Pokébip à Japan Expo 2019 et test de la démo d'Épée et Bouclier

Que nous a proposé Japan Expo 2019 ?
Cette année se déroulait la 20è édition de Japan Expo. Pour marquer le coup, l'organisation a une nouvelle fois pu inviter de nombreux artistes japonais, qu'il s'agisse d'illustrateurs, de cosplayeurs, de chanteurs ou de danseurs (et bien d'autres). Notre univers préféré n'a pas été en reste puisque cette édition accueillait la démo de Pokémon Épée et Bouclier ainsi que l'un des tous premiers illustrateurs de cartes Pokémon, Mistuhiro Arita.Mitsuhiro Arita

Nous avons pu croiser de nombreuses fois le dessinateur au cours du salon. Invité par l'entreprise WacomEntreprise spécialisée dans les tablettes et écrans graphiques., M. Arita s'est rendu disponible pour tous les fans du jeu de cartes en dédicaçant les cartes ou objets des fans. Son célèbre Dracaufeu de la première édition (réédité par la suite) fut sans nul doute une des cartes les plus signées du week-end.

Présent certaines fins d'après-midi sur le grand stand Wacom, Arita-san nous a fait part de sa créativité en dessinant sur un grand écran quelques œuvres de sa création via le logiciel Photoshop.
Le dimanche, l'illustrateur a pu retracer son parcours d'artiste et ses moments forts lors d'une conférence. L'artiste a notamment parlé de ses premières illustrations pour Pokémon (même s'il ne pensait pas à l'ampleur que le phénomène allait prendre) ou son implication dans la création des cartes Tag Team, puisque c'est lui qui est à l'origine de la vidéo d'annonce de cette nouvelle mécanique, où l'on découvre également son illustration de la carte Pikachu & Zekrom GX.
M. Arita a expliqué qu'il n'a pas vraiment de contraintes vis-à-vis des créations qu'on lui demande. The Pokémon Company lui fait confiance et il peut ainsi exprimer librement sa créativité dans la mise en scène des Pokémon de ses cartes. Il a d'ailleurs terminé son intervention sur un trait d'humour et le fait qu'il continuerait à faire son métier jusqu'à ce qu'on ne veuille plus de lui.
Cosplays
À proximité du stand où l'on pouvait tester la démo de Pokémon Épée et Bouclier, il était possible de rencontrer de nombreux cosplays Pokémon, dont voici une sélection :



Pokémon Épée & Bouclier
Le stand Nintendo accueillait encore cette année de nombreux jeux à l'affiche : le prochain Zelda, Super Mario Maker 2 et bien évidemment, Pokémon Épée et Bouclier. Ce sont plusieurs milliers de visiteurs qui ont pu tester la démo durant les 4 jours du salon.Identique à la version présentée à l'E3 en juin dernier, cette démo emmène le joueur dans l'arène de type Eau pour lui permettre de rencontrer quelques nouveaux Pokémon et de tester certaines nouvelles mécaniques de jeu comme le Dynamax.

Nous avons par ailleurs pu tester ladite démo à l'occasion du salon, ainsi que lors de l'événement Nintendo Paris 2019, qui s'est déroulé juste après l'E3. La démo commence dans l'arène de Donna (la Championne Eau), que vous devez atteindre en résolvant un puzzle à base de chutes d'eau à désactiver pour vous frayer un chemin au-travers de l'arène. Sur le chemin, vous devez combattre quelques dresseurs avec une équipe composée d'Ouistempo, Flambino, Larméléon, Corvaillus, Moumouton et Voltoutou.

Une fois que vous arrivez au bout de la salle, vous pouvez entrer dans le stade, où vous attend Donna.
Notre avis sur la démo
Plusieurs membres de l'équipe de Pokébip ont pu essayer cette démo. Voici notre ressenti général.L'arène en elle-même ne révolutionne pas les codes des jeux, ce qui devrait plaire à ceux qui déploraient le remplacement des Arènes par les Épreuves à Alola, tandis que d'autres trouveront ça trop classique, avec un retour aux jeux précédant la 7G. Reste à voir les autres labyrinthes des arènes dans le jeu complet.

Le décor est assez pauvre dans cette arène, et le puzzle est très classique.
(Capture de la vidéo de la démo par GameXplain ).
Les nouveautés du gameplay n'étant pas au cœur de cette démo, hormis le Dynamax qui est plus un aspect stratégique, notre attention s'est surtout portée sur les capacités techniques et graphiques de la démo, penchant des deux côtés de la balance. C'est hors combat que se concentrent principalement les points négatifs : la partie puzzle de l'arène est un peu vide malgré des effets d'eau corrects. Nous avons remarqué quelques ralentissements près des chutes d'eau bloquant l'accès à la championne, au moment de lancer un combat, ou encore lorsque les Pokémon sont Dynamaxés. Espérons que cela sera corrigé sur la version finale, sinon seuls les nouveaux modèles de Switch devraient parvenir à faire tourner le jeu à plein régime sans broncher. Les premiers tests de la console ont effectivement montré sa capacité à bien tenir les framerates lors des passages en forêts dans Zelda Breath of the Wild, notamment celle des Korogus, ben connus pour saccader sur les versions actuelles de la Switch.

Des ralentissements aperçus lors de la séquence de Dynamax, mais des effets d'attaques spectaculaires pour ces géants.
C'est pendant les combats que le jeu nous a le plus agréablement surpris. Les contrastes et les ombres des Pokémon nous paraissent avoir un bien meilleur rendu que dans Let's Go. Leurs animations restent très basiques, avec de bonne surprises toutefois comme celles de Flambino, qui laissent bien transparaître sa personnalité. Les attaques sont quant à elles plaisantes et fluides, et certaines paraissent être complètement retravaillées (Cascade par exemple). Seul bémol que que nous avons pu remarquer : l'arrière-plan de l'arène (hors stade) n'est qu'un fond abstrait bleu et non pas une représentation de l'arène, ce qui enlève du charme au combat. Mais peut-être était-ce pour des raisons techniques, et dans ce cas-là, il vaut en effet mieux chercher à avoir une vitesse de jeu stable...

Le décor de combat dans la partie puzzle de l'arène est un simple terrain sur fond bleu.
(Capture de la vidéo de la démo par GameXplain ).
Le Dynamax ne change pas fondamentalement la manière de jouer, mais peut présenter de nouveaux cas de figure intéressants en stratégie. En effet, n'importe quel Pokémon peut Dynamaxer sans avoir à tenir un objet spécial, ce qui permet une bonne capacité d'adaptation et plus de spontanéité lors d'une situation inattendue. Cela diffère donc assez des Méga-Évolutions et des Attaques Z qui demandaient peut-être plus de réflexion et de préparation avant un combat.
Selon nous, la démo n'offre pas assez à voir pour se forger une opinion concrète du jeu. Il aurait pu être intéressant de pouvoir déambuler dans une ville ou une petite zone des Terres Sauvages pour avoir un aperçu un peu plus représentatif de ce que pourrait être le jeu, avec ses extérieurs et ses décors en combat, ou les mécaniques de rencontre des Pokémon sauvages. Nous n'en sommes donc pas ressortis plus optimistes ou pessimistes. Si la démo n'est pas en elle-même phénoménale en terme de variété de contenu, elle laisse entrevoir la possibilité d'un jeu solide sur ses appuis, en espérant que celui-ci soit plus affiné techniquement d'ici la sortie en Novembre, en se servant des retours obtenus.
Photo souvenir
À Japan Expo, une fois la démo terminée, chaque joueur pouvait repartir avec une casquette à l'effigie d'un des trois Pokémon de départ de la région de Galar et avait l'opportunité prendre une photo souvenir dans le décor de l'arène de type Eau.
Voilà qui termine notre récapitulatif de Japan Expo 2019. À l'année prochaine pour le 21ème impact !
par Statix, le 31/08/2019 à 13:08

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