essaye de comprendre un maximum ce que ressentent les gens qui l’entourent ou qu’elle aime, et se soucie de leur douleur autant que de la sienne. C’est la raison pour laquelle petite, elle ne pleurait pas devant ses parents et se confiait plutôt à Miyu qu’à eux. C’est malheureusement impossible de vivre éternellement dans une ambiance aussi lourde, et c’est donc là d’où vient son désir ardent de liberté, de souffler, loin de toutes les peines de l’existence.
En amitié, Eléanore fait facilement confiance et se fourvoie assez souvent également. Contrairement à Sam, elle a déjà eu des amis dans son enfance, Régis, Sacha, et Miyu, cependant elle a connu aussi quelques déboires avec les enfants de l’école intolérants, jaloux de son statut social, ou juste terrifié par sa maladie. Elle peut considérer une personne comme amie, sans que cela soit réciproque, elle agira en tant que tel avec lui, quitte à se disputer un bon nombre de fois. Elle suivait Régis et Sacha ainsi, et c’est ainsi qu’est née leur amitié en fin de compte. Eléa se soucie peu des apparences, de la politesse ou même de l’hypocrisie, qu’elle déteste par-dessus tout, elle a une répartie un peu trop vive, et une tendance à dire immédiatement ce qu’elle pense. Elle est un peu brute sur les bords, quand on dépasse les limites de sa courte patience. Cependant, une fois liée à elle, on l’est pour la vie, loin de Daniel qui une fois trahit ne fait plus confiance, elle n’est pas rancunière, elle se montre simplement plus méfiante par instant, mais une fois pardonnée, le mal est simplement oublié comme si de rien n’était. Cela peut paraitre puéril, mais elle préfère agir ainsi pour ne rien regretter. Elle est souvent très protectrice avec ceux qu’elle aime, même si elle n’est pas experte en mots tendres, elle est présente quand on a besoin d’elle, n’hésite pas à prendre dans ses bras et à attendre que le chagrin passe en silence –ou en sortant des blagues pourries pour remonter l’atmosphère.- Casse-cou, elle aime tout ce qui lui fait comprendre qu’elle vit, montagne Russes, danger, sports, elle en laisse plus d’un sur le carreau derrière elle, de par sa rapidité d’esprit, d’apprentissage, et elle n’aime pas les attendre. Aussi lui faut-il des gens qui peuvent suivre son rythme sans se plaindre. A l’école, elle adorait la physique, le sport, les langues et détestait la biologie et les maths.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, elle n’est pas optimiste, elle est pessimiste, elle a déjà vue l’horreur de la fatalité, elle s’est faite une raison. Elle a la capacité de voir par delà elle et son existence, grâce à sa compassion. Si elle est capable de voir le moindre petit rien et de s’en réjouir, une fois prise au piège, elle sait se résigner et prendre une décision en conséquence.
Article ajouté le Samedi 27 Mars 2010 à 17h08 |
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