[Défi] Concours "amateurs" de fics!

[MollyGrue]

Continuez de ne rien envoyer comme ça c'est moi que je vais gagner

[Drayker]

Nan mais si y'a vraiment personne qui envoie, on repoussera l'échéance, hein. %D

Hors de questions que tu gagnes toute façon *encaisse le chèque discrètement versé*

[Amélie1997]

Je viens d'envoyer ma fic. Je trouve juste qu'elle est courte mais je n'avais pas grand chose à raconter.

[OmbreChantante]

C'est bon, elle est envoyée pour moi aussi. Par contre, je viens de m'apercevoir que je n'ai pas mis la "chanson" du début en italique.

Voili, voilou.

[Runown]

Où ça ?

[OmbreChantante]

C'est au niveau de la petite reprise d'Ilona, après mon "Cordialement".

[Runown]

C'est l'avant dernier jour pour l'envoi des 'fics !
N'attendez pas .

[Drayker]

Membres ayant envoyé leur participation

Spoiler :

-MollyGrue
-Amélie1997
-OmbreChantante
-Tsuchimikado

Andgel et Streptopoek se sont désistés(bande de faibles) par manque de temps/d'inspi, et dans ma grande clémence je repousse l'échéance à demain dimanche, 23h59.

Donc non Runown, c'est pas le dernier jour.

Mais dépêchez vous quand même!

[Phénicia]

Je m'inscris aussi *_* Pour l'instant j'ai pas vraiment d'idée fixe, mais j'aime bien les défis et tout ça

=> Je m'étais inscrite aussi

Et vu que c'est jusqu'à demain, tant mieux vu que j'ai pas su finir >o< Se sera donc envoyé demain pour ma part

[Drayker]

Désolé, j'ai pas fait attention.
Tu es rajoutée dans la liste.

J'ai reçu la participation de Vivinana. Les autres, dépêchez-vous, c'est le dernier jour et il n'y aura pas d'autres retardements!

[Salomon]

Quel dommage, j'aurais vraiment voulu participer, pas vu le topic assez tôt, malheureusement x)
Bon ben, bonne chance à tous les participants, tout de même ! x)

[Lykananas]

Je l'ai vu en même temps que toi Sasa.
Du coup, comme j'ai pas suivi, je sais pas, mais il semble s'être bien déroulé. Il a été bien organisé, donc peut être qu'on aura bientôt droit à un second concours dans ce genre

[Vivinana]

Hum, vous avez encore toutes la journée pour tenter au pire !

[Lykananas]

Je veux pas geeker sur le PC mon dernier jour de vacances, Porsh, mais c'est gentil
Je verrais si j'ai le temps

[Wreyzax]

J'ai envoyé mon truc tout nul!
Mais y'a pas de possibilité de faire "Tab" et y'a pas de "texte justifié" pour le forum, donc, c'est moche en plus d'être nul et pas aussi consistant que je l'aurais souhaité >.<

[Drayker]

Fin du concours!

Les délibérations commencent demain. Je posterai chaque participation accompagnée de la note que je lui donne.

Runown er Goukarazu13, vous n'aurez qu'à faire de même.

Je rappelle au deux juges qui m'accompagnent que le critère principal est l'originalité, sous toutes ses formes : si vous êtes surpris, c'est tout bon.

Bonne chance tout le monde.

[Drayker]

Bon, double-post, mais c'est pour la bonne cause.

Voilà les participations, dans l'ordre où elles ont été envoyées. Runown et Goukarazu13, vous pouvez donner vos avis, je le ferai plus tard. Je n'ai pas mis en quoi chaque écrit respectait le thème, pour qu'on puisse voir lesquels ont des rapports faciles à déterminer, lesquels sont éloignés du sujet. xP

Participation de MollyGrue

Spoiler :

Cela fait presque une demi-heure que Rosie attend patiemment aux côtés de Maud sur le canapé rayé rouge et noir. Le bar est très bruyant, à cause de la musique, et les fumeurs donnent à la scène un air d'aquarium. L'humaine et la pokémone attendent Thomas, l'homme que Maud a rencontré après que son typhlosion eut poursuivit Rosie depuis la gare jusqu'en bas de l'immeuble où vit Maud. Le typhlosion en question, Danny, sera sans doute de la partie, puisque le bar qu'ils ont choisi pour leur rendez-vous accepte les pokémons de moins de deux mètres.

- Combien de temps va-t-il encore mettre ? soupire Maud. Il est déjà huit heures moins le quart et nous avions rendez-vous à huit heures !

Rosie hausse les épaules. Si elle pouvait parler, que de choses elle dirait, la timide roselia ! La tenue de sa dresseuse, par exemple. Les mèches rouges et blondes qu'elle est allée se faire chez le coiffeur ne lui vont pas du tout : elle semble avoir des rayures de zeblitz, pas des reflets naturels. Et puis, venir avec trois quarts d'heure d'avance à un premier rendez-vous, c'est un peu ridicule. Surtout si l'homme en question a été rencontré par pokémons interposés.
Mais Rosie la roselia n'est, heureusement pour sa dresseuse, pas douée de parole. Elle se contente de sentir bon, perchée sur le canapé rayé de rouge et de noir, tandis que les serveurs, en costume de matelot, vont et viennent dans la salle enfumée.

Une lueur près de la porte annonce l'entrée d'un pokémon de type feu. Aussitôt, Maud tourne la tête, et son visage s'épanouit de bonheur : c'est Thomas, l'homme qu'elle attend depuis de si longues minutes. Il porte un costume trois-pièces très élégant, dans un tissu noir à rayures argentées fines comme des fils. Rosie peut voit le changement dans le comportement de sa dresseuse ; Maud s'est aussitôt mise à minauder et à faire des gestes pour attirer l'attention de Thomas. Elle glousse, repousse ses cheveux rayés de rouge et de blond, exhibe inconsciemment la peau de ses poignets. Elle porte une main à sa gorge avec un geste souple et exagéré.

- Bonsoir, fait Thomas en s'asseyant sur le canapé rayé.
- Bonsoir, glousse Maud.

Rosie secoue la tête. L'homme flatte la tête du typhlosion et lui fait signe de s'installer à côté de la roselia. Rosie couine alors que le pokémon feu s'installe à ses côtés. Elle se retranche derrière un coussin.

- Votre roselia est aussi timide et charmante que vous, plaisante Thomas.

Maud glousse dans sa main et relève une mèche rayée qui lui tombe dans les yeux.

- Je pense que c'est votre Danny qui l'impressionne ; il est très grand.
- Vous savez, ce n'est pas la taille qui compte.

À nouveau l'humaine glousse et la roselia soupire.

« Alors, tu t'amuses bien ? » demande le typhlosion d'un air moqueur.
« C'est pas tes oignons ! » proteste Rosie.
« Allez, il t'arrive de te détendre un peu ? »
« Me détendre ? Et puis quoi encore ? Baisser ma garde jusqu'à temps que tu me dévores d'un seul coup de dents ? »

Le typhlosion éclate de rire.

« J'ai déjà mangé, tu sais. »
- Vous voulez boire quelque chose ? propose Maud. Un jus de noigrume, par exemple ?
« Oui, avec grand plaisir ! » piaille Rosie, ravie, même si sa dresseuse ne peut pas la comprendre.
« Pourquoi pas ? » laisse tomber Danny.
- Votre typhlosion est adorable, continue Maud en posant une main sur la manche rayée du costume de Thomas.
- Il est surtout calme et bien dressé, sans plus. Il est loin d'égaler le charme de votre roselia – ou le vôtre.

Maud sourit. Rosie secoue la tête. Thomas est un séducteur, c'est un coup à finir sur la banquette arrière d'une voiture de sport. Mais après tout, chacun sa place, et si Maud décide de se laisser séduire aussi facilement que ça, c'est son problème. Pourvu qu'elle n'ait pas à supporter le typhlosion pour un rendez-vous de plus.

- Et, que faites-vous, dans la vie ?

Maud écarte une mèche rayée de son front recouvert de trop de fond de teint.

- Je suis secrétaire, répond-elle. Je travaille à la mairie. Et vous-même ?
- Architecte pour un grand cabinet. Mon rêve serait de m'installer à mon compte pour dessiner des pavillons de banlieue, mais pour le moment, je me contente des grands projets de bureaux que nous avons en ce moment. Mais ce n'est pas important. Ce qui est important, ce soir, c'est ce que vous désirez boire.

Il fait signe à un des serveurs en polo rayé blanc et bleu.

- Vous avez commandé pour nos pokémons, sans vous préoccuper de vous-mêmes. Vous êtes absolument charmante. Un cocktail ?

Elle sourit modestement ; ses longs cils ombrent ses joues roses de leurs silhouettes parallèles.

- Je prendrais volontiers une Piña Colada.
- Alors pour moi, renchérit Thomas à l'adresse du serveur, ça sera un Blue Lagoon.

Le serveur prend la commande et s'éloigne ; Thomas se tourne à nouveau vers Maud qui s'approche de quelques centimètres. Ils se retrouvent les yeux dans les yeux et restent silencieux quelques minutes. Derrière son coussin, Rosie râle toujours.

« Quoi, tu es jalouse ? » se moque Danny.
« Non, pas du tout » dément Rosie. « C'est juste que… »

Elle lève les yeux vers les néons parallèles qu'on peut entr'apercevoir au gré des mouvements de la fumée.

« Oh, et puis, peu importe. C'est leur vie après tout. »
« Si ça ne tenait qu'à moi… » soupire Danny à son tour.
« Comment ça, si ça ne tenait qu'à toi ? »
« Et bien… »

Le typhlosion regarde ses griffes d'un air gêné. Un serveur aux rayures bleu marines et blanches apporte deux verres pour les deux pokémons, contenant du jus de noigrume artistiquement disposé en couches grâce à leurs différences de densité.

« Il y avait » soupire Danny « cette fille insipide, mais qui était accompagnée de la plus charmante des brasegalies. Malheureusement, mon dresseur ne l'appréciait guère, et j'ai dû dire adieu à ma douce Plumelle. »

Dans un soudain élan de compassion, Rosie tapote l'épaule de Danny, y laissant par mégarde quelques traits de pollen, rayures jaunes sur le noir de sa fourrure. Le typhlosion, sensible à l'attention, pose à son tour sa patte avant sur les fleurs de la roselia, y laissant de légères traces de brûlure à cause de sa haute température corporelle. Le pokémon plante n'en souffrant pas, cette partie de son anatomie étant aussi insensible que les cheveux chez les humains.

Les deux pokémon s'entre-regardent et éclatent de rire. S'ils continuent comme ça ils vont finir la soirée aussi rayés que le canapé sur lequel ils sont assis.

- Regarde, murmure Maud, attendrie, dans l'oreille de Thomas. Ils ont l'air de bien s'entendre, finalement !
- Oui, effectivement. Je dois avouer que j'avais craint, au début tout du moins, que nos deux pokémons ne s'entendent pas et que nos rendez-vous futurs ne doivent se passer sans eux.

Les deux humains se fixent en souriant, l'air gêné. Puis Thomas saisit la main de Maud et l'entraîne sur la piste de danse, où la musique noie leurs paroles. De loin, leurs pokémons les regardent échanger des contacts furtifs au niveau des mains, des épaules, des bras.

« Tu crois qu'ils vont passer la nuit ensemble ? » demande Danny.
« Hum… » fait Rosie, absorbée dans sa réflexion. « Tout dépend du « où », il me semble. »
« Que veux-tu dire par là ? »
« Et bien » continue Rosie « connaissant ma dresseuse, ils peuvent parfaitement passer la nuit ensemble ici à danser, ailleurs à boire un café, ou encore… enfin, tu vois ce que je veux dire ! »

Les deux pokémons regardent les deux humains entamer un slow tout en sirotant leurs jus de noigrume dans leurs verres rayés de jaune.


***


« C'est tranquille, le samedi… » soupire Rosie en secouant ses roses rayées de noir par la chaleur des pattes du typhlosion.
« Tranquille, tranquille… » répond le pokémon feu avec un mouvement vers la voiture. « Ils se sont enfermés à l'intérieur pour se faire des mamours en nous oubliant dehors. »
« Non, regarde ! Voilà la portière qui s'ouvre ! »

Un bras habillé de noir à rayures argentées apparaît par la portière entr'ouverte, tenant ferme une pokéball. Le typhlosion disparaît à l'intérieur, le pollen jaune zébrant encore ses épaules. Maud à son tour rappelle Rosie et referme la portière en gloussant, le visage dans le cou de Thomas.

Participation de Amélie1997

Spoiler :

C'était le vide absolu dans mon esprit.

Je ne me souvenais de rien.

Qui j'étais ? Ce que j'étais ? Où j'étais ?

Rien, le néant, le vide.

J'avais l'impression de flotter dans le vide, j'étais endormi mais, malgré tout, j'étais en contact avec des personnes. Eux non plus ne savait pas qui ils étaient ni ce qu'ils étaient. Personne n'avait les réponses que nous voulions. Malgré tout, nous avons entendu trois noms : FlorizarreTwo, TortankTwo et DracaufeuTwo. C'était nos noms.

Un jour, on nous a appelés, on nous a réveillés. Lentement, je suis sorti d'un tube suivi de mes deux amis et nous sommes sortis de la pièce, guidée par notre maître. Nous avons fini par rejoindre notre maître, il se tenait face à d'étranges créatures. On sentait que l'on allait devoir se battre. D'ailleurs, les étranges créatures avaient aussi des personnes nous ressemblant sauf que nous, nous avions des marques sur le corps, moi, j'avais des rayures dans le dos.

Le combat s'engagea, ce fut d'abord à FlorizarreTwo de se battre. Notre maitre lui donna des ordres, comme la créature qui se tenait à l'autre bout du terrain. FlorizarreTwo battit sans problème l'autre florizarre et ce fut au tour de TortankTwo de se battre. C'était trop facile, nous étions bien plus fort. Ce fut enfin mon tour. Je me dressai contre l'autre Dracaufeu mais j'étais plus fort et plus rapide que lui, il ne fessait pas le poids et sur un ordre de mon maitre, je l'ai achevé.

Après un long moment, un énorme combat s'engagea. Chacun affrontait son « frère ». Moi je ré-affrontais le dracaufeu. C'était un combat violent, clones contre originaux. Il fallait se rendre à l'évidence, nous étions les plus forts. Malgré tout, on continuait à se battre, notre maître nous y obligeait, on devait prouver notre valeur. Cela faisait déjà un certain temps que nous nous battions et bientôt, notre maitre voulu donner le coup de grâce à son « frère », nous, nous n'en pouvions plus, nous étions affaissés les uns sur les autres, totalement épuisé. A ce moment-là, l'une des étranges créatures, des humains, d'après ce que j'avais entendu, couru se mettre entre eu deux et fût frappé de plein fouets par les deux attaques. Il tomba par terre et devint une statue de pierre.

Malgré tous les efforts du pikachu, il ne se releva pas et les larmes coulèrent sur les joues. Chacun commença à pleurer, moi y compris. Les larmes se dirigèrent vers l'humain et avec les larmes de pikachu, il put revivre. Mewtwo, notre maître compris alors la leçon et pris sa décision : il décida de nous emmener dans un endroit où nous pourrions vivre comme nous le voulions et effaça ces évènements de la mémoire des humains.

Puis, nous sommes partis. Nous allions enfin vivre libre.

Participation de OmbreChantante

Spoiler :

Un Roucoul, un enfant, un Wattouat
Le bleu du ciel, un beau sourire du bout des lèvres
Un Crocrodil, un Tauros, et Solaroc
Et ce soir je m'endors au pays de Rondoudou...

Des larmes roulèrent sur ses joues rosies par la fraicheur nocturne. Jamais elle n'aurait su s'endormir dans cette folie humaine. Après pareille venue funeste, personne ne l'aurait supporté. Son regard plongea vaguement vers les cieux. Quant à sa main, elle se referma sur la petite boite à musique qui continuait à chantonner la berceuse qu'elle ne pourrait plus écouter de la même manière qu'auparavant. La touchant du bout de ses naseaux, Stormy tenta de la réconforter, ne serait-ce qu'un petit peu. Mais cette tentative demeura vaine, il était tout simplement trop tard.


Plus tôt dans la journée

- Allez, viens vite, on va finir par être en retard et rater le début de la course ! Dépêche toi, je veux être sur la ligne d'arrivée !
- Avant cela, il faudrait que tu sois sur la ligne de départ !

Terminant de pivoter la clef dans la serrure, sellant ainsi l'entrée de sa demeure, la jeune femme expira de soulagement. Après cette journée, elle n'entendrait plus jamais parlé de cette maudite course de vitesse à laquelle devait participer son protégé, son bébé. D'où venait-il, elle l'avait toujours ignorée et sans doute l'ignorerait-elle toujours. Elle savait juste qu'elle l'avait sorti de l'enfer de flammes d'un incendie, alors qu'il n'était encore qu'un nourrisson. Aucun autre corps ne fut retrouvé dans les décombres ce jour là, de telle manière que le mystère fut clos et mis sans suite. Ses pensées vagabondant au loin dans ses souvenirs, elle ne sentit pas la présence du petit jockey qui, profitant de la situation, lui fit faire un bond de sursaut.


- Même si ce n'est pas ta monture officielle, je te conseille de ménager ton Doduo. Sinon, tu risques de te retrouver avec deux heures d'avance et aucun moyen de retour.
- Mais si on avance à ton rythme, je risque de rater le départ... Et ça, je ne veux pas !

Deux paires d'yeux s'élevèrent à l'unisson vers l'azur ensoleillé. Deux paires d'yeux qui, malgré ce désaccord, rayonnaient.
La première semblait parler de fierté. Celle-là que seule une mère est apte à comprendre, à ressentir et à décrypter. Elle allait voir son protégé courir pour ses couleurs, avec le pokémon qu'elle avait entrainé depuis toutes ces années. Plus encore, elle serait témoin de l'apogée de son rêve à lui, celui de remporter ce grand prix qu'il convoite depuis tant de temps. Elle en était persuadée.
Quant au second regard, on pouvait y lire l'appréhension et le stress d'une compétition approchant à grand pas. Car malgré l'adrénaline qui l'envahissait comme jamais auparavant, il doutait de ses compétences, il redoutait les futurs adversaires qu'il aurait à combattre pour la victoire. Il craignait d'échouer dans cette épreuve. Plongeant sa main dans sa poche, il sortit une petite boite à musique finement décorée qu'il considérait comme porte-bonheur. Ce talisman représentait d'ailleurs, à ses yeux, son seul véritable bien personnel. Sa mère lui contait régulièrement l'histoire de sa découverte dans les flammes ainsi que ce mystérieux coffret enfermé dans sa main.


- Finalement, tu as eu le dernier mot. Mais comme je t'ai averti, nous sommes arrivés avec une grande avance... Tu m'écoutes quand je te parle ?
- Je vais me changer tout de suite ! Pendant ce temps, tu pourrais préparer Stormy s'il te plait ?

Sans même lui laisser le temps de rétorquer quoi que ce soit, l'enfant se retira vers les bâtiments réservés aux cavaliers, sa casaque rayée de noir et blanc sous le bras. Il savait que, s'il y avait bien un endroit où il pourrait écouter sa mélodie et retrouver son calme avant le moment fatidique, ce serait dans les vestiaires encore vides. Se doutant quelque peu des intentions réelles du garçon, elle s’attela à sa recommandation. Elle s'empara d'une pokéball à sa ceinture qu'elle envoya dans les airs, laissant apparaitre un Zeblitz. Celui ci secoua sa tête et observa les alentours. Que tout cela lui semblait étrange. À chaque nouvelle odeurs, ses naseaux se dilataient afin de mieux sentir. À chaque nouveau son, ses fines oreilles se bousculaient afin d'en découvrir la source. Elle le laissa ainsi durant une longue minute découvrir cet environnement insolite et finit par l'appeler pour le seller. Le zèbre, après être sur que le terrain ne cachait aucun danger, finit par rejoindre sa propriétaire dans un trot qui se voulait à couper le souffle. Sa musculature se mouvait harmonieusement au rythme de sa foulée. Son poulain était on ne peut plus prêt.


- Ça va bientôt commencer. Tiens, je te laisse ma boite à musique, qu'elle puisse me porter bonheur.
- Pas de problèmes. Allez, passe moi ta jambe que tu puisses te mettre en selle. Et hop ! C'est bon, tu es bien installé ?

Hochant légèrement de la tête, le jockey fit part d'une réponse positive. Et il mena sa monture sur la pelouse, laissant son entraineur sur le bas côté. La course ne tarderait pas à commencer. Il pourrait enfin porter fièrement cette casaque aux couleurs de Stormy, les défendre contre tous les ennemis qui se présenteraient face à lui. Mais ce qui le motivait réellement était de démontrer que sa mère pouvait entrainer des champions. Se retournant dans sa selle, il lui fit un dernier signe et parti au petit galop vers le départ. Le cœur battant, la jeune femme ne pouvait plus que patienter le départ et espérer. Espérer la victoire de ses protégés, mais plus encore, espérer qu'ils ne leur arrivent rien durant ces deux milles mètres. Prenant le petit totem entre ses deux mains jointes, elle murmura quelques mots d'encouragements qui se volatilisèrent dans le brouhaha des tribunes. Et le départ fut enfin donné quelques minutes après. Une pluie battante commença à submerger le terrain. Elle repéra vite des stries se détacher du peloton. Ils prenaient la tête et avaient fermement l'intention de la garder.


- Allez, la dernière.... Non ! PHEN ! STORMY !

La scène qui venait de se dérouler sous ses yeux la glaça d'effroi. Alors que Stormy prenait son appel pour sauter la rivière, un éclair zigzaguant d'entre les nuages s’apprêtait à foudroyer le dôme des spectateurs. Cependant, le Zeblitz possédait, comme tous ses compatriotes de la même espèce que la sienne, la capacité d'attirer toute source d’électricité vers lui. Ce qui se produisit, faisant perdre l'équilibre du plané au couple, qui atterrit violemment dans la rivière. Et elle avait peur pour eux. Malgré cette sensation, son premier réflexe fut de courir en direction du drame. Elle espérait les retrouver en vie tous les deux. Elle priait pour qu'aucun autre coup de tonnerre ne vienne frapper à nouveau la terre.
À son arrivée, des équipes de secours prenaient déjà en charge le cavalier et sa monture. Haletante, elle s'approcha du groupe infirmier et de leurs patients. Par le biais de divers pokémons électriques, Stormy se déchargeait petit à petit de son trop plein d'énergie. Cependant, il n'en était pas de même du côté de son garçon. Le visage fermé des soigneurs en disait long sur son bambin. Celui ci, le sourire aux lèvres, paraissait serein. Son corps reposait allongé sur l'herbe humide, aux abords de la source d'eau. Ne pouvant guère retenir ses larmes, elle se précipita sur le corps inanimé de Phen. Reniant tout ce qui se passait autour d'elle, elle serra longuement son enfant habillé de noir et blanc. Il venait de réaliser son rêve à lui, il venait de réaliser son rêve à elle. Mais quelle contrepartie en échange ? Celui d'une vie sans aucun prix ?
Elle reposa son ange délicatement sur le sol, des larmes roulant sur ses joues rosie par la fraicheur nocturne. Stormy, lui tendant un objet dans sa bouche, frotta délicatement ses naseaux contre elle. Elle prit la petite boite qui, comme elle le comprit, était tombée de sa poche lors de sa course effrénée. Est ce que tout cela se serait déroulé si il avait gardé son porte bonheur sur lui ? Aurait-elle dût l'obliger à prendre ce grigri avec lui, avant qu'il ne parte sur le champs. Elle-même ignorait la réponse.

Elle ouvrit délicatement la boite à musique. Et la mélodie commença à retentir.

Participation de Tsuchimikado

Spoiler :

« Le vent soufflait, il soufflait fort ; je peux encore le sentir, bien que mon corps soit bien plus horrifié qu'autre chose... La peur paralyse mon corps, que faire... ? Peut-être que tout cela ne serait pas arrivé si... »

Quelques heures auparavant – plus précisément le matin –.

Allongée sur son lit, Misuzu dormait paisiblement. Ses yeux recourbés et son sourire lui donnait un air enfantin et mignon (bien que ces caractères ne lui vont pas). Ce sommeil semblait éternelle, elle ne voulait pas quitter son doux rêve, qui lui permettait de s'en aller de la réalité, et de s'inventer une nouvelle vie.

Mais, toute les bonnes choses ont une fin.
Son père entra en cavale dans sa chambre assisté de son Terhal. Il cria aussi fort qu'il put pour réveiller la « Belle au bois dormant ». Il ouvrit les volets de la chambre de celle-ci pour faire venir dans la pièce un vaste rayon de lumière, qui illumina toute la pièce.

Misuzu, gênée de l'entrée de son père, grommela et lui demanda de partir sur un ton nonchalant.
Terrifié à l'idée de voir sa fille en colère vis-à-vis de lui, son père, accompagné de son Terhal, accoururent vers la porte en lui disant distinctement « Bonjour... ! ».
Quant à Misuzu, elle grogna, puis partit se changer.
Misuzu est une fille plutôt au dessus de la moyenne vis-à-vis de la taille ; ni trop grande, ni trop petite. Elle possède quelques atouts de son physique, comme de belle jambe, le tour de son corps, assez mince, mais trop non plus. Ses yeux étaient marron clair, telles une noisette.
Après s'être changée, elle se peigna les cheveux. Ses cheveux était long, soyeux et lisses, ce qui facilitait, et écourtait le temps de se coiffer les cheveux, et autres. Les couleurs de ceux-ci était châtain clair, qui était donc en harmonie avec ses cheveux. Et enfin, s'attacha les cheveux.

Elle prit sa pokeball, sortit son pokemon : un Symbios, fraîchement évolué ; aussi dénommé Ranku.
Ranku s’étirait ses petits bras, tout comme sa maîtresse, un peu fatigué.
Puis, tout les deux descendirent en bas prendre de quoi manger.

« Misuzu ! J'aurais besoin de Ranku après, j'ai quelques chargements à faire qui prendront sûrement toute la journée ! annonça son père, quand celle-ci arriva en bas
Très bien, alors si Ranku n'est pas avec moi, j'irais me promener dehors alors... Prends soin de lui ! rétorqua Misuzu
Compte sur moi ! »

Ainsi, son père prit quelques baies spécifique pour Ranku et partit dehors, en direction de la ville ; laissant seule Misuzu.

« Ah... Je suis seule... Bah, si c'est comme ça, j'irais me reposer à la falaise. » gémit celle-ci.

Son choix était fait, après avoir manger, elle quitta la maison – après avoir soigneusement fermer la porte à clef – et se dirigea vers cette fameuse falaise.
La famille vivait dans un petit village coincé dans une vaste campagne ; cependant, pas énormément éloigné d'une ville portuaire.

Elle passait par un bois pour arriver vers la falaise.
Ce bois était d'une magnifique beauté, les fleurs qui poussaient étaient des orchidées, d'un rose intense, illuminée par les quelques rayons de lumière qui passaient à travers les branches des arbres.
Misuzu, adoratrice de ces fleurs, en cueilli une, et la déposa dans ses cheveux pour les décorer ; puis, après quelques heures de marches, arriva à la falaise ; une belle falaise qui donnait à la mer.

La température ambiante était d'une chaleur plutôt agréable. Le vent envoyait quelques brises douces qui caressait le visage de Misuzu. Très vite, elle se fatigua, et fit un petit somme.

A son réveil il faisait nuit, elle était fatigué. Elle s'étira, et retira la fleur de ses cheveux et la déposa sur le sol. Et se retourna pour retourner chez elle... quand elle vit un Noctunoir.

Elle frissonna, car celui-ci se dirigea vers elle, petit à petit.
Le corps de Misuzu était paralysé par la peur ; elle était terrifiée à l'idée que se Noctunoir s'approche d'elle et puisse faire n'importe quoi d'elle. Puis par réflexe, elle gigota ses bras dans tout les sens, fermant les yeux pour éviter de croiser le regarder du Noctunoir, puis recula petit pas par petit pas. Quand soudain, elle entendit la roche se fissurer ; elle rouvrit les yeux puis, tomba.
Le Noctunoir s'approcha du bord pour observer la chute mortel de Misuzu.

« Ce Noctunoir... Pourquoi les rayures de son corps forme une sorte de tête... Pourquoi ai-je l'impression que ses rayures s'ouvrent pour me manger... Est-ce moi qui divague... ? » susurra Misuzu

« Maudite rayure. » cria Misuzu avant de disparaître définitivement de la Terre.

Participation de Vivinana

Spoiler :

Il avait toujours détesté les rayures... Celles-ci l'écœuraient, chaque fois qu'il en voyait ne serait-ce qu'une, il entrait dans une rage folle... On ne savait pas pourquoi, personne ne savait... Dans tous les cas, il valait mieux ne pas le croiser si vous teniez à vos vies. Sauf si vous ne portiez pas de rayures, alors là, il était généreux, sympathique, comme tout un chacun...

A sa naissance, il découvrit avec horreur que ses parents portaient des rayures, un soir, âgé de quelques mois, le pokémon s'était enfui. Ses parents le cherchèrent jusqu'à vérifier près de la rivière s'il n'était pas tombé. Une Charge les fit tomber dans cette même étendue d'eau... Ils se noyèrent. Le pokémon n'avait aucun regret, les rayures avaient disparu...

Sa vie continua alors, il vivait heureux, mais son chemin le fit croiser un dresseur, il fut capturé. L'homme semblait amical et sympathique. Le lendemain de cette capture, le dresseur eut la mauvaise idée de mettre un vêtement rayé. Le Pokémon le chargea le faisant tomber, utilisant sa patte il écrasa le visage de l'homme... Les rayures avaient encore été supprimées. Avec une attaque électrique, il foudroya le cadavre, détruisant une bonne fois pour toute ce qui était pour lui une menace...

Avançant près d'une montagne, il se blessa. Le pokémon boita pendant un long moment jusqu'à-ce qu'il fasse la rencontre d'un vieil homme, un montagnard. Celui-ci s'approcha du pokémon, l'examina et lui soigna sa blessure, il n'avait plus de compresse, alors il prit un vieux mouchoir dans sa poche... Un mouchoir rayé. Le pokémon entra en rage et poussa le pauvre qui glissa le long de la montagne et qui mourut à son tour...

Le pokémon s'approcha cette fois d'une ville et plus particulièrement d'un centre pokémon. L'infirmière le vit entrer dans le bâtiment et s'approcha de lui. Il était sale. L'infirmière ayant bon coeur décida de le nettoyer. Elle l'emmena donc chez elle, ce qui signifiait derrière le centre pokémon. Au moment où la porte fut ou verte et la lumière allumée... La maison fut pulvérisée par un puissant Fatal-Foudre. L'infirmière avait péri. En effet, la maison, sa décoration, des rayures, encore des rayures, toujours des rayures, il entrait dans une rage folle. Un morceau de verre retomba devant lui, un miroir, brisé par endroit.

Il le regarda... Et il monta une fois de plus en rage, les rayures ce qu'il avait toujours détesté, il en était doté, des rayures, d'affreuses rayures... Le pokémon était un Zébibron. Il était rayé. Il fit alors la dernière chose qu'il ferait de son existence... Il retourna à l'endroit où il avait tué ses parents, ce fameux lac... Là où deux Zeblitz avait connu la mort...

Et il s'y jeta...

Et il mourut...

Et ce fut la fin...

De toutes ces Rayures...

Participation de Wreyzax

Spoiler :

Un murmure...
C'est ce dont le vieil homme se souvenait de sa première rencontre avec l'animal.


L'être craintif avait trouvé refuge dans son jardin. Quand il avait essayé de l'approcher, la première dois, le Pokémon s'était enfuit.
La seconde fois aussi. Et la troisième...

Il mit longtemps à pouvoir gagner sa confiance...
Durant des mois, il laissa l'animal s'installer dans son jardin, il laissait une coupelle de lait et quelques restes de pain, de brioches sur le bord de l'herbe.
Au début, ce fut sans résultat. Mais le temps passant, la coupelle et l'assiette de nourriture se vidait, si bien que c'était avec joie que le vieil homme remplissait à chaque fois ses plats.

Durant longtemps, il ne sut pas quel était le pokémon qui habitait son jardin. La plupart du temps, il ne voyait que l'herbe bouger ainsi que les feuilles du laurier qui abritait l'entrée du terrier.
Cela lui était égal. Il se disait qu'un jour, peut-être, le pokémon allait se montrer et en attendant, il appréciait cette relation invisible, distante, indirecte.

Le vieil homme qui vivait seul depuis son divorce avec sa femme, il y a bien longtemps, avait commencé à élever des Roucool durant sa retraite.
Il appréciait le contact de ces Pokémon, ces petits oiseaux piaillaient de joie en le voyant, ils voletaient autour de lui, mangeaient dans sa main, il aimait caresser leurs petits crânes, recevoir du sable quand ils agitaient leurs ailes lors de leurs jeux.
Le vieil homme vivait loin des humains mais heureux.
Il voyait de temps en temps, un Rattata, un Hoothoot la nuit ou encore un Piafabec, mais finalement, il croisait peu de Pokémon.
Parfois, une autre femme âgée (mais bien plus jeune que lui) se promenait avec son vieux Granbull. Ca devait arriver une fois par semaine et pas toutes les semaines...

Cet intru dans son jardin était un nouveau petit plaisir de sa vie monotone.
Edmond se plaisait à réfléchir, de quelle espèce pouvait être le Pokémon.
Il savait que le Pokémon vivait dans un terrier qu'il avait creusé, il savait que le Pokémon était rapide, très rapide! Quand à sa couleur... Il ne l'avait qu'entr'aperçu et n'était pas sûr car ses yeux fatigués lui jouaient parfois des tours...
Comme il ne connaissait pas vraiment les espèces de Pokémon, il ne savait pas trop de quelle espèce, son ami pouvait être.


Un jour, il décida d'aller tailler la verdure.
*****Comme le pouvait son corps rattrapé par l'usure
**********Ce fut pour ce dernier, une véritable torture
***************Surtout en été, avec cette température
********************Il se démena à la tâche jusqu'à sature
*************************Il tomba ensuite sur les fesses, contre le mur

Le vieux n'avait que trois cheveux pour chevelure
*****Il enviait presque les prêtres et leur tonsure
**********Portant un chapeau large contre soleil et brûlures,
***************Il prit le très vieux livre, laissé sur la bordure,
********************il avait de justesse encore sa couverture
*************************l'ancêtre avait maintes fois réparé la reliure.

il lut le livre, qu'à moitié, à vrai dire, il l'avait déjà lu des dizaines de fois...

Le livre parlait de deux frères sous une dictature
*****fuyant le pays, accompagnés d'Ossatueur
**********assoiffés, sans réussir à avoir de l'eau pure
***************en se contentant de boire de la saumure...
********************quémandant à manger en croisant une masure.
*************************sa biographie... une bien triste relecture.

L'auteur avait une manière, un style d'écriture
*****Son enfance, romancée par un homme de culture
**********Il repensait facilement à cette époque dure...
***************son frère disparu dans les ruines de la ville d'Ur
********************Son grand frère, fort, fier et surnommé Benhur
*************************Le vieux s'arrêta de lire, ferma la couverture


Il se remit à son travail. Il avait prévu de construire un petit abri près du terrier de son visiteur, afin de lui montrer son attachement.

L'ancêtre aurait aimé de l'aide, c'était à exclure
*****Il prit les outils sur sa table de fournitures
**********certains dans un simple sac avec fermeture
***************d'autres encore dans un meuble soumis à la rouillure
********************l'homme vit sur une fenêtre, de la moisissure
*************************Il lui faudrait, plus tard, refaire la jointure...

Il chercha des matériaux pour construire la structure
*****il prit du bois et de la paille en garniture
**********attrapa un ciré militaire par l'encolure
***************un vieux et beau cadre de tableau avec dorures
********************ainsi que des piquets de jardin sans fioritures.
*************************Sortant par la porte, il stoppa à l'embrasure


Il avait oublié une partie de ses outils. Ses premiers matériaux et ses premiers outils réunis, il put commencer.

Tout d'abord... créer solidement la structure
*****Les piquets formeront les fondations bien sûr
**********la paille entre les planches servira aux murs
***************Autres planches et ciré feront la toiture
********************Il y avait peu de chance que le toit perdure
*************************C'était tout simplement un début d'armature

sur la façade le vieillard fit une ouverture
*****rabota les bords puis posa trappe et ferrures
**********le montage de la chatière prit une belle tournure
***************mais la maisonnette était un peu trop obscure
********************il créa une fenêtre mais se fit une coupure
*************************se désinfecta et ressentit des piqûres

Rien de grave, il allait pouvoir passer à la prochaine étape : la décoration

La maisonnette avait une belle architecture
*****l'homme rajouta sur les murs quelques arcatures
**********Crées grâce à quelques délicates cannelures
***************Un petit auvent en chêne sur la devanture
********************sculpté d'une main de maître avec douces ciselures
*************************Il allait continuer avec la peinture.

Tout d'abord grossièrement avec désinvolture
*****puis rattrapant les erreurs, effaçant les coulures
**********Il fit avec délicatesse les fioritures
***************écrivit le surnom de son ami en gravures
********************Il peignit Rapido et arriva aux dorures
*************************Ce fut tout pour la journée et la conclure


A ce moment, il s'écroula, tête tapant contre le mur...


Puis, las, il s'endormit dans cette étrange posture
*****Les yeux fermés, il aimait être dans la nature
**********entendre la symphonie du vent et son murmure
***************C'était très reposant après toute cette endure
********************Ne pas en profiter serait une belle injure
*************************Le vieil homme souhaitait que ces doux moments durent


Pendant son somme, il rêva... :

Un long rêve avec une très jolie créature
*****Un pokémon tout doux avec une belle fourrure
**********Il vit l'animal généreux, tendre une baie mure
***************L'ancêtre ne pensait plus à ses courbatures
********************Les poils du pokémon formaient des bariolures
*************************Il était très beau! et quelle grandiose allure!

Le vieux ne dormait pas, il avait une blessure
*****Lui qui avait travailler dans l'agriculture,
**********le voilà blessé et sentant une boursouflure,
***************il tenta de se lever sans faire de bavure.
********************En vain, il s'écroula de nouveau, voyant l'azur
*************************Ciel bleu au dessus de lui... pieds dans ses boutures.

Le pokémon qui aimait se cacher, s'était attaché à cet homme et essayait de faire son possible...

Il tenta de tirer le vieux par les chaussures
*****mais il ne détenait ni puissance, ni carrure
**********lui, qui se cachait dans une tanière près du mur
***************loin des Roucool bruyants et de leur grande clôture
********************Le Fouinard se pencha face aux yeux de l'homme mûr
*************************La dernière chose que vit le vieux fut des rayures...

Commentaires comme ça, à chaud: Certains ont fait très long, d'autres très court (cc vivi ), certains ont fait des textes basiques, d'autres ont une forme plus élaborée, et une certaine enfin s'est pas emmerdée et a carrément pondu une fiction avec ses propres héros

Y'a pas mal de diversité, c'est bien. Les juges, à vos claviers!

[Runown]

Je mettrai mes évaluations ce soir

[OmbreChantante]

Wahou, la concurrence est vraiment rude !
Et les textes sont vraiment beaux, j'adore !

En tout cas, j'ai hâte de voir arriver les résultats car ça ne doit pas être simple de départager tout ça !

[MollyGrue]

J'aime bien celui de Wreyzax, très travaillé