La je vais rejoindre Phénicia, faire intervenir un pokémon revient dans la plupart des cas à faire intervenir un muet. Ou tout du moins à faire intervenir quelqu'un qui ne communique que dans une langue qui nous est totalement étrangère et que seuls les membres de sa race peuvent comprendre. Si l'intrigue se passe du point de vue d'un humain (dresseur, coordinateur, champion et j'en passe...) cela peut devenir effectivement un défi supplémentaire, ou alors une belle façon de faire passer des émotions et des sentiments autrement que par la parole. Et puis après tout, ce qui rend les pokémons si mignons c'est aussi leur petit cri adorable qu'on ne comprend pas!Est-ce que l'intervention d'un Pokémon dans l'intrigue n'est pas difficile à gérer?

Certains auteurs font que les humains comprennent les pokémons en rêve, ou inventent un monde ou les pokémons s'expriment en langage humain comme le miaouss de la team Rocket. Parfois c'est le héros ou l'un des personnages seulement qui comprend les pokémons et doit ensuite traduire le tout aux autres (ce que j'ai fait dans ma fanfic, avec mon héroïne Mélodie).
Si l'histoire se déroule du point de vue d'un pokémon, sa présence est tout sauf difficile à gérer puisqu'il est le héros de la fic. Le plus dur dans ce genre de récit est peut-être de développer le point de vue du pokémon sur le monde, qui n'est pas forcément le même que celui d'un humain (prenons un exemple concret: le pokémon légendaire Mewtwo, avec la naissance et la vie si violente et mystérieuse qu'il a eu, ne peut pas penser la même chose qu'un humain confronté à la même situation que lui! Ou alors c'est que l'humain n'a lui-même pas du tout eu de chance dans la vie)
Et si c'est seulement une petite intervention (très très rare sur ce site mais bon) à la limite je dirais que le fait qu'on ne comprenne pas n'est pas si important, surtout si le pokémon qui apparaît n'a qu'un rôle minime et s'efface au bout de deux chapitres.
Après la solution pour vraiment développer le personnage du pokémon, si cela représente une trop grande difficulté pour l'écrivain, c'est de mélanger le point de vue du dresseur et le point de vue de son pokémon (un chapitre ou c'est le dresseur qui devient narrateur et un autre ou c'est le pokémon, etc...). Et puis ne perdons pas de vue qu'un dresseur passe énormément de temps avec son pokémon, il apprend à le connaître à ses mimiques, ses expressions corporelles... c'est aussi cela qui donne de la consistance à un personnage de pokémon.