
Aloooors. Franchise à succès d'Ubisoft, moyen sympa de passer le temps pour certains, carrément religion pour d'autres, difficile d'entrer dans le monde du jeu vidéo sans entendre parler d'Assassin's Creed. Rien qu'ici je vous ai tellement spammé avec ce jeu que j'ai même réussi à y mettre Runown, entre autres.
Bon, inutile de préciser que quand je dis qu'AC est une religion pour certains, je parle pour moi. Alors voilà, je vais prêcher pour ma paroisse.
Le synopsis est simple, de prime abord. D'un côté il y a les Assassins, qui, contrairement à ce que leur titre laisse penser, sont les gentils, et de l'autre les Templiers qui sous un nom noble cachent de véritables enflures.
Les Assassins prônent le libre arbitre pensent que les Templiers sont liberticides. Les Templiers pensent que les Assassins sont des anarchistes et que le monde se maintient mieux sous leur contrôle.
Leur contrôle. Parce que quand le jeu commence, les Assassins sont en très mauvaise posture. Leurs caches à travers le monde ont été visitées par les Templiers (qui se cachent à l'époque moderne sous le masque de la multinationale répondant au nom d'Abstergo) qui ont fait une véritable hécatombe. Le peu d'Assassins survivants sont en fuite. Et l'un d'entre eux qui avait tenté de fuir la Confrérie à cause d'un père trop autoritaire tombe entre les mains d'Abstergo.
Assassin's Creed:
Un système de combat simple, des tutoriels au fur et à mesure de l'histoire et une bande son du tonnerre, soit dit en passant. On se bat à coup de lame secrète (en furtif), d'épée, de couteau de lancers et d'une dague. Ma préférée. Un système de contre permet de faire des mouvements ultra badass et de massacrer tous ces cons de gardes et de templiers. Quand Desmond sort de l'Animus, par contre, il ne peut quasiment rien faire puisqu'il est prisonnier. (J'ai réussi à piquer le stylo de Vidic mais oooh, j'en ai rien fait.)
Assassin's Creed 2:
Le système de combat est amélioré. On peut se battre avec deux lames secrètes, une sur chaque bras, et un arsenal d'armes assez monstrueux, Renaissance oblige. On peut même avoir un petit pistolet grâce au merveilleux Leonardo Da Vinci qui nous fait de jolies armes, des épées toujours plus grandes (quelque chose à compenser ?) et des armes de plus petite tailles mais tout aussi mortelles. La lame secrète sert également au combat, et plus pour simplement achever un ennemi à terre. On a des bombes fumigènes, aussi, pratique à jeter au milieu des ennemis taillés comme des armoires avec des armures ras la gueule.
Assassin's Creed Brotherhood:
Alors là on voit Ezio au sommet de sa gloire, je trouve. Je ne l'ai jamais trouvé si sex qu'à 40 ans.
Hrm. Le gameplay donc. on découvre un système pour enchaîner les assassinats au combat. Si on parvient à assassiner un garde, il suffit d'une combinaison de touches bien placée pour enchaîner les kills sans avoir à combattre au corps à corps pendant des plombes. Bien sûr, pour faire un suite correcte il faut maîtriser les contre. On ajoute l'arbalète à l'arsenal d'Ezio et on laisse Florence, Venise, Forli et Monterriggioni (entre autres) pour découvrir Rome, dans laquelle on peut circuler à cheval et deviser plus ou moins gaiment avec Machiavel.
Les passages où on peut jouer Desmond sont un poil plus constructifs. Shaun est un poil moins chiant.
Assassin's Creed Revelations :
MINDFUCK. Gameplay revisité, on ne se bat plus du tout de la même façon. Qui plus est Ezio est un poil plus lent, du fait de l'âge. On y introduit les bombes (superflues), bombes à vacarmes, bombes collantes, bombes fumigènes, etc. et la lame/crochet (pratique).Adieu Italie, bonjour Turquie, et bonjour les gardes templiers d'un côté, Janissaires de l'autre, deux types de factions qui peuvent pas vous blairer, mais au moins elles se tapent dessus entre elles, ça aide.
ET LA. Le gameplay des séquences de Desmond est cette fois interne à l'Animus, scénar oblige, et n'ont plus RIEN à voir avec le reste des jeux. On dirige un corps invisible sur des blocs que l'on peut créer par paquet de quatre dans un environnement de béton et de lasers qui rappellent l'histoire de Desmond pendant qu'il l'a raconte (ou de Clay dans le DLC) où tout peut vous faire disparaître pour reparaître au dernier checkpoint. J'ai adoré, plus que le jeu en lui-même.
Assassin's Creed 3:
Tout nouveau tout beau. On peut se battre comme Ezio à coup de lame secrète et d'épée ou opter pour les armes Mohawk comme je l'ai fait et là, c'est bourrin. Connor dispose d'un tomahawk et d'un arc en plus du pistolet qui cette fois ci se recharge à la poudre et au projectile, et ça prend du temps. Les enchaînements au tomahawk sont violent, surtout si on opte pour les séries d’assassinats (introduites dans ACB). Et quand on joue Desmond, il est armé de sa lame secrète et d'un couteau et part pourfendre les templiers mieux armés, bien plus nombreux que lui et sans armure. Quel homme, je le trouve merveilleux. Ses séquences sont courtes et ne laissent pas de place à l'improvisation. Contrairement à Connor où on peut chasser, aider les gens du domaine et naviguer sur son Aquila entre deux missions pour découvrir les joies de la bataille navale grandeur nature.
On peut aussi jouer de l'argent à des jeux de société dans les pubs de Boston et de New York (et un peu ailleurs mais je vais pas lister) ce qui m'a fait découvrir un jeu de dames malgache particulièrement compliqué quand on joue face à un ordinateur mais terriblement addictif.
Oh, et AC3 introduit le climat et les animaux. Bonjours saisons, chiens qu'on peut caresser, dindons qu'on peut nourrir, bestioles sauvages qu'on peut chasser et/ou craindre et neige chiante qui empêche d'avancer quand on a les loups aux miches.
Une critique à faire ?
- ok le gameplay d'AC1 est terriblement répétitif. Mais y a une ambiance unique dans ce jeu et c'est pour ça qu'il reste mon préféré malgré ses défauts et ses bugs graphiques.
- AC3 est bâclé. Le jeu est jouissif mais blindé de bugs et la fin est très très très décevante à mes yeux.
- Les graphismes des persos d'ACR sont discutables. Ezio ne ressemble à rien et je vais même pas parler de Desmond parce que franchement c'est pas possible. Mais pour le reste, rien à redire. (Yusuf ♥ Sofia ♥)
- Le côté Assassins moderne est sous exploité. La petite bande de Desmond gagne à être connue, avec Shaun l'historien britannique cynique, Rebecca la geekette, Lucy et William tour à tour chef de bande (WILLIAM ♥). Et Daniel Cross - personnage que j'aime énormément - est ruiné dans AC3, mais genre, concret.
- Lorne Balfe ne fait pas aussi bien que Jesper Kyd dans la composition des musiques. L'OST d'AC2 est juste parfaite.
(¯`·.¸¸.·´¯`·.¸¸.-> NB: des livres résumant la vie des ancêtres de Desmond sont disponibles à la vente, édités chez Milady. On y retrouve:
- Assassin's Creed - La croisade secrète pour l'histoire d'Altair,
- Assassin's Creed Renaissance, Assassin's Creed Brotherhood et Assassin's Creed Revelations pour l'histoire d'Ezio
- Assassin's Creed Forsaken - cas particulier, c'est le journal du père de Connor (personnage des plus charismatiques/hot/sex/whatever s'il en fut) donc la vie de Connor n'y est que peu présente.
EDIT: topo sur le multijoueur d'AC3 ici.