Je poste le début de mon 6 ème chapitre (en espérant que ça intéressera du monde

) J'espère que vous apprécierez le texte. Dites-moi s'il y a des fautes ou autres parce que comme ma fanfic semble être ignorée, je me demande si je ne fais pas des gaffes

Merci d'avance

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"Le silence planait sur le groupe des trois pokémons psychiques. Ils étaient assis autour d’un feu de camp dérisoire et regardaient tristement les flammes mourir petit à petit sous leurs yeux. La nuit tombait rapidement sur leur camp de fortune, leur apportant le vent glacial d’automne. Ils étaient serrés les uns contre les autres pour se réchauffer. Tous restaient silencieux, ils n’avaient plus la force de parler. Ils songeaient à leur vie passée, à leurs malheurs, à leur bonheur trépassé. Ils renforcèrent leur étreinte mais finirent par sombrer peu à peu dans un sommeil agité, empli de cauchemars et de rêves mélangés à des souvenirs.
Lors du lever du soleil, Calania sortit de son sommeil et se releva lentement. Elle avait passé la pire nuit de sa vie, elle n’avait pas cessé de cogiter à propos de cette fameuse prophétie sur le dernier Pro-Shiney et la dernière Vélane. Celle qui prédisait un immense combat contre le Bien et le Mal dont l’issue pourrait être la mort de ce monde si Celui-ci triomphait. Elle savait pertinemment que Galadriel était une Pro-Shiney, cela sautait aux yeux. Mais elle savait aussi qu’elle devait les réunir toutes les deux si elle voulait que le monde soit sauf. Elle regarda le frère et la sœur endormis, l’un sur l’autre. A leur vue, une pensée vient lui transpercer le cœur, impitoyable, implacable, telle une terrible vérité que l’on assène à quelqu’un d’heureux au possible : elle devra les quitter une fois avec cette Vélane et elle sera obligée de vagabonder sans but dans la nature pour le reste de sa vie. Le fait qu’elle ne puisse plus les voir ne faisait qu’augmenter sa peine déjà grande. Elle les aimait plus que tout, elle les considérait comme ses propres enfants. Les larmes vinrent lui piquer les yeux. Elle les sécha d’un revers de bras et lévita vers la forêt qui bordait leur camp pour chercher de quoi manger.
Lorsqu’elle revint au campement, ils s’éveillaient à peine. Ouvrant leurs petits yeux à l’éclat brillant du soleil. Calania se rapprocha vite du campement et disposa ce qu’elle avait trouvé dans les buissons et les arbres aux alentours. Quelques baies et des fruits. Ils mangeaient en silence quand Galadriel remarqua l’expression du visage de Calania ; il était morne et triste, comme complètement vidé d’espoir. Elle se risqua à parler et demanda : « Pourquoi as-tu l’air si désespérée, Calania ? Y-a-t-il quelque chose qui ne va pas ? Quelque chose qui s’est ou qui va se passer ? »
Calania sortit de sa pénible léthargie brusquement et baissa la tête. « Non, tout va bien, ne t’inquiète pas Galadriel », répondit-elle doucement. Elle regardait le sol à présent en ne faisant plus attention à son repas. Galadriel la contempla tristement, ne sachant que faire. Galiad – c’est le nouveau nom que le petit tarsal s’était choisi- se releva et marcha jusqu’à la gardevoir perdue. Il posa sa tête sur les genoux de celle-ci et lui chuchota : « Pourquoi es-tu si attristée si tu es avec nous ? »
La gardevoir serra ses mains et ferma les yeux aussi forts qu’elle le pouvait. Non ! Elle ne pouvait pas leur dire. Pas maintenant ! Cela les déstabiliserait et ils n’avaient pas besoin de ça à présent. Les pressions étaient gigantesques ; ils avaient deviné. Elle répliqua : « Oui, il y a bien une chose qui me tracasse énormément mais je ne peux pas vous en parler, pas maintenant. Ce n’est pas le moment, surtout pour vous deux ! »
Elle se leva promptement, ne faisant pas attention à ses jeunes compagnons, se dirigea vers le campement, ramassa le tout et le rangea dans le vieux sac déchiré. Elle prit Galiad dans ses bras et partit à la vitesse de l’éclair, faisant signe à Galadriel de la suivre du mieux qu’elle pouvait. Et ainsi commença leur première journée d’errance, dans le doute et la nature sauvage. Galadriel marchait très vite, Calania lévitait et Galiad se laissait bercer par le vent. Galiad regardait Galadriel avec inquiétude à la recherche de réponses concises mais elle lui rendit son regard tristement. Galiad ferma les yeux, il semblait en pleine réflexion. Galadriel, elle, regarda plus attentivement Calania se demandant ce qui aurait bien pu la changer autant.
« Pourquoi est-ce Calania se comporte de la sorte ? Elle n’est pas comme ça d’habitude. A mon avis, il doit y avoir quelque chose de terrible qui s’est passé. Pourquoi ? Pourquoi, Calania ? Pourquoi ne nous dis-tu pas ce qui ne va pas ? POURQUOI RESTES-TU MUETTE ???? »
Calania s’arrêta sur le coup. Elle semblait comme paralysée. Elle dirigea sa tête vers le sol, des larmes coulant sur ses joues pâlies par la tristesse, le doute et la culpabilité. Galadriel sursauta, comprenant sur le coup qu’elle venait de parler à Calania … par télépathie ! Alors qu’elle n’était qu’une kirlia ! Mais ses paroles s’étaient avérées blessantes. Elle porta ses mains à sa bouche et les larmes perlèrent sur ses yeux vairons grands ouverts. Elle venait de comprendre seulement maintenant ! Elle leur cachait des choses pour qu’ils ne soient pas bouleversés. Mais c’étaient des choses douloureuses pour elle et elle gardait ça pour elle ! Leur gardienne souffrait et Elle, elle la torturait encore plus. Ne pouvant supporter d’avantage ce qu’elle avait fait, elle se concentra et lança une attaque Psyko sur elle-même. Elle fut projetée quelques mètres plus loin.
« GALADRIEL !!!! crièrent à l’unisson Calania et Galiad »
Calania se téléporta directement emportant avec elle Galiad et se retrouva aux côtés de Galadriel en quelques secondes. La tête de la Petite Grise était ensanglantée, elle avait les yeux fermés et respirait à peine. Calania la prit dans ses bras et lui cria, sous le coup de la frayeur : « QU’EST-CE QUE TU AS FAIT, GALADRIEL ? POURQUOI AS-TU FAIT CA ?
- Je t’ai blessée, Calania, murmura-t-elle faiblement, tu fais tout pour que… l’on se sente un peu mieux après ce … nous avons… vécu. (elle toussa) Et moi, je te fais souffrir encore plus.
- C’est normal à ce stade de l’évolution, Galadriel. On veut toujours tout savoir et vite. Je suis passée par cette étape, moi-aussi, lui répondit-elle le plus calmement possible.
- N’essaye pas de… de justifier ma conduite. J’ai été… ingrate… tout simpl… simplement.
- Galadriel,… »
Galadriel n’avait plus de forces, son attaque a été suffisamment puissante pour l’endommager au plus haut point. Elle avait fait cela sous le coup de la honte. Calania la prit dans ses bras et lui murmura : « Je t’en prie, ne te laisse pas faire. Tiens bon ! Je t’en supplie »
Galiad se précipita vers elle. Il posa sa frêle tête sur ses épaules et la supplia, les larmes aux yeux : « Pitié, ne nous abandonne pas. Ne meurs pas, tu es comme ma sœur pour moi.
- Je connais un endroit où l’on pourrait la soigner mais c’est une solution risquée, chuchota Calania.
- Je m’en moque, il faut la soigner le plus vite possible sinon, elle va mourir. Je suis prêt à tenter le tout pour le tout pour la sauver, ajouta-t-il en larmes. »"