Le problème étant qu'ici, c'est au principal intéressé (aka l'enfant) qu'on fait allusion: tu dis que si l'enfant est malheureux en vivant, il vaudrait mieux qu'il ne vive pas. Je te réponds "Comment une personne, aussi proche soit-elle de l'enfant à naitre pourrait-elle savoir si la vie de cet enfant va ou pas être heureuse".Jean-Jehovah a écrit :Non. En revanche, le bonheur se limiterait effectivement à vivre comme l'on le souhaite, et à ma connaissance personne ne souhaite crever la dalle.
Pourquoi stériliser les Ethiopiens alors qu'il leur est totalement libre de faire ou de ne pas faire d'enfants ? L'IVG c'est choisir ou non d'avoir un enfant, et non être forcé quoi qu'il arrive de ne pas en faire...
Je l'avoue, et c'était pensé. Mais comme tu l'as dit toi-même, jouer ou pas revient au même. Tu infirmes donc la proposition de Free...Yuu a écrit :Pour ta petite démonstration, qui est fallacieuse et repose sur du vent, tu commences par définir un jeu à somme nul, et de ça, tu calcules une espérance, et tu arrives à un bilan positif ? J'adore.Adri989898 a écrit :Vivre dans la misère n'a rien de pire que de ne pas vivre.
Tu dis qu'une personne malheureuse ne perd rien en mourant , ce qui la ramène à 0, et avec un raisonnement similaire la personne ayant une vie heureuse perd tout en mourant, ce qui la ramène aussi à 0. On en revient à un jeu à somme nul, ce qui va du principe que jouer ou pas revient, au même.
A CECI PRES que ce ne devrait pas être à la mère de choisir arbitrairement si la vie de son enfant vaudra la peine ou pas.
Par ailleurs, ma démonstration n'est en fait pas aussi simple (et erronée) que ce que tu tends à dire. Tu oublies en effet un facteur important, à savoir le temps. Une personne heureuse perd tout en mourant, mais elle a été heureuse et a vraisemblablement rendu d'autres personnes heureuses. Tu pourrais dire de même avec le malheur, seulement voilà: une vie heureuse durera statistiquement plus longtemps qu'une vie malheureuse (à laquelle le principal intéressé mettra donc fin de manière prématurée...). Tu me diras alors "toutes les personnes ne se suicident pas". Je te répondrai "si elles ne se suicident pas, n'est-ce pas qu'elles chérissent un minimum la vie ?". A moins d'extraordinaire mauvaise foi, je vois mal qui pourrait venir me dire qu'une mort sur deux est due au suicide. Ainsi, si l'on reprend ma démonstration faite plus haut, on a vraisemblablement plus d'une chance sur deux d'être assez heureux pour ne pas vouloir mettre fin à sa vie, ce qui porte donc évidemment le ratio en positif.
Quand à la mort qui ramène tout à 0... Ce n'est pas totalement faux, et j'avoue que c'est encore un peu mon état d'esprit. Je pense effectivement que la vie n'a qu'un sens très limité. Cependant, si elle en a un, cela peut être de rendre d'autres personnes heureuses... Chose que la mort ne parvient pas vraiment à éclipser. Mais je l'avoue, la mort pourrait être considérée comme la fin de toute chose et donc aussi de tout bonheur/malheur, ce qui revient à un ratio neutre (pour autant qu'on omette le temps, facteur décisif de ce raisonnement).
Mais bref, si tu veux continuer à discuter de ça, peut-être vaudrait-il mieux le faire en mp, parce que c'est pas du tout le sujet.
Je ne me fiche pas de la mère. Pas du tout. Mais vois-tu, la mère a très peu de chance de mourir d'une grossesse dans notre société occidentale actuelle. Tout comme l'embryon a des chances assez minces (absolument nulles, qu'on se comprenne bien) de survivre à l'avortement.Yuu a écrit :
Snon ne t'inquiète pas, on a bien compris qu'au final, le soucis vient du fait que tu pars du postulat que l'embryon est un être humain, nous non. Et que en favorisant ce dernier, tu t'en fous royalement d'un autre être humain, ici la mère.
Mais bon, comme tu le dis plus haut, je considère l'embryon pas forcément comme un être humain mais au moins comme un être vivant. Dés lors, c'est comme si j'avais le choix entre protéger un enfant ou son agresseur qui pourrait se couper en l'égorgeant... Je veux dire, en suivant un minimum la logique, le choix est fait dans un délai relativement court

(Ceci est une image, je ne dis pas que les mère avorteuses font l'équivalent d'un égorgeur, merci de ne pas me call out là-dessus. Je dis juste que, si on considère que l'avortement est un meurtre, on va pas se soucier du meurtrier mais bien de la victime).
Quand je dis qu'on s'en fiche, c'est parce que c'est dérisoire par rapport au fait de vivre. Quand bien même l'enfant aurait une mère infernale, pénible, etc... A 18 ans il se barre, il la voit plus jamais et c'est bon. En effet, ce ne sera pas la base du bonheur, on est bien d'accord. Mais ça ne veut pas dire qu'il ne pourra jamais être heureux non plus.Feanaro a écrit :Non on s'en fiche pas, tu t'en fiches.Adri989898 a écrit :Ué alors bon, c'est gentil comme phrase, mais comment dire...
C'est bien mieux de vivre une mauvaise vie que de pas vivre du tout ? Je te signale qu'on parle pas de la mère mais de l'enfant, là...
Encore une fois, vous faites comme si je faisais tout tourner autour de l'enfant -ce qui est peut-être vrai en plus, j'avoue que vu que le rapport enfant-mère est ici à peu près comme celui Palestinien-Israélien niveau moyen de défense vs force de destruction, j'ai plutôt tendance à vouloir défendre l'enfant- mais vous, vous vous focalisez uniquement sur la mère. On s'en fiche que la mère soit "mauvaise", l'enfant vivra. Je vois même pas comment on peut mettre dans la balance le fait d'avoir une "mauvaise mère" et le fait de vivre
Ben tu vois moi, vu ma mère j'aurais préféré qu'elle m'avorte et qu'elle n'ait jamais eu d'enfant tout court.
Parce que oui, y'a des gens qui devraient s'abstenir car ils sont incapables d'elever des enfants. Et dans la réalité, le temps que les services sociaux s'en rendent compte, c'est trop tard ( et je t'épargne les fois ou il y a des demandes de retrait d'enfant et que le juge fait un petit "lol nop" ).
Donc évidement qu'avoir une mauvaise mère est important dans ce débat. Tu ne peux pas le nier, le lien mère enfant est un lien tres fort, voir irremplaçable.
Et je ne dis pas qu'un lien mère-fils n'est pas important. Relis ce que j'ai écrit, je n'ai dit ça nulle part. Ce que je dis, c'est que la vie ne se résume pas à ça.
EDIT: Cela étant dit, je crois que j'ai déjà passé beaucoup (trop) de temps ici. De toute façon, on va dire que la conclusion est déjà dans le message de yuu (aka chacun a son avis, on a débattu, on est pas d'accord avec les arguments des autres, on garde sa propre opinion)
Après tout, j'ai d'autres trucs à faire, et no offense, mais la strat est beaucoup plus intéressante que tout ceci.
++ du coup (et c'pas grave si on n'est pas d'acc, je vous aime bien komeme <3)