Essais aux fanfics

[Linking13]

Mhuh, Zelda et Kafei dans le même texte, j'trouvais ça louche (N'empêche que ta copine a des parents cruels o_O)

... De toute façon je passe jamais du côté des fan fics : ça m'intéresse pas. J'venais juste comme ça, pour pas grand chose x)

[tueur de kikoolol]

Voila la mienne qui a étée supprimé pour trop de fautes que j'ai corrigé je vous envoi le prolo et une partit du chapitre 5 qui est le meilleur a mon gout :






Prologue / Présentation du héros :

Nous sommes en 2025 , dans la région de Jotho , quelque part , près du Lac Colère , dans une maison de style japonais , le héros , sans savoir qu’il en est un , s’entraine avec tous ses pokémons .

Quoi ? Vous voulez que je le décrive ?
- Oooooouuiiiiiiiiii !!!
- Roooh ! Vous êtes lourds comme public !

Bon d’accord , il a 16 ans déjà , il mesure a peu près 1 mètre 69 , il est assez mince et élancé , pour ce qui est de ses habits , il porte un jeans crème avec une veste couleurs chocolat et chocolat blanc , il a des yeux d’un bleu océanique , et des cheveux noirs avec quelques mèche dorées .
Quoi encore !? Ses vêtements on tous la couleur d’une sucrerie ou d’un truc comestible ?! Et alors , si j’ai envi de le faire comme sa , je le fait comme sa , c’est ma fanfic oui ou merde ?!?
- Merde !!! s’écria un homme du public
- Ok ! Toi tu l’as cherché !!! Ninjas , Samurais , Roxxors a l’attaque !!!

A ce moment , des ninjas avec des katanas sortirent de derrière l’auteur (moi) et allèrent découper la tète du pauvre homme .

- Sa lui apprendras , mais merde quand même , je suis en quelque sorte le dieu de cette fanfic , il pourrait avoir plus de respect ! Il me suffis de presser une lettre de mon clavier tout en appuyant sur Maj , et squik !!! Mort !!!
Bon je reprend , là il est avec ses pokémons , là ils sont 6 , les autres sont pas dans le PC mais dans une réserve dont sofian est le Proprio . Quoi ? Ah , j’avait pas dit qu’il s’appelait sofian , bon bein maintenant au lieu de dire le héros je dirais sofian , voila .

Bon là je vous dit les pokémons qu’il a avec lui : Son Noctali , nommé Black Moon , son Dracaufeu shiney , nommé Black Fire , Son Milobelus , dans une cascade , bien tranquille dans le jardin de sofian , son Luxray , assis pépère sous un arbre , son Carchacrok , lui , est dans la partit désert du jardin spécialement aménagé comme la cascade , et son Etouraptor , quand a lui , est entrains de planer au dessus du jardin , chassant les quelques Ratatas venus voler les cerise , car je vous le rappelle , en principe dans une maison japonaise , ont trouve des cerisiers .
Oh ! Je crois que j’en ais oublié un qui lui reste en permanence à la maison , à part pour les combats importants , son braségali , nommé Fire Of Battle , il a une grande cicatrice en forme de flamme au niveau de l’œil .






chapitre 5 :



Nous retrouvons Sofian après que son snatcheur est été équipé du système poké-gear , mais apparemment il n’a pas tout compris .
- Bon on récapitule , on t’a installé un système spécial qui te permet de t’équiper d’une armure solide aux armes multiples , tu suis ?
- Jusque là ? Oui .
- Bon , tes pokéballs aussi en sont équipées se qui permet a tes pokémons de s’équiper eux aussi d’une armure , pour l’activer c’est simple , pour tes pokémons , lance ta pokéball avec ton snatcheur tout en disant poké-gear , pour toi , presse juste le bouton en forme de pokéball qui est sur le coté de ton snatcheur .
- J’ai compris , bon vous pouvez me renvoyer à Mauville
- Ok

Yan pressa un bouton sur l’ordinateur , un tuyau sortit derrière sofian et l’aspira , le propulsant à une vitesse folle vers Mauville , il fut éjecté par le tuyau et vola par-dessus la tour Chétiflor et tomba dans un des bassins de la ville .
- Bon , où est l’arène du champion que je le latte .
Sofian repéra un batiment au toit violet et se décida à y pénétrer .
- Oh ! Garçon ! S’écria un obèse appuyé contre une statue
- Ouais !!! Quoi le gros !?!
- 1 , je suis pas gros , et 2 , si tu veut défier le champion de l’arène monte sur la dalle en bois au fon de la salle
- Ok gros !
Sofian vit la dalle au fond de l’arène , il sauta dessus et la dalle se souleva de plusieurs mètres avant de stopper son ascension au niveau d’une grande plaque de verre en suspension , Sofian vit de l’autre coté de la plaque un jeune homme au cheveux bleu avec à ses cotés , un roucarnage ;
- Toi là , j’accepte ton défi !
- Et attend , j’ai rien dit !!!
* Flash Pokéball qui tournoi *
Champion Albert veut se battre !
Champion Albert envoi Piafabec !
Black Fire ! Go !
Piafabec utilize Vive-attaque !
Le dracaufeu décolla pour esquiver le coup et cracha des flammes brulantes sur l’oiseau qui se fit griller les ailes par une gerbe de flammes pourpre .
Piafabec est K.O !
- Tu … Tu as triché ! Mais sa ne suffira pas face à lui !
Roucarnage est envoyé par Champion Albert !
- Reviens Black Fire !
- Fire of battle ! Go !
- Poké-Gear !
Le brasegali de Sofian sortit de sa pokéball en prenant une pose de kung-fu , recouvert d’une armure rouge et marron
Fire of battle utilise pied bruleur !
Le brasegali fit un bond agile et se retrouva au dessus de l’oiseau et lui décocha un coup de pied rotatif dans le dos , qui fit descendre l’oiseau comme une comète vers la vitre qui servait de sol , le roucarnage traversa le verre et avant qu’il ai le temps d’atterrir , brasegali arriva avant lui au sol grâce a l’attaque vitesse extrême . Quand l’oiseau arriva au niveau de brasegali , celui-ci l’envoya se fracasser contre le mur avec une attaque poing de feu , l’oiseau en sang agonisait a cause de la chaleur produite par les attaques .
Roucarnage est K.O !
- Pas…Pas possible tu a trich !?!Eurk !
Mais Sofian avait déjà bondit vers lui et lui avait planté le katana de sa poké-gear dans le ventre
- J’ai gagné a la réguliere , file moi le badge avant que je ne t’envoi au paradis avec la mitrailleuse intégrée , du moins , je pense qu’il y en a une .
- Tient voila le badge , ne … ne me tue pas si il te plait .
- Désolé , il ne me plait pas …
Sofian enfonça d’avantage son katana dans le ventre du champion se qui le tua sur le coup
- L’auteur t’est là ?
- Oui pourquoi ?
- Pourquoi tu les fait pas plus fort les champion ?
- Je l’ai fait comme je le voyait dans le jeu , faible
- T’aurait au moins pu lui mettre des bon pokémons
- J’y ai changer ses deux poké je pense que sa suffit
- Ok …
- Bon maintenant vas a écorcia ou je me sert de ma combinaisons Maj+GN pour Grenade Nucléaire
- D’accord !! Pas de problème t’énerve pas !!




Bon malheureusement quand je copie colle sa enlève les espaces donc je vous souhaite du plaisir avec se chapitre et n'oubliez pas de m'nevoyer quelques conseils

[Silver_lugia]

Il n'y a pas de trop grosses fautes d'orthographe, mais tu as un problème avec la ponctuation : tu mets des espaces avant chaque signe. Il ne faut en mettre qu'avant les signes "composés" (c'est à dire tous sauf les points et les virgules). Je pense que c'est ça qui t'a valu une suppression. Bonne chance pour la suite

[QQ'S²]

Bonjour

J'avais dans l'idée de partir sur un "One Shot" mais je verrais bien mieux ceci sur une fiction a quelques chapitres (surement 5 ou 6, avec un Prologue ET un Epilogue, donc 8 au total)

Voici donc un petit extrait du prologue :


"Sinnoh. Année 2010.

Cet homme approchait de sa ville natale, Rivamar. Il était grand, brun, en toutes sommes c'était un homme normal, un homme de 28ans banal, sans histoire. Comme tout le monde, il aimait quelqu'un. Comme tout le monde, il espérait la revoir, lui déclarer ses sentiments. La guerre, les voyages, les combats...Tout ceci l'avaient épuisé. Il voulait une vie banale maintenant, avec une famille, des enfants, un foyer doux et aimant.

Et il le voulait avec elle. Elle. Emmy Gellerson. Il l'avait aimé lors de sa première rencontre, a l'age de ses 16ans. A l'époque, il était connu pour etre un type froid, cruel, sans sentiments. Cette rencontre lui fit changer sa vie. Il revait d'un monde rose a ses cotés, ou il pourrait se réveiller et vivre paisiblement avec elle du matin jusqu'au soir, et ce jusque a la fin de sa vie.

Mais il se trompais cruellement. Il approchais du village lorsqu'il entendit un bruit de foule, ainsi qu'un bruit de cloche. L'homme regarda son Gallame, avec qui il marchait depuis le début, et dit d'une voix chantante :

"-Tu entends ce son de cloche, Gilly ? Un son qui célèbre l'amour, la vie, qui va donner naissance a la vie d'enfants qui perpétuerons la suite ! Allons donc nous méler a la fête, cela nous donnera l'occasion de saluer nos vieux amis.... "

Il se dirigea d'un pas ferme vers l'église, lorsqu'il la vit. ELLE. Avec LUI.

Lui, c'est Stan. Son meilleur ami. Et ce depuis leur plus jeune age. Stan, depuis les 16ans, sait qu'il aime Emmy. Pourtant ça n'avait pas l'air de le déranger outre mesure, sur le parvis de l'église de Rivamar, l'embrassant a pleine bouche, entourés de tous leurs amis.

Lui ? Il n'était même pas invité. Un reclus, voila ce qu'il était devenu. Un paria oublié de tous, perdu entre ses combats pour devenir guerrier du conseil des quatres, son rêve d'enfant que son père, lui, n'avait pu réaliser.

Son regard se troubla, il regarda le couple, et fut pris de nausées devant cette vue. Il partit en courant, et vomit.

Il n'avait plus rien a faire ici. Puisqu'il était rejeté de tous, il allait leur montrer ce qu'il allait leur en couter."


Le nom n'est pas cité, c'est pour selon moi garder un effet de surprise.

Le titre s'appellera "Descentes aux Enfers".

Bref, je sais que c'est peu pour juger, mais....

[DimoniaK]

Bonjour je voudrais publier ma première fic si vous souhaitez que je ne continue pas je suis d’accord mais dites moi surtout ce qui va et ce qui ne va pas ca m’aidera beaucoup mais ne vendons pas la peau de l’ursaring avant de l’avoir tué donc commençons et bonne lecture !

Prologue :Frimapic, 2010. Les humains comme vous et moi doivent mener une guerre contre des sorciers qui souhaitent abolir notre époque pour entretenir le culte de la faux du blizzard et régner sur le monde. Mais cette faux était perdue depuis des siècles et selon une légende lorsque cette faux trouverait son élu, elle déclencherait une catastrophe qui tuerait toute vie dans l’univers sauf l’élu en question. Les mystiques ont pu réchapper de ce désastre et comme cet épargné n’était autre que moi, nous sommes avec mon Dimoret en guerre avec les magiciens et à la fin de cette guerre, la mort de l’un ou l’autre camp provoquera le recommencement ou la destruction totale de la terre pour l’éternité.

La malédiction de la faux du blizzard(One-Shot)par darkmoret
Cela faisait certainement des heures que je marchais seul dans la neige, avec pour seul compagnon mon Dimoret qui marchait à mes côtés, engourdis par l’épaisse neige qui nous recouvrait. Je le regardai et vit que des larmes coulaient de ses yeux rouges de la couleur du sang qui tachait mes habits ainsi que son pelage. Malgré le fait que je n’étais pourvu d’aucun pouvoir psychique et mon Pokémon Grifacérée également, l’ un comme l’autre pouvions savoir à quoi nous pensions mutuellement, c’était la destruction de notre île par ces sorciers qui persistaient à entretenir les cultes anciens autour de la faux des damnés que je tenais entre mes mains endolories par le froid mordant qui nous pénétrait. Il était vrai que selon la légende écrite avec du sang au temple Frimapic, la faux choisirait un élu qui serait digne de l’utiliser pour vaincre ces mystiques qui menaient une guerre sans merci contre les humains dont je faisais partie. Cet élu serait épargné ainsi que son Pokémon le plus cher de la destruction de l’espèce humaine pour vaincre ces mystiques grâce à cette faux. Ils étaient donc en train de nous chercher mais personne ne nous trouvait, pas même nous à cause du brouillard qui s’étendait à perte de vue. Enfin…pour le moment…(c'est pas génial pour juger mais comme ça au moins y a plus de suspense

[Hikadey]

Toi t'es un fan de chrono trigger :

Magus dans ton profil, la faux des neiges, les mystiques...

[DimoniaK]

tu pourrais pas avoir plus raison!sinon l'écriture ou le reste t'en pense quoi?J'espère que tu seras pas déçu! allez salut va voir ma fic si tu veux!

[Guradon]

@darkmoret :
Bon, j'ai lu en vrac le petit bout de fic présenté trois posts au-dessus.
J'ai souri lorsque j'ai vu cette histoire de faux : comment une faux peut tuer tout le monde ? (je t'invite à regarder sur Youtube le "meutre le plus long avec l'arme la plus inefficace", tu comprendras xD).
Je vais faire rapidement en faisant une belle liste :

_ Tout d'abord, il y a une répétition du mot "neige" à la première phrase.
_ Ensuite, ça démarre... trop promptement. On a rien pour mettre le lecteur dans l'ambiance (voire peut-être une zone un peu froide, certes >.>)
_ Après, voici une erreur de débutant à éviter :
Regarde ces deux exemples :
* J'ai embrassé mon ch'tit copain.
* J'ai embrasé mon ch'tit copain.

Un mot en trop, une lettre en moins... et tout bascule, ça donne un effet que l'on veut pas.

Il était vrai que selon la légende écrite avec du sang au temple Frimapic

"avec du" gâche carrément la phrase >.>

Bon... je te montre pas les fautes... je te laisse corriger tout seul pour ça
PS : Il y a un espace après les points de suspension.

Sinon... vu que tu démarres trop promptement, je pensais que tu mettrais une petite phrase pour indiquer pourquoi ton coco est l'élu... bah non x(
C'est bien gentil les histoires d'élus mais encore faut-il savoir pourquoi ils le sont. xD

Mais je peux pas dire grand-chose d'autre, sinon... c'est un peu court "
Je peux pas me concentrer sur le fond de l'histoire... car il y en a pas assez, en fait xD

[DimoniaK]

guaradon:
t'inquiète pas la raison de l'élu en fait c'est au milieu de l'histoire
sinon les répétition j'essaierai d'y penser
merci quand même!
au final c'est un one-shot, j'avais oublié de le préciser.

[OmbreChantante]

Je suis, à la base, une personne écrivant des OS. Et j'aimerais m'essayer aux fics à chapitres. Vous trouverez ci dessous l'introduction et le premier chapitre.
Merci d'avance pour le temps que vous accorderez à la lecture et aux conseils que vous me prodiguerez.

Pour commencer, l'introduction.

Spoiler :

INTRODUCTION

- Ha non ! Ne t'approches pas de moi ! Vas t'en !

Que se passait-il en ce moment, personne ne le savait, moi y compris. La nature se détraquait, le cycle de production des baies se corrompait et les Pokémon les plus doux devenaient agressifs. Certains même ne supportaient plus de nous aider. Ils pouvaient refuser de nous prêter un peu de leur force, de leur puissance. Ce qui nous entravaient dans nos missions, de temps en temps. Et justement, je me trouvais dans une situation très délicate ou un peu d'aide n'aurais pas été de refus.

Ho, vous vous demandez qui je suis ? C'est simple, je suis une Pokémon Ranger en formation qui en ce moment court un grave danger. Et quel danger ! Un Fouinette que j'ai déranger en pleine dégustation me poursuivait, ses dents acérées prêtent à mordre la première partie de mon corps qui lui viendrait sous la mâchoire (je pense qu'il est inutile de donner plus de précisions...). Je courais à en perdre haleine dans cette maudite foret mais je continuais, les larmes aux yeux. Pourquoi m'étais-je engagée dans les Rangers volontaires ? Alors que je méditais tout en prenant mes jambes à mon cou, une racine vint se loger dans mes jambes. Mais elle me voulait quoi, celle-là ? Me faire tomber ? Je dois avouer qu'elle a réussie sa mission à merveille !

TRRRIIIITTT !
Je reconnaissais ce bruit. Le sifflet du Ranger en chef. Juste au moment ou j'allais y passer. Quel timing ! Ha, j'ai peut-être oublier de préciser qu'il ne s'agissait que d'un exercice, même au niveau des consignes. Bon, maintenant, je devais ouvrir les yeux pour croiser ceux de mon supérieur. Sa bonne humeur me dépassait à chaque fois que je faisais une gaffe. Et Dieu seul sait combien il m'était difficile de ne pas en faire. Pire catastrophe ambulante que moi, je suis pas sûre que cela est existé un jour. Allez, secoues toi et lève ta tête. Tu es une apprentie-Ranger, après tout. Ce n'est pas l'océan de ses yeux qui va t'impressionner. Surtout quand son regard ne comporte aucune gène ni honte mais de l'amusement et de la bonne humeur. Quel drôle de type.

- Alors Zaïna, c'est bon la terre ? On dirait que Choupinet t'en a fait baver une fois de plus.
- Pas de commentaires. C'est pas parce que vous êtes le chef que vous avez le droit de vous moquer de moi.
- Ho, si justement. J'ai tout les droits. Ha ! Ha ! Ha !
- Vous avez donc aussi le droit de me renvoyer ou d'accepter ma démission ?
- Mais bien sur que oui. Surtout si c'est toi qui le demande.
- QUOI ?! Vous n'êtes pas sérieux ?! Vous ne feriez pas ça ?!
- M'as tu déjà vu une seule fois sérieux ? Pourquoi t'en irais tu ?

Ces dernières paroles furent accompagnées d'un clin d'œil et d'un rire sonore et sincère de sa part. Il m'avait encore eu à son propre jeu ! Comment réussissais-je à chaque fois à me faire embobiner par ses belles paroles ? Je me le demandais bien. Peut-être à cause de ses yeux d'un bleu profond. A moins que cela ne soit du à ses cheveux blonds en bataille ou à sa peau d'albâtre. Ou tout simplement à son humour plus que douteux... Cet humour avec lequel mes nerfs s'amusaient à chauffer quand sa présence se faisait sentir... Cet humour qui me transformait régulièrement en cocotte minute... Cet humour qui me faisait imploser pour ensuite me faire exploser, tout simplement... Qu'est ce qu'il m'énervait !

Avant que je ne prononce quoi que ce soit, il me tendit une main afin de m'aider à me relever. Au moment ou j'allais la saisir, son regard, ainsi que sa vigilance se modifièrent. A en croire les vibrations croissantes que je ressentais tout le long de mon corps, un quelque chose d'imminent approchait. Et nous n'allions pas tarder à le savoir. Enfin, je croyais. Car sans prévenir, il m'agrippa au niveau des hanches et partit en courant, son Fouinette sur nos talons. Ce qui pouvait se produire, je me le demandais bien. Tout passais si rapidement devant mes yeux. Et, ceriz sur le gâteau, il me se secouait comme un Noadkoko qui aurait une tête en trop. Bon, d'accord, il s'agissait d'un cas d'extrême urgence mais que voulez vous. Je ne suis qu'apprentie ranger, il ne pourra jamais le daigner.

Alors qu'il courrait à en perdre haleine avec ma personne sous son bras, je vis la chose... enfin, je l'aperçu... Sa rapidité égalait celle d'un Galopa en pleine course ! Jamais dans mes livres mes yeux ne se posèrent sur telle illustration. Tout compte fait, le rattrapage ça faisait du bien. Mais cela n'avait pas l'air d'être au goût de mon instructeur. Car en plus de s'immobiliser, il sortit son capstick, ce qui n'annonçait rien de bon en général. Tout en étant sur ses gardes, il me reposa sur mes pieds et me mis en garde. Mon capstick, il voulait que j'en fasse usage ! Ma main douteuse alla le chercher à ma ceinture. Tremblante comme un Spinda, elle commença frôler l'objet lorsque la créature se précipita sur nous. Mon ouïe eut juste le temps d'entendre mon nom que ma vue se troubla et avant de sombrer dans les abysses d'un sommeil forcé et comateux.

Et voici le premier chapitre.

Spoiler :

CHAPITRE 1 : SECONDE VIE

BIP...BIP...BIP...
Où est ce que je suis ? Et puis, c'est quoi ce bruit, d'abord ?

BIP-BIP...BIP-BIP...BIP-BIP...
Tiens ? Le son vient de prendre de l'ampleur. Peut-être suis je à l'infirmerie ? J'espère pas, je déteste cet endroit !

- Il est en train de se réveiller, non ?
- Je crois. Attend ici avec lui, je vais chercher l'infirmière Joëlle. Leveinard, ne sauriez vous pas où elle se trouve en ce moment ?
- Levai ! Levainard.
- Je vous suis.

Je le trouvai bien poli, ce garçon. Un peu plus et j'aurais pensé qu'il l'appelait pour... Heu, attendez une demi-minute. Ce n'est comme même pas pour moi qu'il va chercher la gérante d'un centre Pokémon ?! Mon corps ressemble assez à celui d'un bipède à position verticale pour qu'il aille dans un hôpital. À moins qu'il n'est besoin d'une paire de lentillescope, ce qui ne m'étonnerait pas de la part d'un humain... Quoi ?! Mais depuis quand je possède un tel vocabulaire ? Et cette manie d'appeler ceux de mon espèce des "humains". J'aurais bien aimé connaitre ces changements qui s'opèrent en moi depuis quelques minutes à peine. Hum... cela doit être dû au choc à la tête... Et ces bruits de pas qui s'approchaient, je sentais que mon crâne ne le supporterais pas bien longtemps.

- Donc, voilà, je vous ai tout dit.
- OK, on va donc pouvoir finir de le soigner et il pourra retourner dans la nature. Car j'ai cru comprendre que tu lui accordais la liberté ? (toujours une voix douce, cette infirmière Joëlle !)
- Pas tout à fait. J'ai essayé de lancer plusieurs pokéballs mais jamais aucune n'a fonctionné. Je commence à douter de mes talents de dresseur...

Alors là, le coup devait être sacrément puissant. Depuis quand on met ceux de notre espèce dans une balle de transport ? Complétement stupide et mauvais dresseur, ça tu peux le dire mon gars. Même moi, avec mon capstick, je n'essaierais pas sur Walker. D'ailleurs, pourquoi il ne se situe pas dans cette pièce, celui là ? C'est comme même à cause de lui que je suis dans cet état !

- Rien d'anormal. Encore une nuit de repos et ce petit Evoli sera de nouveau sur... Attention !

Quoi ?! Un Evoli ?! Je ne serais pas transformée en Evoli, par hasard ?! Mes pattes ainsi que ma gueule réagirent seules à cette remarque, me mettant debout, à faire une attaque Météore. Mes paupières se décollèrent l'une de l'autre, me faisant ouvrir les yeux. Et je vis la scène. Cette scène de l'infirmière aux cheveux roses protégeant les deux enfants de mon attaque. Le choc m'arrêta immédiatement. Comment en étais-je arrivée là ? Comment ce mauvais sort avait pu s'abattre ainsi ? La panique me submergea, les pensées volèrent en ma mémoire et des larmes prirent source au coin de mes yeux. A ne plus rien y comprendre pour tous les êtres se trouvant dans cette chambre de soins... Honteuse de moi, je me retourna, leur faisant dos. Il advint cependant que deux mains m'enlacèrent avec un soin infini. Quelle sensation bizarre lorsqu'on est habitué à faire un mètre cinquante et quarante kilos...

- Quelque chose ne va pas. De toute ma carrière, jamais un Pokémon n'a eu de telles réactions. Dites moi les enfants, où l'avez vous trouvé ?
- J'ignore si vous écoutez la radio mais il y a récemment eu une explosion, une usine électrique. Nous nous baladions dans ces environs là et lui se situait dans les décombres. Des Cornèbres commençaient à tourner autour.

De quelle usine discutaient-ils ? Au grand jamais je ne me serais aventurer auprès d'un tel bâtiment. D'ailleurs, à ma connaissance, ne trainait que des arbres plein de vie ou des branches mortes autour du Camp-Ranger... Qu'ils me manquaient tous ! Mon absence se ressentait-elle autant chez eux ? Les reverrais-je un jour ?...

- Mon camarade ici présent a tenté de le retirer de leurs serres. Malheureusement, il a trébuché et ces oiseaux de malheur ont foncé en flèche sur lui. Mes réactions ne furent pas assez vives.
- Au moment où je voyais ma dernière heure sonner, rien ne se produisit. J'ai relevé ma tête prudemment et je les ai vu s'envoler vers des terres inconnues. Je ne remercierais jamais assez ce ranger pour ce cadeau, celui de trois vies sauves. Et sur ce, il nous... Eh !!!

Un compagnon de capstick ?! L'un des membres de ma famille, discuter avec ces jeunes gens ?! Mes oreilles se redressèrent et mon regard s'ouvrit alors que je bondissais dans le creux de ses bras restés entrouverts. Le jeune adolescent parut surpris au départ et se ressaisit : un sourire se dessina sur son visage et pivota vers sa compagne. L'interrogation qui ornait son être se dissipa : ils comprirent que je possédais un lien avec ces hommes et ces femmes formidables que représentent les gardiens de la nature et des pokémons. Me voyant bouger dans tous les sens, il me déposa sur le sol. Et là, je déploya une attaque Laser Glace suivie de quelques Météores, créant ainsi une pluie d'éclats de cristal. Je trouvais l'effet magnifique ! Ma joie ne s'éteindrait pas de sitôt !

- Que penserais tu de l'accompagner jusqu'à la prochaine base ranger, Aelita ? Je ne suis pas sur qu'il y arrive tout seul.
- Je n'en pense pas moins, Hiro. Nous avons eu le même écho, cher frère. Quand partons nous ?
- Certainement pas ce soir, les enfants ! intervint la femme aux cheveux rosés. Cet Evoli a encore besoin de repos et vous aussi. Je vous laisse une chambre de libre et un panier pour votre compagnon pour cette nuit. Qu'en pensez vous ?
- Roger pour nous !
- EvOoOo... !

La première fois que j'utilisais mes nouvelles cordes vocales. Vraiment un drôle d'effet dans la gorge quand on est pas habitué. Cela s'entendit dans la pièce et les deux jeunes gens rigolèrent en chœur. L'infirmière Joëlle, elle, m'observa quelques secondes soucieusement avant de suivre l'euphorie de ses invités. Elle soupçonnait la vérité, cela me paraissait évident. Comment la lui faire comprendre pour de bon alors que je ne resterais que cette soirée ? Perdue dans mes pensées, je ne sentis pas cette main douce et chaleureuse caresser ma robe brunâtre et soyeuse au niveau de... Ha non ! Je pivota vivement sur mes pattes arrières, prête à attaquer. Si une chose horripilait bien sur cette terre, c'était de me surprendre, de me prendre à revers de telle manière, aussi gentil soit l'individu qui m'est frôlé. Hiro retira sa main à la vitesse de la lumière en murmurant quelque chose que je ne compris pas sur le coup. Et la soirée se termina lentement et paisiblement...

Qu'une vie de jeune Evoli fatiguait vite ! Surement pour cela que les dresseurs possèdent des pokémons si endurants ! L'entrainement subi jeune rend bien plus fort. Mes paupières devinrent lourdes et les bras de Rondoudou vinrent m'envelopper. Et je m'endormis rapidement dans l'aménagement d'urgence de l'infirmière.

Cette nuit, mes rêves furent hantés par le dernier visage aperçu lors de ma période humaine : son visage. Et la scène se repassa en boucle dans ma tête. Cette scène où une créature inconnue se précipite sur moi, me prenant à la taille et me soulevant dans les airs, faisant se dérober le sol de sous mes pieds. Cette scène où son air sauvage et protecteur s'évanouit avec mon esprit. Ce cauchemar où je me réveille dans la peau d'un Evoli, encore haletant et transpirant de panique. Mes yeux s'ouvrirent brutalement. Des mains tremblantes et trempées me maintenaient doucement. Que se passait-il ? Pourquoi ces secousses ? Pourquoi cette chaleur submergente ? Mes muscles frémirent sous cette sensation. Des frissons parcoururent mon épine dorsale à une vitesse phénoménale. C'est ainsi que cela devait se passer? C'est ainsi que mon instinct me prévenait lorsque je courais un danger ? Malgré mes courbatures et ma fatigue, je commença à me débattre, griffant et mordant tout ce qui se présentait à porté, faisant resserrer l'étreinte autour de mon petit corps. Les secousses se stoppèrent et une voix familière parvint à mes oreilles, me murmurant de me calmer si je voulais en ressortir en vie. Ce que je fit à ma grande surprise. Mais pourquoi d'ailleurs ? Mon coté humain refesait-il surface en cet instant ? Ou la civilisation prenait le dessus de ma nouvelle nature ? Je fus très vite tirée de mes pensées par une puissante giclée d'eau, ce que je n'apprécia guère. Toujours enlacée, je pivota dans mon étau et fit, d'instinct, une attaque en direction du Marill qui m'éclaboussait à coup d'écume. Action, réaction ! Non mais, ça lui apprendr... Aïe !!

- Pas de recours à la violence, juste une jolie chute. Maintenant, tiens toi tranquille et laisse le faire son travail. Carrabaffe, fait un pistolet à eau ! Et Grotadmorv, recouvre les flammes avec détritus !

Perdue représentait bien mon état actuel. Que recherchais-je ? Qu'est ce que c'était que ce feu ? Pourquoi cet écho dans ma tête ? Et les enfants, je ne les voyais pas. Mon esprit tourbillonna dans mille et un sens,se posant des questions plus ou moins tordues, mes pattes me portèrent dans tous les sens de la cohue, mes yeux roulèrent de panique dans leur orbite, épiant chaque mouvement que je pouvais percevoir, du plus petit geste de doigt au plus puissant des Hydrocanon. Malgré les flammes léchant les murs du bâtiment, je paraissais être la seule à paniquer et courir dans les premières directions s'offrant à mon bout de nez. Fonçant tel un Tauros enragé, je finis par faire ce qui devait arriver : je me cogna (contre quoi, ne me le demandez pas) et m'évanouis.

[illapa]

Corrigé !

Spoiler :

INTRODUCTION

- Ha non ! Ne t'approche pas de moi ! Vas t'en !

Que se passait-il en ce moment, personne ne le savait, moi y compris. La nature se détraquait, le cycle de production des baies se corrompait et les Pokémon les plus doux devenaient agressifs. Certains même ne supportaient plus de nous aider. Ils pouvaient refuser de nous prêter un peu de leur force, de leur puissance. Ce qui nous entravait dans nos missions, de temps en temps. Et justement, je me trouvais dans une situation très délicate où un peu d'aide n'aurait pas été de refus.

Ho, (Oh, plutôt. Ho, c'est pour le rire. ) vous vous demandez qui je suis ? C'est simple, je suis une Pokémon Ranger en formation qui en ce moment court un grave danger. Et quel danger ! Un Fouinette que j'ai dérangée en pleine dégustation me poursuivait, ses dents acérées prêtes à mordre la première partie de mon corps qui lui viendrait sous la mâchoire (je pense qu'il est inutile de donner plus de précisions...). Je courais à en perdre haleine dans cette maudite forêt mais je continuais, les larmes aux yeux. Pourquoi m'étais-je engagée dans les Rangers volontaires ? Alors que je méditais tout en prenant mes jambes à mon cou, une racine vint se loger dans mes jambes. Mais elle me voulait quoi, celle-là ? Me faire tomber ? Je dois avouer qu'elle a réussie (tu écris au passé simple et imparfait, donc ici, le passé composé fait un peu tâche. => elle réussit...) sa mission à merveille !

TRRRIIIITTT !
Je reconnaissais ce bruit. Le sifflet du Ranger en chef. Juste au moment où j'allais y passer. Quel timing ! Ha, j'ai peut-être oublier de préciser qu'il ne s'agissait que d'un exercice, même au niveau des consignes. Bon, maintenant, je devais ouvrir les yeux pour croiser ceux de mon supérieur. Sa bonne humeur me dépassait (La bonne humeur court plus vite que la gaffe, ou que l'apprentie Ranger ? Elle lui passait au dessus de la tête, plutôt, non ? ) à chaque fois que je faisais une gaffe. Et Dieu seul sait combien il m'était difficile de ne pas en faire. Pire catastrophe ambulante que moi, je suis pas sûre que cela est existé un jour. Allez, e-toi et lève ta tête. Tu es une apprentie-Ranger, après tout. Ce n'est pas l'océan de ses yeux qui va t'impressionner. Surtout quand son regard ne comporte aucune gène ni honte mais de l'amusement et de la bonne humeur. Quel drôle de type.

- Alors Zaïna, c'est bon la terre ? On dirait que Choupinet t'en a fait baver une fois de plus.
- Pas de commentaires. C'est pas parce que vous êtes le chef que vous avez le droit de vous moquer de moi.
- Ho, si justement. J'ai tout les droits. Ha ! Ha ! Ha !
- Vous avez donc aussi le droit de me renvoyer ou d'accepter ma démission ?
- Mais bien sûr que oui. Surtout si c'est toi qui le demande.
- QUOI ?! Vous n'êtes pas sérieux ?! Vous ne feriez pas ça ?!
- M'as tu déjà vu une seule fois sérieux ? Pourquoi t'en irais-tu ?

Ces dernières paroles furent accompagnées d'un clin d'œil et d'un rire sonore et sincère de sa part. Il m'avait encore eu à son propre jeu ! Comment réussissais-je à chaque fois à me faire embobiner par ses belles paroles ? Je me le demandais bien. Peut-être à cause de ses yeux d'un bleu profond. A moins que cela ne soit du à ses cheveux blonds en bataille ou à sa peau d'albâtre. Ou tout simplement à son humour plus que douteux... Cet humour avec lequel mes nerfs s'amusaient à chauffer quand sa présence se faisait sentir... Cet humour qui me transformait régulièrement en cocotte minute... Cet humour qui me faisait imploser pour ensuite me faire exploser, tout simplement... Qu'est-ce qu'il m'énervait !

Avant que je ne prononce quoi que ce soit, il me tendit une main afin de m'aider à me relever. Au moment ou j'allais la saisir, son regard, ainsi que sa vigilance se modifièrent. A en croire les vibrations croissantes que je ressentais tout le long de mon corps, un quelque chose d'imminent approchait. Et nous n'allions pas tarder à le savoir. Enfin, je croyais. Car sans prévenir, il m'agrippa au niveau des hanches et partit en courant, son Fouinette sur nos talons. Ce qui pouvait se produire, je me le demandais bien. Tout passait si rapidement devant mes yeux. Et, ceriz (Oh, joli ! Bien trouvé !) sur le gâteau, il me se secouait comme un Noadkoko qui aurait une tête en trop. Bon, d'accord, il s'agissait d'un cas d'extrême urgence mais que voulez-vous. Je ne suis qu'apprentie ranger, il ne pourra jamais le daigner (Heu.... pas exactement. On daigne faire quelque chose. Daigner c'est plus accorder une faveur. Le verbe ici, c'est plutôt nier, je pense.).

Alors qu'il courrait à en perdre haleine avec ma personne sous son bras, je vis la chose... enfin, je l'aperçus... Sa rapidité égalait celle d'un Galopa en pleine course ! Jamais dans mes livres mes yeux ne se posèrent sur telle illustration. Tout compte fait, le rattrapage ça faisait du bien.(Quel rapport entre le rattrapage et le truc qu'elle est en train de voir ?) Mais cela n'avait pas l'air d'être au goût de mon instructeur. Car en plus de s'immobiliser, il sortit son capstick, ce qui n'annonçait rien de bon en général. Tout en étant sur ses gardes, il me reposa sur mes pieds et me mis en garde. Mon capstick, il voulait que j'en fasse usage ! Ma main douteuse alla le chercher à ma ceinture. Tremblante comme un Spinda, elle commença frôler l'objet lorsque la créature se précipita sur nous. Mon ouïe eut juste le temps d'entendre mon nom que ma vue se troubla et (juste une virgule sans le "et" ici, ça "sonne" mieux.) avant de sombrer dans les abysses d'un sommeil forcé et comateux.

Et voici le premier chapitre.

Spoiler :

CHAPITRE 1 : SECONDE VIE

BIP...BIP...BIP...
Où est ce que je suis ? Et puis, c'est quoi ce bruit, d'abord ?

BIP-BIP...BIP-BIP...BIP-BIP...
Tiens ? Le son vient de prendre de l'ampleur. Peut-être suis je à l'infirmerie ? J'espère pas, je déteste cet endroit !

- Il est en train de se réveiller, non ?
- Je crois. Attend ici avec lui, je vais chercher l'infirmière Joëlle. Leveinard, ne sauriez-vous pas où elle se trouve en ce moment ?
- Levai ! Levainard. (Tu écris un coup leveinard, un coup levainard. Faut trancher: leveinard !)
- Je vous suis.

Je le trouvai bien poli, ce garçon. Un peu plus et j'aurais pensé qu'il l'appelait pour... Heu, attendez une demi-minute. Ce n'est comme même pas pour moi qu'il va chercher la gérante d'un centre Pokémon ?! Mon corps ressemble assez à celui d'un bipède à position verticale pour qu'il aille dans un hôpital. À moins qu'il n'est (n'ait) besoin d'une paire de lentillescope, ce qui ne m'étonnerait pas de la part d'un humain... Quoi ?! Mais depuis quand je possède un tel vocabulaire ? Et cette manie d'appeler ceux de mon espèce des "humains". J'aurais bien aimé connaitre ces changements qui s'opèrent en moi depuis quelques minutes à peine. Hum... cela doit être dû au choc à la tête... Et ces bruits de pas qui s'approchaient, je sentais que mon crâne ne le supporterait pas bien longtemps.

- Donc, voilà, je vous ai tout dit.
- OK, on va donc pouvoir finir de le soigner et il pourra retourner dans la nature. Car j'ai cru comprendre que tu lui accordais la liberté ? (toujours une voix douce, cette infirmière Joëlle !)
- Pas tout à fait. J'ai essayé de lancer plusieurs pokéballs mais jamais aucune n'a fonctionné. Je commence à douter de mes talents de dresseur...

Alors là, le coup devait être sacrément puissant. Depuis quand on met ceux de notre espèce dans une balle de transport ? Complétement stupide et mauvais dresseur, ça tu peux le dire mon gars. Même moi, avec mon capstick, je n'essaierais pas sur Walker. (Qui est walker ? Il faut préciser que c'est le type de l'intro, si c'est bien ça.) D'ailleurs, pourquoi il ne se situe pas dans cette pièce, celui là ? C'est comme même à cause de lui que je suis dans cet état !

- Rien d'anormal. Encore une nuit de repos et ce petit Evoli sera de nouveau sur... Attention !

Quoi ?! Un Evoli ?! Je ne serais pas transformée en Evoli, par hasard ?! Mes pattes ainsi que ma gueule réagirent seules (un petit "toute"s avant le seule sonnerait un peu moins étrangement. M'enfin, c'est purement subjectif, là.) à cette remarque, me mettant debout, à faire une attaque Météore. Mes paupières se décollèrent l'une de l'autre, me faisant ouvrir les yeux. Et je vis la scène. Cette scène de l'infirmière aux cheveux roses protégeant les deux enfants de mon attaque. Le choc m'arrêta immédiatement. Comment en étais-je arrivée là ? Comment ce mauvais sort avait pu s'abattre ainsi ? La panique me submergea, les pensées volèrent en ma mémoire et des larmes prirent source au coin de mes yeux. A ne plus rien y comprendre pour tous les êtres se trouvant dans cette chambre de soins... Honteuse de moi, je me retournai, leur faisant dos. ("leur tournant le dos", peut-être ? A moins que "faire dos" soit une expression régionale ?) Il advint cependant que deux mains m'enlacèrent avec un soin infini. Quelle sensation bizarre lorsqu'on est habitué à faire un mètre cinquante et quarante kilos...

- Quelque chose ne va pas. De toute ma carrière, jamais un Pokémon n'a eu de telles réactions. Dites-moi les enfants, où l'avez vous trouvé ?
- J'ignore si vous écoutez la radio mais il y a récemment eu une explosion, une usine électrique. Nous nous baladions dans ces environs là et lui se situait dans les décombres. Des Cornèbres commençaient à tourner autour.

De quelle usine discutaient-ils ? Au grand jamais je ne me serais aventurée auprès d'un tel bâtiment. D'ailleurs, à ma connaissance, ne trainaient que des arbres plein de vie ou des branches mortes autour du Camp-Ranger... Qu'ils me manquaient tous ! Mon absence se ressentait-elle autant chez eux ? Les reverrai-je un jour ?...

- Mon camarade ici présent a tenté de le retirer de leurs serres. Malheureusement, il a trébuché et ces oiseaux de malheur ont foncé en flèche sur lui. Mes réactions ne furent pas assez vives.
- Au moment où je voyais ma dernière heure sonner, rien ne se produisit. J'ai relevé ma tête prudemment et je les ai vu s'envoler vers des terres inconnues. Je ne remercierais jamais assez ce ranger pour ce cadeau, celui de trois vies sauves. Et sur ce, il nous... Eh !!!

Un compagnon de capstick ?! L'un des membres de ma famille, discuter avec ces jeunes gens ?! Mes oreilles se redressèrent et mon regard s'ouvrit alors que je bondissais dans le creux de ses bras restés entrouverts. Le jeune adolescent parut surpris au départ et se ressaisit : un sourire se dessina sur son visage et pivota vers sa compagne. L'interrogation qui ornait son être se dissipa : ils comprirent que je possédais un lien avec ces hommes et ces femmes formidables que représentent les gardiens de la nature et des pokémons. Me voyant bouger dans tous les sens, il me déposa sur le sol. Et là, je déployai une attaque Laser Glace suivie de quelques Météores, créant ainsi une pluie d'éclats de cristal. Je trouvais l'effet magnifique ! Ma joie ne s'éteindrait pas de sitôt !

- Que penserais tu de l'accompagner jusqu'à la prochaine base ranger, Aelita ? Je ne suis pas sur qu'il y arrive tout seul.
- Je n'en pense pas moins, Hiro. Nous avons eu le même écho, cher frère. Quand partons nous ?
- Certainement pas ce soir, les enfants ! intervint la femme aux cheveux rosés. Cet Evoli a encore besoin de repos et vous aussi. Je vous laisse une chambre de libre et un panier pour votre compagnon pour cette nuit. Qu'en pensez vous ?
- Roger pour nous !
- EvOoOo... !

La première fois que j'utilisais mes nouvelles cordes vocales. Vraiment un drôle d'effet dans la gorge quand on est pas habitué. Cela s'entendit dans la pièce et les deux jeunes gens rigolèrent en chœur. L'infirmière Joëlle, elle, m'observa quelques secondes soucieusement avant de suivre l'euphorie de ses invités. Elle soupçonnait la vérité, cela me paraissait évident. Comment la lui faire comprendre pour de bon alors que je ne resterais que cette soirée ? Perdue dans mes pensées, je ne sentis pas cette main douce et chaleureuse caresser ma robe brunâtre et soyeuse au niveau de... Ha non ! Je pivotai vivement sur mes pattes arrières, prête à attaquer. Si une chose m'horripilait (on horripile quelqu'un. En l'occurrence "moi", donc m'horripilait.) bien sur cette terre, c'était de me surprendre, de me prendre à revers de telle manière, aussi gentil soit l'individu qui m'ait frôlé. Hiro retira sa main à la vitesse de la lumière en murmurant quelque chose que je ne compris pas sur le coup. Et la soirée se termina lentement et paisiblement...

Qu'une vie de jeune Evoli fatiguait vite ! Sûrement pour cela que les dresseurs possèdent des pokémons si endurants ! L'entrainement subi jeune rend bien plus fort. Mes paupières devinrent lourdes et les bras de Rondoudou vinrent m'envelopper. Et je m'endormis rapidement dans l'aménagement d'urgence de l'infirmière.

Cette nuit, mes rêves furent hantés par le dernier visage aperçu lors de ma période humaine : son visage. Et la scène se repassa en boucle dans ma tête. Cette scène où une créature inconnue se précipite sur moi, me prenant à la taille et me soulevant dans les airs, faisant se dérober le sol de sous mes pieds. Cette scène où son air sauvage et protecteur s'évanouit avec mon esprit. Ce cauchemar où je me réveille dans la peau d'un Evoli, encore haletant et transpirant de panique. Mes yeux s'ouvrirent brutalement. Des mains tremblantes et trempées me maintenaient doucement. Que se passait-il ? Pourquoi ces secousses ? Pourquoi cette chaleur submergente ? Mes muscles frémirent sous cette sensation. Des frissons parcoururent mon épine dorsale à une vitesse phénoménale. C'est ainsi que cela devait se passer? C'est ainsi que mon instinct me prévenait lorsque je courais un danger ? Malgré mes courbatures et ma fatigue, je commençai à me débattre, griffant et mordant tout ce qui se présentait à portée, faisant resserrer l'étreinte autour de mon petit corps. Les secousses se stoppèrent et une voix familière parvint à mes oreilles, me murmurant de me calmer si je voulais en ressortir en vie. Ce que je fit à ma grande surprise. Mais pourquoi d'ailleurs ? Mon coté humain refaisait-il surface en cet instant ? Ou la civilisation prenait le dessus de ma nouvelle nature ? Je fus très vite tirée de mes pensées par une puissante giclée d'eau, ce que je n'appréciai guère. Toujours enlacée, je pivotai dans mon étau et fit, d'instinct, une attaque en direction du Marill qui m'éclaboussait à coup d'écume. Action, réaction ! Non mais, ça lui apprendr... Aïe !!

- Pas de recours à la violence, juste une jolie chute. Maintenant, tiens-toi tranquille et laisse-le faire son travail. Carrabaffe, fait un pistolet à eau ! Et Grotadmorv, recouvre les flammes avec détritus !

Perdue représentait bien mon état actuel. Que recherchais-je ? Qu'est-ce que c'était que ce feu ? Pourquoi cet écho dans ma tête ? Et les enfants, je ne les voyais pas. Mon esprit tourbillonna dans mille et un sens, se posant des questions plus ou moins tordues, mes pattes me portèrent dans tous les sens de la cohue, mes yeux roulèrent de panique dans leur orbite, épiant chaque mouvement que je pouvais percevoir, du plus petit geste de doigt au plus puissant des Hydrocanon. Malgré les flammes léchant les murs du bâtiment, je paraissais être la seule à paniquer et courir dans les premières directions s'offrant à mon bout de nez. Fonçant tel un Tauros enragé, je finis par faire ce qui devait arriver : je me cognai (contre quoi, ne me le demandez pas) et m'évanouis.

Bon alors :
-Attention à la conjugaison des verbes ! je+verbe du 1er groupe au passé simple = terminaison en ai. Je commençai, pivotai etc.
-Attention à bien te relire. Tu mets parfois des tirets en cas d'inversion sujet-verbe et parfois tu les oublies.
-Attention aussi au vocabulaire que tu utilises. Exemple avec daigner, horripiler etc. Si tu as un doute sur un mot, il vaut mieux vérifier !

Sinon, tu as des expressions bien trouvées et bien imagées, et le style oral est indéniablement bien rendu.
Au niveau de l'histoire, je dirais que ça commence vite et bien, attention toutefois à ne pas négliger les petits détails (qui est Walker ?).
Reste à voir ce que la suite donnera.

Si tu as des questions, n'hésite pas.

[Pablo]

Bonjour à tous!

Je me suis tenté cette après-midi à essayer de commencer une fic à Chapitres . J'aimerais beaucoup que vous me donniez votre avis là-dessus. Voici donc sans plus attendre le chapitre I de ma fic "Lumière Ténébreuse/Ténèbres Lumineuses":

Spoiler :

Chapitre I: Avertissement

Il était tôt ce matin là au château du Duc de Skoteinepolis. Tout était encore paisible et endormi, et le Roi Soleil n'avait pas encore fait fuir les dernières étoiles du matin.
Pourtant, au balcon de l'appartement des invités du Duc, une jeune femme se tenait là, regardant avec mélancolie l'aurore aux doigts de rose qui pointait. Elle avait de longs cheveux roux, d'une couleur presque proche de celle du rubis, lui arrivant à mis-dos. Ses joues étaient roses, son teint de nacre, et possédaient des yeux de couleur myosotis hypnotiques. C'était une très belle jeune femme, et la robe de soie mauve soulignait magnifiquement bien ses yeux. Elle ne devait pas être très grande, pas plus de la taille d'un homme de taille moyenne.
Elle s'appelait Phoebe, elle aurait 17 ans dans deux jours, date également funeste car celle de la mort de sa mère, il y a tout juste 6 ans. Sa mère, la jeune fille s'en souvenait fort bien, c'était une femme forte et gracieuse, dont elle avait hérité de nombreux traits. Hélas, cette force spirituel n'avait rien pu faire face à Pokémon féroce dont presque personne ne connaissait le nom: Zoroark. Le Pokémon la tua. Son père fut brisé, et mis de nombreuses années à s'en remettre quelque peu. Quant à Phoebe, elle avait dû vivre son adolescence sans sa mère, ce qui avait été très dur...
Il faut savoir que Phoebe a du sang bleu dans les veines! Son père, Archiduc de Vienne et d'Athènes, avait des vues sur le trône du Royaume de Belgique et sur celui de l'Empire du Japon par sa femme; Princesse d'Espagne et arrière-petite fille d'un des filles d'un Empereur Japonais.
Dans ces conditions, la vie de la jeune fille était très difficile: elle n'avait presque pas d'amis, voyageant beaucoup, et devait respecter l'étiquette. Mais le pire était à venir: en effet, dans une semaine, elle devrait épouser l'héritier du trône de Suède, et deviendrait donc la princesse de Suède, puis la Reine quand le Roi actuel abdiquerait dans deux mois.
Rien que cette pensée rendait Phoebe furieuse, elle sentait que ses jambes tremblaient. Son père n'avait pas l'air de comprendre: si elle devait épouser ce prince, cette homme certes fort beau mais aux moeurs infectes et à l'esprit dépravé, qui n'hésiterait pas à la tromper même juste après la nuit nuptiale, elle en mourra: elle ne survivrait pas à ce mariage, de partir en Suède.
Mais son père avait noyé son chagrin d'amour dans l'ambition.
-Il veux devenir Empereur du monde entier, pensa-t-elle! Il n'arrête pas de me balloter à droite et à gauche, de l'Asie jusqu'à l'Europe. Il s'est enfermé dans son malheur, m'oubliant presque!
La tentation était trop forte. L'endroit est tellement tranquille et vide de monde. L'atmosphère était trop détendu. Glissant par terre, elle se recroquevilla sur elle-même et pleura. Elle n'arrivait à retenir ses larmes, c'était trop dur de les retenir.
-Mademoiselle, Calmez-vous...
Surprise, Phoebe se redressa d'un bond et arrêta de pleurer.
Devant elle se tenait un Pokémon qu'elle n'avait jamais vu auparavant: il avait la taille d'un Caninos, mais il ressemblait d'avantage à un renard, un petit renard. Son pelage était grisâtre, sauf à certains endroits où il devenait rouge. Il le fixait de ses grand yeux bleus comme la glace, et sur son visage était dessiné un sourire mauvais.
-Mademoiselle, êtes-vous bien Dame Phoebe, fille du Prince Stanislas d'Autriche et de Sophie d'Espagne?
La jeune fille hésite quelques instants à répondre à cette question. Elle savait que très peu de Pokémon savait parlé les langues humaines, et que ces Pokémon était très puissant et des fois dangereux... Méanmoins, elle répondit d'un ton mal assuré:
-Oui, c'est bien moi... Mais qui es-tu? Que me veux-tu?
-Mon nom ne vous dirais rien Madame, alors il ne sert à rien que je vous le révèle. Mais je voulais vous avertir du danger qui plane sur vous et celui qui occupe vos pensées.
Cette fois-ci, Phoebe fit un pas en arrière et devint très pâle. Comment pouvait-il savoir pour elle et Christian? Christian... Le fils du Duc de Stokeinepolis, l'homme le plus puissant de toute la Région Aigétha, dont elle avait fini par tombé amoureuse (pas étonnant, elle était arrivé dans cette ville il y a 9 mois!). Elle n'avait parlé à personne de cette liaison, et encore moins à son père.
-Comment pouvez-vous..., souffla-t-elle d'une voix presque inaudible.
-Il suffit!, coupa le renard, Ecoutez mon message! Ce n'est pas toute la ville qui est en danger, c'est Aigétha, c'est même l'équilibre de notre monde qui est en péril! La Lumière et les Ténèbres vont bientôt affronter le pouvoir Originel, et il n'y aura aucun survivants! Vous êtes la clé, vous êtes le lien! En votre sang réside le pouvoir d'arrêter cela... Mais les dommages collatéraux seront très importants... Au revoir, ma demoiselle, car je ne puis vous en dire plus sur l'affaire!
Avant même que Phoebe n'ait pu ouvrir la bouche, le renard s'était précipiter vers elle, était passer entre ses jambes, avait sauter par dessus la rambarde du balcon et avait sauté dans le douves du Palais Ducale. Elle n'eut que le temps de l'apercevoir s'enfoncer dans l'épaisse Forêt aux Secrets qui bordaient le château.
Elle se posait des dizaines de questions à cette instant: La Lumière? Les Ténèbres? L'Origine? Parlerait-il du légendaire Arceus? Pourtant l'origine de ce Pokémon est légendaire, personne ne l'ajamais vu? Et qui était ce Pokémon? Et pourquoi Christian était mêlé à ça?
"Vous êtes la clé"... Que cela pouvait-il bien vouloir dire?
Troublée par tout ces évènements, elle décida d'aller voir si elle trouvait quelque chose à propos des propos du renard étrange à la Bibliothèque du Palais. En refermant la porte de ses appartements et en se dirigeant vers l'Aile Ouest, elle se doutait que cette apparition et cet avertissement ne présageait rien de bon à l'avenir... Quel matin étrange!

[Guradon]

On commence par les corrections orthographiques =) (tout ce qui est en gras a été corrigé et ce serait trop long de corriger les maladresses ).

Chapitre I: Avertissement

Il était tôt ce matin-là au château du Duc de Skoteinepolis. Tout était encore paisible et endormi, et le Roi Soleil n'avait pas encore fait fuir les dernières étoiles du matin.
Pourtant, au balcon de l'appartement des invités du Duc, une jeune femme se tenait là, regardant avec mélancolie l'aurore aux doigts de rose qui pointait. Elle avait de longs cheveux roux, d'une couleur presque proche de celle du rubis, lui arrivant à mis-dos. Ses joues étaient roses, son teint de nacre, et possédaient des yeux de couleur myosotis hypnotiques. C'était une très belle jeune femme, et la robe de soie mauve soulignait magnifiquement bien ses yeux. Elle ne devait pas être très grande, pas plus de la taille d'un homme de taille moyenne.
Elle s'appelait Phoebe, elle aurait 17 ans dans deux jours, date également funeste car celle de la mort de sa mère, il y a tout juste 6 ans. Sa mère, la jeune fille s'en souvenait fort bien, c'était une femme forte et gracieuse, dont elle avait hérité de nombreux traits. Hélas, cette force spirituel n'avait rien pu faire face à Pokémon féroce dont presque personne ne connaissait le nom: Zoroark. Le Pokémon la tua. Son père fut brisé, et mis de nombreuses années à s'en remettre quelque peu. Quant à Phoebe, elle avait dû vivre son adolescence sans sa mère, ce qui avait été très dur...
Il faut savoir que Phoebe a du sang bleu dans les veines! Son père, Archiduc de Vienne et d'Athènes, avait des vues sur le trône du Royaume de Belgique et sur celui de l'Empire du Japon par sa femme; Princesse d'Espagne et arrière-petite fille d'un des filles d'un Empereur Japonais.
Dans ces conditions, la vie de la jeune fille était très difficile: elle n'avait presque pas d'amis, voyageant beaucoup, et devait respecter l'étiquette. Mais le pire était à venir: en effet, dans une semaine, elle devrait épouser l'héritier du trône de Suède, et deviendrait donc la princesse de Suède, puis la Reine quand le Roi actuel abdiquerait dans deux mois.
Rien que cette pensée rendait Phoebe furieuse, elle sentait que ses jambes tremblaient. Son père n'avait pas l'air de comprendre: si elle devait épouser ce prince, cette homme certes fort beau mais aux moeurs infectes et à l'esprit dépravé, qui n'hésiterait pas à la tromper même juste après la nuit nuptiale, elle en mourra: elle ne survivrait pas à ce mariage, de partir en Suède.
Mais son père avait noyé son chagrin d'amour dans l'ambition.
-Il veux devenir Empereur du monde entier, pensa-t-elle! Il n'arrête pas de me balloter à droite et à gauche, de l'Asie jusqu'à l'Europe. Il s'est enfermé dans son malheur, m'oubliant presque!
La tentation était trop forte. L'endroit est tellement tranquille et vide de monde. L'atmosphère était trop détendu. Glissant par terre, elle se recroquevilla sur elle-même et pleura. Elle n'arrivait à retenir ses larmes, c'était trop dur de les retenir.
-Mademoiselle, Calmez-vous...
Surprise, Phoebe se redressa d'un bond et arrêta de pleurer.
Devant elle se tenait un Pokémon qu'elle n'avait jamais vu auparavant: il avait la taille d'un Caninos, mais il ressemblait d'avantage à un renard, un petit renard. Son pelage était grisâtre, sauf à certains endroits où il devenait rouge. Il le fixait de ses grand yeux bleus comme la glace, et sur son visage était dessiné un sourire mauvais.
-Mademoiselle, êtes-vous bien Dame Phoebe, fille du Prince Stanislas d'Autriche et de Sophie d'Espagne?
La jeune fille hésite quelques instants à répondre à cette question. Elle savait que très peu de Pokémon savaient parler les langues humaines, et que ces Pokémon étaient très puissants et des fois dangereux... Néanmoins, elle répondit d'un ton mal assuré:
-Oui, c'est bien moi... Mais qui es-tu? Que me veux-tu?
-Mon nom ne vous dirait rien Madame, alors il ne sert à rien que je vous le révèle. Mais je voulais vous avertir du danger qui plane sur vous et celui qui occupe vos pensées.
Cette fois-ci, Phoebe fit un pas en arrière et devint très pâle. Comment pouvait-il savoir pour elle et Christian? Christian... Le fils du Duc de Stokeinepolis, l'homme le plus puissant de toute la région Aigétha, dont elle avait fini par tomber amoureuse (pas étonnant, elle était arrivé dans cette ville il y a 9 mois!). Elle n'avait parlé à personne de cette liaison, et encore moins à son père.
-Comment pouvez-vous..., souffla-t-elle d'une voix presque inaudible.
-Il suffit!, coupa le renard, écoutez mon message! Ce n'est pas toute la ville qui est en danger, c'est Aigétha, c'est même l'équilibre de notre monde qui est en péril! La Lumière et les Ténèbres vont bientôt affronter le pouvoir Originel, et il n'y aura aucun survivant! Vous êtes la clé, vous êtes le lien! En votre sang réside le pouvoir d'arrêter cela... Mais les dommages collatéraux seront très importants... Au revoir, ma demoiselle, car je ne puis vous en dire plus sur l'affaire!
Avant même que Phoebe n'ait pu ouvrir la bouche, le renard s'était précipité vers elle, était passé entre ses jambes, avait sauté par dessus la rambarde du balcon et avait sauté dans le douves du Palais Ducale. Elle n'eut que le temps de l'apercevoir s'enfoncer dans l'épaisse Forêt aux Secrets qui bordaient le château.
Elle se posait des dizaines de questions à cette instant: La Lumière? Les Ténèbres? L'Origine? Parlerait-il du légendaire Arceus? Pourtant l'origine de ce Pokémon est légendaire, personne ne l'ajamais vu? Et qui était ce Pokémon? Et pourquoi Christian était mêlé à ça?
"Vous êtes la clé"... Que cela pouvait-il bien vouloir dire?
Troublée par tous ces évènements, elle décida d'aller voir si elle trouvait quelque chose à propos des propos du renard étrange à la Bibliothèque du Palais. En refermant la porte de ses appartements et en se dirigeant vers l'Aile Ouest, elle se doutait que cette apparition et cet avertissement ne présageaient rien de bon à l'avenir... Quel matin étrange!

Concernant l'orthographe, euh... ça peut aller... m'enfin bon...
Cependant, plusieurs tournures ne vont pas. Il y a beaucoup de maladresses.
Exemples (il y a d'autres cas) :
d'un des filles => D'une des filles, nan ?
et que ces Pokémon étaient très puissants et des fois dangereux... => Le "des fois" est mal placé, ici.
Côté ponctuation, ça va pas =/ - Des virgules où il ne le faut pas, des espaces manquants...
http://pagesperso-orange.fr/vdl19/Pages ... uation.htm => Je t'invite à regarder cette page pour te renseigner sur le sujet.
alors il ne sert à rien que je vous le révèle => Le nom ne sert à rien ? Non... "cela" ne sert à rien est plus logique.
Ce n'est pas toute la ville qui est en danger, c'est Aigétha, c'est même l'équilibre de notre monde qui est en péril! => Tournure de la phrase maladroite + espace manquant avant le point d'exclamation.
Je le répète : il y a d'autres cas similaires.

Après, faute TRES grave retrouvée à plusieurs endroits :

J'ai manger = faux.
J'ai mangé = bon.

Il va mangé = faux.
Il va manger = bon.

Sinon, regarde : ..., => Soucis de ponctuation.
-Il suffit!, coupa le renard, Ecoutez => Soucis de ponctuation + majuscule en trop ("écoutez"). Ou alors remplace cette virgule par un point (ce que je te conseille).

Côté scénario... l'idée est intéressante... mais ça va bien trop vite ! On a pas le temps de savourer l'histoire, il y a peu de description et la scène est comparable au noir total avec une princesse au visage à moitié vide. Il faut aller un peu plus lentement et décrire le paysage (comme sur une photographie).
Concernant les personnages, il y a de bons liens, et c'est très bien (pour la description de paysages, sers-toi de photos ).

Mais sinon... c'est beaucoup beaucoup trop rapide pour un chapitre. Tu peux normalement séparer ça en deux chapitres tout aussi longs.

Tiens, sinon :
Avant même que Phoebe n'ait pu ouvrir la bouche, le renard s'était précipité vers elle, était passé entre ses jambes, avait sauté par dessus la rambarde du balcon et avait sauté dans le douves du Palais Ducale. => Ce qui est en gras est corrigé... mais là ça va pas du tout =/
En plus de ces fautes, il y a une répétition ("avait sauté").

l'épaisse Forêt aux Secrets qui bordaient le château. => Au lieu de "qui bordait", use de "bordant".

L'histoire a pourtant l'air intéressante mais... en tant que premier chapitre c'est assez mal introduit =/

[Yûn]

J'ai débuté une Fanfic il y a quelques années, qui sera la première d'une saga nommée Chroniques des Anges. Cependant, je préfère attendre de l'avoir rédigée dans son entier avant de la poster quelque part.

Néanmoins, je vous propose le premier chapitre, afin de voir si elle satisfait.
Aussi, voici le premier chapitre du premier tome de cette série:

Spoiler :

Livre Premier : Prélude d’Hommes

I. Habitude

Je vole… Je vole dans le ciel parsemé de nuages… Non, en fait, ce ne sont pas des nuages. Ils avancent au même rythme que moi. En les observant mieux, je me rends compte qu’il s’agit de grands oiseaux, aux ailes si blanches et duveteuses qu’on les prend pour des nuages. Si je ne les avais pas remarqués tout de suite, c’est à cause des plumes bleues du reste de leur corps, qui se confondent parfaitement avec le ciel. Seuls leur front, où un petit croissant de lune de plumes d'argent ressort, leurs grands yeux de jais, leurs joues et leur bec de neige me permettent de les distinguer.
Je relève la tête. Une femme, dont les cheveux de nuit flottent au vent, vole au-dessus de moi. Ses ailes, aussi blanches que celles des oiseaux, légèrement nacrée, lui permettent de rester à ma hauteur, sans pour autant qu’elle ne se fatigue. Sentant que je la regarde, elle m’adresse un sourire chaleureux.
Nous volons vers une direction qui m'est inconnue, et pourtant, même si nous allons toujours plus haut et toujours plus loin, je me sens serein et rassuré par leur présence. Maintenant, nous sommes au niveau de vrais nuages, géants de coton impalpables. Nous nous enfonçons à l'intérieur du plus grand d'entre eux, toujours en allant vers le haut, vers le soleil, et...

La mélodie entraînante d'un jingle résonna dans la chambre plongée dans le noir, presque immédiatement suivi par une voix d'homme.
-Bienvenue à tous ceux et celles qui nous rejoignent! Comme tous les matins à 6H30, c'est moi, Bruno, qui vous parle dans Doublon-Matin! Commençons tout de suite par la météo, suivie des infos... A toi Claire!
-Merci Bruno! Ce matin, de petites averses auront lieu dans la région d'Acajou et d'Ebenelle, qui risquent fort de devenir des orages violents. Morphéo me fait dire également qu'une tempête se prépare pas très loin d'Oliville, donc...
Une main sortit des couvertures, tâtonna la table de chevet à côté du lit, trouva le bouton On-Off, et éteignit le radio réveil. Puis, la main retourna vers son propriétaire, un jeune homme d'une vingtaine d'années. Il se retourna dans son lit, ses mouvements occasionnant la chute du roman qu'il lisait la nuit dernière. Il ramena les couvertures sur lui, jusqu'au niveau du menton. Il faisait si bon et si chaud là-dessous... C'était si agréable... Il pouvait bien rester là encore une ou deux minutes... Il aurait tout le temps de se préparer après...
Plusieurs minutes plus tard, une ombre furtive ouvrit la porte de la chambre. Une créature quadrupède entra dans la pièce, et poussa un soupir en voyant le jeune homme encore endormi. L'ombre s'avança jusqu'au lit, et sauta dessus avec une souplesse et une légèreté dignes d'un Chaglam. Elle poussa le bras du jeune homme avec son museau, avec de plus en plus d'insistance. Tout ce qu'elle obtint, ce fut un grognement. La créature fronça les sourcils, et s'approcha cette fois-ci de la tête. Plus précisément des oreilles. Elle prit une grande inspiration, et...
-FouinAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRR!!!!!!!!!!!!!
Le jeune homme sursauta, manquant de tomber de son lit. Il alluma précipitamment sa lampe de chevet, et regarda l'intruse de ses yeux gris perle, le cœur battant à tout rompre.
-T'es folle d'utiliser Mégaphone, Supai! J'ai faillit faire une crise cardiaque!
La dénommée Supai se redressa sur ses pattes arrières, croisa celles de devant, tapa d'une patte sur le lit avec agacement, et regarda le jeune homme avec sévérité.
-Fouine fouinar.
-Quoi? Il n'est que... OUAAAH!!!
En effet, le réveil affichait désormais 6H50. Cela faisait vingt minutes qu'il aurait dû être debout. Il repoussa les couvertures, et sauta hors du lit. Saisissant ses habits, il fila dans la salle de bain. Après une douche rapide, il s'habilla et fit sa toilette, se rasant et prenant soin de ne pas toucher au petit bouc qu'il se faisait pousser exprès. Puis, il coiffa rapidement ses cheveux noirs comme la suie.
Dix minutes plus tard, il était sortit de la salle de bain. Il regarda sa montre. Il n'avait pas le temps de déjeuner. Aussi, il traversa la cuisine, s'approcha de la porte... Et dû s'arrêter devant une Supai agacée.
-Nar, fouinar naaar.
Le jeune homme écarta les bras en signe d'impuissance.
-J'ai pas le temps de déjeuner, Supai! On va rater le train, sinon!
-Fouinaaaar...
Il poussa un soupir, puis se dirigea vers la table.
-Bon, bon, d'accord. Mais, juste une biscotte. Ca te va?
-Nar!
Il se prépara rapidement sa tranche de pain beurrée, puis se dirigea à nouveau vers la porte. La fouine fronça les sourcils.
-Je la mangerai en route, ne t'inquiète pas. Sinon, on va vraiment être en retard.
La Fouinar poussa à son tour un soupir, puis suivit son dresseur.
-Parfois, je me demande si j'ai vraiment quitté la maison il y a deux ans. Tu es tout le temps en train de vérifier ce que je fais... On dirait ma mère! Lui dit le jeune homme, en fermant la porte de son appartement.
Supai lui frappa le pied avec sa queue, lui faisant comprendre que, sans elle, il serait en retard pratiquement tous les matins, et qu'il n'en serait pas au point où il en était. Le jeune homme leva les yeux au ciel.
-Oui, bon, d'accord, tu as raison, je te dois beaucoup.
-Nar, approuva-t-elle.
Ils descendirent les deux étages de leur immeuble, puis sortirent dans la rue.
A sept heures passées, le soleil était déjà levé. Normal, pour un mois de juin. Il faisait d'ailleurs bon. S'il n'avait pas été aussi en retard, le jeune homme aurait certainement traîné un peu plus pour profiter de ce beau matin. Mais, il était en retard, et s'il ralentissait l'allure, il raterait vraiment son train, et il n'avait aucune envie d'attendre pendant une heure le suivant. De plus, Supai le réprimanderait sûrement à coups de Souplesse.
Quelques minutes plus tard, ils avaient atteint le centre de Doublonville. Ils se dirigèrent vers la gare. Malgré l'heure matinale, de nombreuses personnes étaient déjà présentes. La plupart se dirigeait vers les lignes de métro qui reliaient les grandes villes de Jotho. Mais lui devait prendre le Safran'Express, la seule ligne express transcontinentale qui reliait les villes de Doublonville et de Safrania. Cet Express partait toutes les heures, à 12.
Aussi, les deux amis s'empressèrent de se rendre au guichet pour se faire enregistrer. En les voyant arriver, le réceptionniste les salua.
-Salut Gabriel! Salut Supai! Comment ça va, ce matin?
-Bien, merci Eric. Si ce n'est que je me suis réveillé un peu en retard et que...
-Fouine, fouine!
-Bon, d'accord. Je me suis réveillé avec vingt minutes de retard, et c'est pour ça qu'on arrive que sept minutes avant le départ. Ca te va comme ça, Supai? Lui demanda le dénommé Gabriel.
-Nar, nar...
Eric éclata de rire, tout en passant le ticket que lui tendait le jeune homme dans un lecteur de son ordinateur.
-Bah, ça ne change pas trop de tes habitudes. Mais, tu devrais quand même te réveiller à l'heure, des fois...
-Ah non! Déjà qu'il y a Supai qui me fait la morale, tu ne vas pas t'y mettre toi aussi, Eric!
-Mais non, voyons, je plaisantais!
Le réceptionniste lui rendit son ticket.
-Au fait, tu comptes faire un tour au Hall de Combat de Jadielle, après ton boulot? Il paraît qu'un jeune de Sinnoh est venu spécialement pour la Coupe Solo. Le match promet d'être intéressant, et en plus il est retransmis, de même que les matchs qui le précèdent et qui suivront. Si tu vas y faire un combat, avec la complicité et la maîtrise que vous avez toi et Supai, à coup sûr, votre combat sera diffusé.
Gabriel et Supai se concertèrent du regard, puis hochèrent la tête.
-Ouais, pourquoi pas. Ce serait intéressant. Allez, à plus Eric!
Les deux compagnons s'éloignèrent du guichet pour se diriger vers la plus grande ligne ferroviaire de la gare. Le Safran'Express était là, tel un immense serpent de fer et de peinture jaune, prêt à partir. Gabriel entra dans l'un des wagons, Supai sur ses talons, puis s'assit sur l'un des sièges, près d'une fenêtre. Immédiatement, la fouine sauta sur ses genoux, et se roula en boule.
-Et après, tu m'engueules parce que je dors... Marmonna son dresseur.
Pour toute réponse, la femelle releva la tête et lui tira la langue, avant de s'endormir.
Enfin, le train partit. Les paysages commencèrent à défiler, d'abord lentement, jusqu'à devenir des images rapides. Au début, il s'agissait surtout d'immeubles gris en béton et en verre, caractéristiques du quartier des affaires de Doublonville. Puis, ce fut des appartements et de petites maisons blanches ou roses, les couleurs de la mégapole. Enfin, ce ne fut plus que des forêts, des champs, bref, la campagne.
Le ronronnement des roues sur les rails agissait comme une berceuse sur Gabriel. Mais, alors qu'il commençait à s'assoupir, la cadence du Safran'Express ralentit, jusqu'à s'arrêter complètement. Une petite sirène retentit alors, signifiant que le train était arrivé à destination et que les portes s'ouvraient. Supai sauta sur le sol, et ils sortirent du wagon.
-Pourquoi est-ce que je n'arrive jamais à m'endormir avant d'être arrivés. C'est vexant, à la fin, grommela-t-il.
Le dresseur et sa pokémon quittèrent la gare, pour se retrouver en plein cœur de l'immense Safrania, aux couleurs jaunes et rouges. Pour un jeune dresseur, s'y retrouver au milieu de toutes ces rues et places, et ce même en se servant d'un plan de la ville, était une véritable épreuve. Mais Gabriel était tellement habitué à son trajet de tous les matins que ses pieds l'y amenaient sans qu'il ait besoin de penser à sa destination. Aussi, il arriva devant le gigantesque bâtiment dans lequel il travaillait, la Sylphe SARL. Avant d'y entrer, il se retourna vers sa partenaire, sa pokéball à la main.
-Désolé ma belle, mais tu connais la règle.
-Nar... approuva tristement la femelle.
Dans un rayon de lumière rouge, elle se retrouva enfermée pour de longues heures dans sa pokéball. Gabriel aurait bien voulu qu'elle reste avec lui, mais le règlement était clair. Pas de pokémon à l'intérieur du bâtiment, excepté pour ceux sujets à des expériences, sinon c'était la porte.
Le jeune homme entra. Le rez-de-chaussée était immense, à tel point que le PDG de l'entreprise y avait fait construire un bassin et une fontaine à l'effigie de son cher pokémon, un Raichu antipathique aux airs de pacha, possédant un embonpoint justifiant son manque d'exercice. Pourtant, par un incroyable procédé, l'artiste qui avait créé cette fontaine avait réussit à représenter un Raichu méconnaissable, svelte, les muscles saillants, en pleine Fatal-Foudre. Nombreux étaient les employés qui se demandaient si la souris qui avait servi de modèle était bien le pokémon du PDG, ou s'il s'agissait du Raichu tant renommé du Major Bob. Il ne va pas sans dire que la plupart jugeait la seconde option plus probable.
Gabriel jeta un rapide coup d’œil dans la salle, puis entra dans l'un des ascenseurs, direction le quatrième étage, endroit où tout les concepteurs, comme lui, travaillaient. Recruté pour ses excellents résultats au prestigieux Lycée Silver Phoenix de Jotho, il n'avait eu aucun mal à gagner cette place de concepteur qu'il convoitait. Une fois arrivé, il alla tout droit, jusqu'à une porte blindée. Un boîtier se trouvait au-dessus de la poignée. Le jeune homme sortit sa carte magnétique, et l'inséra dans le lecteur du boîtier. Puis, il tapota son code d'accès. Ne restait plus que la vérification vocale.
-Nom prénom âge ville actuelle, demanda une voix d'ordinateur.
-Cruz Gabriel, 21 ans, Doublonville.
-Correct. Bonne journée.
Un bruit de clé se fit entendre, signalant que la porte blindée était déverrouillée. Depuis l'Affaire Rocket, huit ans auparavant, la sécurité avait été renforcée. Rien que pour accéder à son bureau, Gabriel devait effectuer quatre vérifications. Pour stocker ou retirer des informations de la base de données, c'était cinq, les empreintes digitales comptant en plus. Il n'osait même pas imaginer combien il devait en faire pour rencontrer le PDG. Enfin, il n'avait aucune raison de se le demander, vu que le directeur de la Sylphe SARL ne voyait aucun de ses employés autrement que par des photos, pour avoir son accord lors de l'entretien d'engagement, sauf pour le vice-président et les chefs des différentes équipes.
Tout en rangeant sa carte, le jeune homme pénétra dans son bureau. En comptant le chef de section, ils étaient 19 en tout, mais Gabriel n'était vraiment ami qu'avec deux d'entre eux, Nicolas et Tony. D'ailleurs, ces trois-là faisaient tout le temps équipe ensemble. Aussi, il se dirigea vers leur poste de travail, où il trouva ses deux amis en grande discussion. Le voyant arriver, Tony, le plus grand des trois, se leva pour lui serrer la main. Il faisait bien une tête de plus que Gabriel, tête couronnée de cheveux blonds noués en une petite queue de cheval. Ce géant au grand cœur de 25 ans était venu spécialement de Cramois'Île avec son pokémon fétiche, un Akwakwak, pour travailler dans la mégapole de Kanto, ce qui expliquait son teint bronzé.
Nicolas, au contraire, était le plus petit, mais il ne fallait pas le sous-estimer. Ancien élève du Dojo de Safrania, ce jeune homme brun à la peau clair connaissait bon nombre de prises d'arts martiaux. Ce n'était d'ailleurs pas pour rien que son unique pokémon était un Gallame.
Ce dernier, après avoir serré la main de Gabriel, prit la parole.
-Ah, Gabriel, tu arrives juste à temps! M.Bifeuil, le chef d'équipe, nous a délivré un rapport au sujet de notre dernier projet.
-Quoi?! Tu veux parler de l'Aile de Brume?! Mais, on avait pourtant dit que tant qu'elle n'était pas opérationnelle, on ne lui montrait pas les maquettes ou les plans!
-Ouais, on sait, mais on a pas dû être assez prudent, annonça Tony. Toujours est-il que ce matin, il est venu nous voir avec un rapport sur l'Aile de Brume, et il nous a demandés de nous rendre à 13h00 dans la salle de réunion, pour exposer notre projet aux chefs d'équipe, au vice-président et au PDG.
Gabriel se laissa tomber sur son siège, prit la feuille de papier, et le parcourut des yeux. Il poussa un soupir.
-'tain, ça fait un an et demi qu'on bosse là-dessus. J'espère qu'ils ne vont pas nous dire de tout recommencer... En plus, on a pas les pokémon qu'il faut pour l'expérimenter...
-Alors, autant s'avancer pour tout à l'heure! S'exclama le jeune homme de Cramois'Île. Nico est déjà allé chercher les données. Il ne nous reste plus qu'à se remettre à bosser.
Il lança une disquette à Gabriel. Ce dernier soupira à nouveau avant de se tourner vers son ordinateur, et de s'y connecter.

En espérant que vous aurez eu du plaisir à lire.

[Guradon]

Hey, jeune. Je sais pas si c'est une faute de balisage ou quoi mais je peux pas ouvrir ton spoiler >.>

[Yûn]

Ah bon? Pourtant, ça marche pour moi...

[Pablo]

Moi non plus ça ne marche point <<".

PS: Je suis en train d'éditer mon chapitre, je le poste dès qu'il me plaît .

[Hikadey]

Moi ça marche... C'est bizarre...

[Yûn]

Bon, j'ai essayé de rectifier ça, je sais pas si ça a marché. "

[Guradon]

Ah, ça marche, là =)
Je lirai ça un autre moment